Proverbes dramatiques/Le Boudoir

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Proverbes dramatiquesLejaytome III (p. 125-147).


LE
BOUDOIR,

TRENTE-NEUVIEME PROVERBE.


PERSONNAGES.


M. DE BOURVAL. Habit maron, galonné d’or, veste de même, chapeau, épée, & perruque à nœuds.
Mlle DE SAINT-EDME. Robe gris-de-lin, garnie en dentelle, coëffée en cheveux.
LE CHEVALIER DE GORVILLE. Habit couleur-de-rose, veste & paremens en argent, chapeau à plumet, épée.
M. D’ORSANT, Oncle du Chevalier de Gorville. Habit de petit velours, de plusieurs couleurs, doublé de verd, Croix de Saint-Louis, épée & chapeau.
SOPHIE, femme-de-chambre de Mlle de Saint-Edme. En femme-de-chambre.


La Scène est chez M. de Bourval, dans un Boudoir neuf, orné de glaces, de peintures agréables, de meubles précieux & à la mode.

Scène premiere.

M. DE BOURVAL, M. D’ORSANT.
M. DE BOURVAL, entrant le premier.

Entrez & fermez la porte, regardez un peu ceci. Que dites-vous de ce Boudoir ?

M. D’ORSANT.

Je le trouve délicieux, je n’ai rien vu comme cela.

M. DE BOURVAL.

Je n’ai pas voulu qu’il y manquât la moindre chose.

M. D’ORSANT.

Il y a une proportion, une élégance ! un charme ! & en même-temps, malgré la richesse des ornemens, ils sont si bien distribués, avec tant de goût, que l’œil est aussi content qu’il est enchanté.

M. DE BOURVAL.

Vous en devinez bien l’Auteur ?

M. D’ORSANT.

C’est notre ami ?

M. DE BOURVAL.

Il n’y a que lui. Et les Peintures ?

M. D’ORSANT.

Ah, parbleu ! cela n’est pas difficile ; on reconnoît toujours le pere des Graces & des Amours. Tout est charmant !

M. DE BOURVAL.

Il faut voir cela en détail.

M. D’ORSANT.

Sans doute. Mais quelle folie, pour un homme de votre âge, de faire faire un Boudoir aussi voluptueux !

M. DE BOURVAL.

Bien loin d’être une folie, quand vous saurez mon projet, vous ne manquerez sûrement pas de m’approuver.

M. D’ORSANT.

Vous êtes riche, & vous avez raison de vous satisfaire, ainsi je puis avoir tort.

M. DE BOURVAL.

Ce n’est pas cela ; écoutez-moi.

M. D’ORSANT.

Je le veux bien.

M. DE BOURVAL.

Vous savez que le pere de Mademoiselle de S. Edme, en mourant, mes chargea de marier sa fille, quand elle seroit en âge. Il y a trois mois que je l’ai retirée du Couvent dans ce dessein, & qu’elle demeure ici ?

M. D’ORSANT.

Oui.

M. DE BOURVAL.

Elle a peu de bien.

M. D’ORSANT.

Je crois vous deviner.

M. DE BOURVAL.

Hé bien ! oui, j’ai envie de l’épouser.

M. D’ORSANT.

Elle est bien jeune pour vous.

M. DE BOURVAL.

Je le sais ; mais ce n’est pas là ce qui me retient.

M. D’ORSANT.

Quoi donc ?

M. DE BOURVAL.

Je crains qu’elle ne soit insensible ; à son âge on n’est pas aussi formé qu’elle l’est, sans avoir plus de vivacité ; enfin je veux la tirer de l’espèce d’indifférence où je la vois.

M. D’ORSANT.

Et, comment ?

M. DE BOURVAL.

Je veux émouvoir son cœur, y faire éclore l’amour, & profiter de ses premiers mouvemens, pour la déterminer en ma faveur. Si j’étois plus jeune, je n’aurois pas recours à ces moyens ; mais puisque tout ce que vous voyez ici, vous a charmé, il me semble qu’elle doit y perdre son insensibilité, & que dans ce trouble, voyant ce que j’ai fait pour elle, sa reconnoissance favorisera le desir que j’ai de l’épouser.

M. D’ORSANT.

Mon ami, ce projet est plus adroit que délicat, & sent l’homme qui a un peu vécu.

M. DE BOURVAL.

Je n’en disconviens pas ; mais

Ce n’est pas un crime, en aimant,
D’employer un peu d’art pour plaire.

M. D’ORSANT.

Je vous comprends bien ; mais qui vous répondra que vous deviendriez l’objet de ses pensées, de ses desirs ?

M. DE BOURVAL.

Il me semble que je dois l’espérer par cet essai de bonheur que je lui prépare, cette preuve des soins que j’aurai de prévenir tout ce qui pourra lui plaire.

M. D’ORSANT.

Il falloit donc ne faire peindre ici que les amours de Jupiter, au lieu de ceux d’Apollon, d’Adonis, d’Endimion, de Mars, cela auroit mieux dirigé ses pensées sur vous.

M. DE BOURVAL.

Je n’aime point cette mauvaise plaisanterie-là, je vous en avertis.

M. D’ORSANT.

Mais ne connoît-elle que vous d’hommes ?

M. DE BOURVAL.

Elle en connoît peu, du moins ; & jusqu’à présent, n’ayant rien senti pour eux, elle ne les a vu qu’avec indifférence, comme ses compagnes du Couvent.

M. D’ORSANT.

Vous croyez que mon neveu le Chevalier, par exemple ?…

M. DE BOURVAL.

Votre neveu est un polisson.

M. D’ORSANT.

Enfin, je ne sais ce qui vous arrivera ; mais si rien ne réussit de tout ce dont vous vous flattez, n’en soyez pas surpris.

M. DE BOURVAL.

Nous verrons.

M. D’ORSANT.

Je souhaite de tout mon cœur de me tromper, quand ferez-vous cette épreuve ?

M. DE BOURVAL.

À l’instant. Sophie est prévenue & doit amener ici Mademoiselle de Saint-Edme, pendant que j’irai finir une affaire chez mon Notaire, & faire préparer le contrat.

M. D’ORSANT.

Ce soir, je pourrai donc vous féliciter ?

M. DE BOURVAL.

Je l’espere.

M. D’ORSANT.

Allons, je viendrai vous revoir.

M. DE BOURVAL.

Vous me ferez grand plaisir.

M. D’ORSANT.

Tenez, voilà Sophie, donnez-lui vos derniers ordres ; mais souvenez-vous…

M. DE BOURVAL.

Oui, oui, à tantôt.

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Scène II.

M. DE BOURVAL, SOPHIE.
M. DE BOURVAL.

Ah, ça, ma chère Sophie, tu te souviendras de tout ce que je t’ai dit ?

SOPHIE.

Oui, Monsieur.

M. DE BOURVAL.

Lorsque Mademoiselle de S. Edme entrera ici, observe l’impression qu’elle recevra, si c’est de la joie ou de la langueur ; si elle sera touchée de mon attention, si…

SOPHIE.

Hé ! Monsieur, vous m’avez déjà dit cela cent fois.

M. DE BOURVAL.

Il est vrai que je te l’ai répété un peu ; mais c’est le desir de la voir sortir de cet engourdissement où elle paroît être, qui fait…

SOPHIE.

Je saiS vos raisons, & je devine vos projets.

M. DE BOURVAL.

Je serois bien présent à cette épreuve ; mais il faut qu’elle sente librement, qu’elle réfléchisse seule à ce qu’elle éprouvera ; pour lors, je me présenterai, & s’il arrive qu’elle… tu me vois transporté de cette idée !… je sens !… Allons, je ne finirois pas, & c’est d’autant reculer mon bonheur. Je vais terminer une affaire en attendant ; adieu, je reviendrai dès que je le pourrai ; mais je veux lui donner tout le temps de sentir, de penser, d’examiner…

SOPHIE.

Hé ! Monsieur, allez-vous-en.

M. DE BOURVAL.

Tu as raison ; c’est que… Adieu.

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Scène III.

SOPHIE, Le CHEVALIER.
SOPHIE.

Le voilà parti. Quels moyens les hommes emploient pour nous séduire !… J’entends quelqu’un ; c’est Monsieur le Chevalier !

Le CHEVALIER.

Oui ; c’est moi, ma chere Sophie….

SOPHIE.

Sortons d’ici, je vous prie.

Le CHEVALIER.

Pourquoi ? je ne connoissois pas cette piece-ci.

SOPHIE.

Oui, mais je n’y veux pas rester avec vous.

Le CHEVALIER.

Je n’ai qu’un mot à vous dire.

SOPHIE.

Hé bien ! dépêchez-vous donc.

Le CHEVALIER.

Mon oncle vient de sortir d’ici ; vous savez à quel point il m’aime ; j’ai parlé hier de Mademoiselle de S. Edme, devant lui, avec transport, avec tout l’amour que je ressens pour elle.

SOPHIE.

Vous l’aimez ?

Le CHEVALIER.

Ah, sûrement ! je l’adore, je… mais laissez-moi donc achever. Mon oncle a paru rêver : aujourd’hui sa première sortie a été pour venir ici ; je l’y ai vû entrer de ma fenêtre ; s’il étoit venu proposer à Monsieur de Bourval, de m’accorder Mademoiselle de S. Edme ; & s’il y avoit consenti, je mourrois de joie ! c’est ce que je veux savoir : ils ont été renfermés ici long-temps, à ce qu’on m’a dit ; j’ai vu sortir mon oncle, en riant ; j’ai été prêt à lui sauter au col ; mais je me suis retenu : je veux auparavant apprendre de vous si je ne me trompe pas.

SOPHIE.

Je ne sais pas de quoi ces Messieurs se sont entretenus : mais je ne crois pas que le projet de Monsieur de Bourval soit conforme à vos desirs. Et Mademoiselle de S. Edme vous aime-t-elle ?

Le CHEVALIER.

Hélas ! je l’ignore : je cherche en vain dans ses yeux quelque espoir, ils ne me disent rien.

SOPHIE.

Vous ne lui avez donc jamais parlé de votre amour ?

Le CHEVALIER.

J’en ai toujours eu le projet ; & la crainte de ne pas réussir, m’a fait préférer l’incertitude au desir d’éclaircir mon sort.

SOPHIE.

J’entends du bruit.

Le CHEVALIER.

C’est, peut-être, elle ?

SOPHIE.

Oui, vraiment. Je ne veux pas que vous soyez ici ensemble.

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Scène IV.

SOPHIE, Mlle de S. EDME, Le CHEVALIER.
Mlle DE SAINT-EDME, avant d’entrer.

Sophie ?

SOPHIE.

Mademoiselle.

Le CHEVALIER.

Que je la voie, seulement.

SOPHIE.

Hé bien ! entrez dans cette garde-robe, vous la verrez au travers des fleurs qui sont peintes sur la glace de la porte, & vous ne remuerez pas.

Le CHEVALIER.

J’y consens. (Il entre dans la garde-robe.)

Mlle DE SAINT-EDME.

Sophie ?

SOPHIE.

Mademoiselle, par ici. (Elle va à la porte.)

Mlle DE SAINT-EDME, paroissant.

Je te cherche depuis… (toute troublée.) Ah !… (Elle entre.)

SOPHIE.

Qu’avez-vous donc ?

Mlle DE SAINT-EDME.

Mais, Sophie, c’est que… c’est… charmant !

SOPHIE.

Oui, c’est fort joli.

Mlle DE SAINT-EDME.

Fort joli !

SOPHIE.

Oui, c’est beau, si vous voulez ; il y a bien de l’or.

Mlle DE SAINT-EDME.

De l’or ? Ce n’est pas l’or qui me plaît ; ce font les fleurs, les odeurs, les peintures, les glaces ! Combien on se voit de fois !

SOPHIE.

Ce n’est pas là ce qui vous y paroît le moins joli, dites la vérité ?

Mlle DE SAINT-EDME.

J’y passerois ma vie !

SOPHIE.

Toute seule ?

Mlle DE SAINT-EDME.

Toute seule ?… mais je crois que oui.

SOPHIE.

Et qu’y feriez-vous ?

Mlle DE SAINT-EDME.

J’y penserois, & beaucoup.

SOPHIE.

Mais après avoir pensé ?

Mlle DE SAINT-EDME.

J’y dessinerois, j’y lirois, j’y chanterois, j’y écrirois.

SOPHIE.

Vous y écririez, & à qui ?

Mlle DE SAINT-EDME.

Je ne sais pas ; mais peut-être que je le saurois.

SOPHIE.

Vous ne vous ennuieriez jamais ?

Mlle DE SAINT-EDME.

Non.

SOPHIE.

Mais je ne vois rien de gai dans tout cela, que le premier coup d’œil.

Mlle DE SAINT-EDME.

Tout y est ravissant !

SOPHIE.

Mais, quoi examiner ?

Mlle DE SAINT-EDME.

Ces tableaux, par exemple ; la nature y est embellie, on voudrait toujours qu’elle fût comme cela, toujours aussi brillante. Ne trouves-tu pas que les figures ont quelque chose de divin ?

SOPHIE.

Quel est le sujet de ce tableau ci ?

Mlle DE SAINT-EDME.

C’est Vénus qui trouve Adonis endormi, & qui en devient amoureuse.

SOPHIE, souriant.

Amoureuse ?

Mlle DE SAINT-EDME.

Oui, amoureuse. Pourquoi ris-tu ?

SOPHIE.

Moi ? je ris… Ah ! Mademoiselle, regardez Vénus, elle vous ressemble comme si c’étoit votre portrait ; ne trouvez-vous pas ?

Mlle DE SAINT-EDME, avec distraction.

Oui.

SOPHIE.

Mais vous ne la regardez pas. Hé bien ! répondez donc ? Vous regardez Adonis ?

Mlle DE SAINT-EDME.

C’est vrai ; c’est que je trouve… je n’oserai jamais te le dire.

SOPHIE.

Bon ! allons, parlez, parlez.

Mlle DE SAINT-EDME.

Je trouve qu’il ressemble…

SOPHIE.

À qui ?

Mlle DE SAINT-EDME.

Au Chevalier de Gorville.

SOPHIE.

Oui ; c’est vrai.

Mlle DE SAINT-EDME.

Je ne sais pourquoi, mais je suis fâchée qu’il dorme : si les yeux étoient ouverts…

SOPHIE.

Vous croyez qu’il vous regarderoit ?

Mlle DE SAINT-EDME.

Mais…

SOPHIE.

Vous le voudriez ? Achevez.

Mlle DE SAINT-EDME, soupirant & se laissant aller sur une ottomane.

Ah !

LE CHEVALIER, sortant du Cabinet, & se jetant aux genoux de Mlle de S. Edme.

Vos vœux sont prévenus, Mademoiselle, je vous aime, je vous adore, depuis que j’ai le bonheur de vous connoître, & c’est pour toute ma vie. Approuvez-vous tout l’amour que vous m’inspirez ?… Vous ne répondez point.

Mlle DE SAINT-EDME.

Ah, Sophie ! je ne croyois pas ce Boudoir si dangereux !

SOPHIE.

Ce n’est pas pour vous qu’il l’est le plus.

Mlle DE SAINT-EDME.

Chevalier, vous m’avez surpris.

Le CHEVALIER.

Il est vrai, mais me le pardonnez-vous ?

Mlle DE SAINT-EDME.

À quoi me serviroit de vous aimer ?

Le CHEVALIER.

À faire mon bonheur, je n’ose dire le vôtre ; mais c’est tout ce que je peux jamais désirer de plus vif !

Mlle DE SAINT-EDME.

Je ne comprends pas pourquoi je vous vois aujourd’hui si différemment de ce que je vous avois vû jusqu’à présent ?

Le CHEVALIER.

C’est que vous doutiez de mon cœur ; sans doute ; vous ne me rendiez pas justice, vous ne vous la rendiez pas à vous-même.

Mlle DE SAINT-EDME.

Levez-vous, Chevalier, je vous en prie.

Le CHEVALIER.

Consentez que je vous fasse demander, par mon oncle, à Monsieur de Bourval.

Mlle DE SAINT-EDME.

Hé bien ! je ne m’y oppose pas.

Le CHEVALIER.

Ah, je mourrai de joie de l’excès de mon bonheur ! oui, je jure à vos pieds de vous adorer toute ma vie. (Il lui baise la main.)

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Scène V.

Mlle DE S. EDME, M. DE BOURVAL, M. D’ORSANT, Le CHEVALIER.
M. DE BOURVAL, bas, à Monsieur d’Orsant.

Ne faites pas de bruit, elles sont encore ici. (Il avance & s’écrie.) Ah, ciel ! que vois-je ? Que faites-vous là, Mademoiselle ?

Mlle DE SAINT-EDME.

J’essaie votre Boudoir, Monsieur, il est délicieux, & je vous ai la plus grande obligation.

M. DE BOURVAL, interdit.

Comment ?…

Mlle DE SAINT-EDME.

Oui, sans lui, je n’aurois peut-être jamais sçu que Monsieur le Chevalier m’aimoit ; peut-être même n’y aurois-je pas été aussi sensible, c’est à vous que je devrai tout mon bonheur.

M. DE BOURVAL.

Sophie ?…

SOPHIE.

Monsieur, elle est sensible, elle en convient ; n’est-ce pas ce que vous en vouliez savoir ?

M. D’ORSANT, à Monsieur de Bourval.

Mon ami, ce polisson-là est plus dangereux que vous ne le croyiez.

Le CHEVALIER.

Ah ! mon oncle, vous m’aimez !…

M. D’ORSANT.

Je t’entends, & tu n’as pas besoin de t’expliquer. (À M. de Bourval.) Allons, mon ami, imitez-moi, je donne tout mon bien à mon neveu ; accordez-lui Mademoiselle de S. Edme, vous remplirez entierement les volontés de son pere.

M. DE BOURVAL, bas à Monsieur D’Orsant.

Mais vous savez…

M. D’ORSANT.

C’étoit des desirs & non pas de l’amour que vous aviez, & vous retrouverez aisément avec une autre, ce que vous perdez avec elle.

M. DE BOURVAL, bas.

Paix donc.

M. D’ORSANT.

Cette épreuve étoit folle, je vous l’avois prédit.

M. DE BOURVAL.

J’en conviens à présent.

M. D’ORSANT.

Consentez de bonne grace.

M. DE BOURVAL.

Allons, soyez heureux, & j’en serai charmé.

Le CHEVALIER.

Ah, Monsieur ! Ah, mon oncle ! Ah, Mademoiselle ! (Il les embrasse tous.)

M. D’ORSANT, souriant.

Nous faisons des heureux, mon ami, nous le devenons nous-mêmes, n’est-ce pas ?

M. DE BOURVAL.

Oui, oui ; mais mon ami, est un grand fripon. (Ils sortent tous.)


Fin du trente-neuvième Proverbe.
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Explication du Proverbe :

39. Il bat les buissons, & les autres prennent les oiseaux.