Quelques observations sur une averse d'injures à moi adressées par quelques savants défenseurs des bons principes

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Quelques Observations sur une Averse d’injures à moi adressées par quelques savants Défenseurs des bons principes.




Montréal 27 Août 1873.

Mes deux dernières brochures ont provoqué de terribles colères. Je vois que l’on se sent plus atteint qu’on ne veut bien l’avouer. Deux anonymes m’attaquent avec une violence dont on n’a pas encore eu d’exemple en Canada. L’un s’intitule Piquefort et fait ainsi sa propre satire en toute naïveté, car ce n’est ni avec ce style ni avec ce calibre d’esprit que l’on pique les autres. Je ne me suis jamais senti si peu piqué. L’autre se nomme Luigi, mais il s’appelle Légion comme le démon de l’Évangile, car ils sont plusieurs, dont un très huppé de couleur et de position, homme très vain, donc de peu de tête. Au reste il fallait bien une collaboration car je ne connais pas d’homme qui eût pu seul inventer pareil dévergondage d’injures aussi plates et d’expressions aussi sales.

Je ne puis clairement pas entrer en lutte avec des gens qui paraissent avoir honte d’eux-mêmes puisqu’ils ne se nomment pas. Certaines natures se jugent elles-mêmes d’instinct. Par quel bout pourrais-je prendre ces Thersites qui ne gardent l’anonyme que pour se permettre impunément le plus brutal langage des halles ?

Je n’ai certes jamais cru que l’on ne pouvait pas me répondre ; mais si quelque chose pouvait me suggérer cette idée, ce serait bien la prodigieuse saturnale d’impertinences et de mots sales que l’on vient de me servir.

Si mes brochures n’en valaient pas la peine, pourquoi une réponse ? Et si la réponse était nécessaire pourquoi ne pas agir en hommes sérieux et convaincus au lieu de me lancer des pierres en se cachant derrière une haie ?

Comment ! Voilà deux hommes qui affirment vouloir défendre la religion et qui ont honte de le faire à visage découvert ! Auraient-ils donc honte de se proclamer ses défenseurs ? Probablement non. Pourquoi donc ne se nomment-ils pas ? Nécessairement parcequ’ils ont honte de ce qu’ils disent. Donc ils ont honte d’eux-mêmes. Alors je m’explique leur masque. Quel besoin la religion a-t-elle de pareils défenseurs qui se cachent pour parler ? Je sais bien ce que des gens sérieux peuvent me dire, mais je ne savais pas jusqu’où les défenseurs des bons principes pouvaient aller en fait d’indécence, une fois masqués.

De ces masques je ne puis tenir d’autre compte que de publier leurs étonnantes crudités de langage. Les honnêtes gens verront ce qui peut tenir de fiel dans l’esprit et le cœur des soi-disant remparts de la religion.

Luigi parle avec complaisance de la « masse putride que j’ai vomie. » Je vais en échange publier les suprêmes élégances de style de cette plume facile et distinguée. Je les prends dans l’ordre où je les trouve, et pour abréger, je ne cite de la phrase que l’injure qu’elle contient. Je demande pardon aux personnes bien élevées de leur faire peut-être soulever le cœur, mais je copie textuellement.

Voici donc quelques échantillons du style raffiné des deux braves qui m’insultent sous leur masque en m’offrant leurs leçons de savoir vivre.


« M. Dessaulles finira par dégobiller sans cérémonie en pleine place publique,…

« On conçoit que vous ne trouviez pas mauvais que l’homme se permette quelquefois de marcher à quatre pattes.

« Pour qui connaît ce merle…

« En se cuirassant de cent épaisseurs d’ignorance.

« Il jette tout cela dans un effroyable pêle-mêle, sans autre ciment qu’une bave insolente…

« Il y a là-dedans des bêtises et des énormités en si grand nombre que cinquante paires de bœufs ne les porteraient pas.

« Vos stupidités sacrilèges…

« Un gamin qui insulte sur la rue…

« Vous l’avez bêtement faite, cette grande guerre ecclésiastique… Oui, bêtement est le mot propre.

« Quant au fond, elle sera tout aussi bête…

« Vous êtes le plus fameux farceur que je connaisse.

« L’Église a décrotté tous vos pareils… Vous nous faites l’effet d’une hideuse momie d’Égypte.

« Je vous avouerai qu’un oisillon de votre espèce…

« Peut-on rien imaginer de plus orgueilleusement bête ?

« En effet, plus on est stupide, moins on comprend…

« Votre théologie est bonne pour les veaux…

« Blasphémateur insigne ou superbe idiot !…

« Vous êtes un fourbe fieffé et un insigne calomniateur…

« Hypocrite : Vous ne sauriez être trop couvert de mépris !

« Vous répétez ce stupide blasphème…

« Vous ne devez guère avoir le droit en estime si l’on on juge par la propension que vous avez à aller de travers.

« Vous n’êtes qu’un sot qui n’a pas eu la sagesse de se taire…

« Impie et mille fois sacrilège !

« On vous forcerait à renifler tout autre chose que le pot aux roses…

« Vous me faites pitié par votre phénoménale ignorance…

« Vous seriez payé pour radoter que vous ne feriez pas mieux.

« Savantissime, savantifiant et savantifié M. Dessaulles ! (Ceci n’est pas du cru, c’est copié d’un article de La Patrie, de M. de la Ponterie.)

« Avoir à causer avec un cuistre tel que vous…

« Il s’est rangé parmi les animaux et leur est devenu semblable…

« Les inspirations qui vous viennent du ventre ou d’un cerveau détraqué…

« Avec la brutalité malséante d’un valet mal appris…

« Vous allez être obligé de vous mordre les lèvres de dépit. J’allais dire les babines tant vous paraissez avoir horreur de parler bon sens et vérité.

Vous êtes un fourbe ou un imbécile.

« L’orgueil abêtit et démonilie.

« Cet immense orgueil… imprime sur le front rétréci de votre chétive petite personne un caractère ignominieux de laideur, de malice et de sottise cultivée qui provoque un immense et indéfinissable dégoût.

« L’Église vous a-t-elle enlevé, vous, le bijou des bijoux ?

« Vous êtes si ignorant que vous n’avez pas même le triste et honteux mérite de tirer de votre propre fonds les énormes bêtises… qui servent de pâture aux intelligences étiques et dévoyées de l’Institut Canadien.

« Vous faites l’Église à l’image de votre cœur, cloaque où grouillent toutes les basses convoitises…

« On vous entendra vous proclamer vertueux en même temps que vous vous vautrerez dans cette fange.

« Si vous voulez vivre comme Bob et Rouget dans la prairie…

« Qu’avez-vous donc à tant japper ?

« Vous êtes le seul très chétif représentant de l’hydre révolutionnaire.

« Inspiré par le diable, vous aboyez contre l’Église…

« Menteur fieffé ! Calomniateur insigne !

« Les affreuses saturnales de la révolution… n’ont enrichi que certains particuliers, rapaces comme vous

« Vous, incomparable M. Dessaulles, qui désirez prendre de l’embonpoint en mangeant le bien d’autrui, vous ne jappez contre l’Église… que pour voir enfin vos grossiers désirs accomplis.

« On ne peut s’empêcher de lever les épaules de dégoût quand on vous entend dire avec tout l’aplomb que donnent l’ignorance crasse, la mauvaise foi et l’impiété sans vergogne, que jamais la rapacité du clergé n’a connu de bornes…

« Tartuffe incarné !

« Ô bêtise humaine !

« On ne saurait reconnaître dans votre chétif individu qu’un pauvre sire travaillé d’une maladie de cervelle et qui grignote les saletés (je suppose le mot, car il est passé dans la brochure) de l’Institut.

« Vous avouerez, M. Dessaulles, si toutefois il y a dans votre cervelle quelque fissure qui permette au bon sens d’y pénétrer… Cependant, tout balourd fieffé que vous êtes…

« À la page 91 de votre abominable pamphlet… vous laissez couler de votre plume ces paroles grossières, mensongères et boueuses…

« Il faut être un étourneau de votre espèce pour parler avec cette outrecuidance.

« Vous possédez l’histoire ecclésiastique comme vous possédez le français, la grammaire et la syntaxe ; c’est-à-dire que vous n’en savez rien du tout. D’une ignorance fabuleuse, vous singez l’érudit.

« Ce qui vous accuse non-seulement d’ignorance, mais d’imbécillité peu commune, c’est que vous faites les auteurs que vous citez plus bêtes qu’ils ne sont.

« Cette rage satanique qui vous pousse à vous ruer, comme un Vandale ivre, sur tout ce qui tend à brider vos passions, et surtout votre immense orgueil…

« Peut-être, cependant, que la bêtise vous excusera devant Dieu.

« Quelqu’un… a trouvé que votre honorable individualité exprimait une valeur numérique égale à la millième partie de l’échine de la bête de l’Apocalypse y compris un petit bout de la queue.

« Vous n’avez pas assez d’esprit pour donner quelque vraisemblance à vos mensonges.

« Il faut-être ignorant comme on l’est à notre époque pour avoir inventé cette bêtise de la souveraineté du peuple.

« Partout où vos pareils ont réussi à se rendre maîtres de l’éducation de la jeunesse il s’est échappé des flancs maudits de leurs institutions une engeance stupide et féroce qui n’a su que se gorger de sang et se vautrer dans la plus hideuse de toutes les fanges.

« Pour vous M. Dessaulles, qui saisissez d’autant moins les choses qu’elles sont plus intelligibles…

« Tous vos écrits ne donneraient pas au récipient la millième partie d’une once de sens-commun.

« Vous accumulez injures sur injures, calomnies sur calomnies ; vous entassez ordures sur ordures… Vous traitez le Pape, les Évêques, les prêtres et les religieuses, de fainéants et de misérables. Et puis après avoir sali de votre bave immonde tout ce qu’il y a de plus sacré sur la terre, vous venez prêcher la charité chrétienne ! Est-ce donc ainsi qu’on procède quand on est autre chose qu’un Tartuffe raffiné ? Quand donc un seul jet de pure lumière pénètrera-t-il dans votre esprit dépravé, et vous fera-t-il au moins soupçonner que tous vos écrits ne sont qu’un verbiage incohérent, un radotage sacrilège !

« Chétif putois ! vous tentez d’imprégner l’Église de votre odeur de putréfaction.

« On sait d’avance ce que votre haine et la dépravation de votre esprit peuvent exagérer et inventer en pareille matière ; mais ce qu’on ne comprend pas, c’est que, nourrissant dans la boue de votre cœur d’aussi criminels desseins, vous ne cessez de vous vanter de modération, de justice et de charité.

« Aveuglé par les émanations impures du fruit de l’abyme, vous n’écrivez qu’en haine de la vérité révélée. Vos reproches… ont pour but de salir et d’étouffer dans la boue ceux à qui ils s’adressent.

« Votre second pamphlet n’est que la folie à cheval sur l’absurde.

« Ce qui montre on ne peut mieux votre phénoménale ignorance de tout ce dont vous parlez…

« Vous qui ne savez que vomir de très grossiers outrages à l’adresse de tout ce qu’il y a de plus vénérable…

« L’Évangile défend même de saluer les hommes de votre espèce.

« La conclusion à tirer… c’est que je n’ai rien exagéré en affirmant que cinquante paires de bœufs ne porteraient pas les bévues et les énormités que votre brochure contient. Vous êtes un ignorant fieffé ! !


Voici maintenant quelques-unes des aménités du Piquefort.


« Écrivailleur sans style ni grammaire…

« Il ne sait ni la grammaire, ni la littérature, ni l’histoire, ni autre chose ! C’est un énergumène, voilà tout ! C’est une intelligence incomplète !

« M. Dessaulles est la poissarde de l’Institut Canadien… Constatons la profondeur de son aberration intellectuelle et morale.

« Oui, l’énergumène s’est choisi pour ennemie l’Église catholique.

« Ces hommes (Peyrat, Michelet, Quinet, Vacherot) n’ont pas (comme lui) le ridicule de l’incapacité totale.

« M. Dessaulles est de la race des traîtres et des sots ; pamphlétaire haineux et menteur…

« C’est au service du mensonge que M. Dessaulles a engagé sa parole… Où donc a-t-il puisé ce goût pour le mensonge ?

« On ne saurait concevoir une haine plus invétérée et plus stupide en même temps. C’est le premier canadien-français qui, à la honte de notre race, soit arrivé à cet excès, voisin de la démence.

« Tous ses écrits sont des explosions de cette haine…

« Le jargon qu’il a fait entendre a révélé toute son ignorance des belles-lettres.

« La postérité sera sévère à l’égard de ce pygmée qui passe sa vie à diffamer le catholicisme et à réhabiliter les scélérats.

« Quel bagage littéraire ! Et que cet homme nous fait pitié. Il n’y a dans tout ce fatras ni esprit, ni science, ni style. Un seul mot peut qualifier justement cet entassement d’inepties et de mensonges, c’est plat.

« M. Dessaulles se perd dans la fange, la fange du dénigrement et du mensonge.

« M. Dessaulles a le caractère distinctif des vrais hypocrites. »


J’en laisse et des meilleures.

Voilà l’intelligente espèce qui vient donner aux autres des leçons de style !

Voilà le bon ton de cette sainte cohorte toute imprégnée de bons principes !

Voilà comme les zélés défenseurs de la religion se montrent pleins de sa mansuétude et de sa charité !

Voilà l’école ultramontaine locale dans tout l’éclat de sa science et de sa vertu !

Voilà les saintes gens qui s’affirment être selon le cœur de Jésus ! Quelle race, Grand Dieu ! Ces marchands de religion en sont la plaie au lieu de la défendre.

Combien ce religieux pamphlet va grandir la réputation du clergé canadien à l’étranger, et donner une haute idée de l’instruction qu’il reçoit ! !

On n’a pas indiqué une seule erreur de fait, une seule citation inexacte dans mes brochures. On n’a pas osé aborder cela ! Comme je l’avais annoncé d’avance on ne m’a pas dérangé d’une ligne sur ce que j’ai dit. Et c’est précisément parce que l’on sentait ne le pouvoir faire que l’on me traite de valet mal appris, de superbe idiot, de sot, d’imbécile, de bête, de balourd fieffé, de cuistre, de stupide menteur, de Tartuffe incarné, de misérable impie, de pamphlétaire haineux, de blasphémateur stupide, de défenseur des scélérats, d’énergumène, d’ignorant fieffé, de calomniateur insigne, de chétif putois, et enfin de poissarde ! !

Voilà les raisonnements que l’on m’a servis, probablement parceque ce sont les seuls qui soient à la hauteur de l’esprit de la sainte espèce ! On a aussi audacieusement falsifié ce que j’ai dit, probablement pour faire plaisir à la religion.

Ces hommes ont-ils vraiment espéré que je descendrais jusqu’à eux ? Je suis sûr que le public éclairé me désapprouverait de le faire. S’ils s’étaient nommés, auraient-ils pu descendre à pareille grossièreté d’expression ? Il est bien évident que c’est pour n’être pas retenus par les lois de la décence qu’ils ont gardé l’anonyme. Ils ont calculé que ne pouvant, moi, parler comme eux sous mon nom, ils auraient le dernier mot. « Plus nous l’insulterons moins il pourra répondre ! »… Voilà l’honnête calcul de l’honnête engeance ! Je laisse volontiers au public l’appréciation de cette tactique de tripot.

D’ailleurs je ne puis me sentir insulté par ces saletés !

Même si ces honteux anonymes s’étaient nommés, j’avais pleinement le droit, après pareil dévergondage de plume, de repousser tout contact avec eux. Quand il plaît à quelqu’un de se faire, par exemple, palefrenier de sentiment et de langage, un homme bien élevé n’est pas tenu de lutter d’injures avec lui. Celui qui descend à ce rôle, fût-il habillé de violet, ne doit s’attendre qu’au salut du dédain.

Et si ces deux anonymes se nomment plus tard, ce qu’ils n’oseront probablement pas faire, ils m’ont donné le droit de les informer tranquillement que je n’ai pas l’habitude de frayer avec les gens qui ne peuvent s’élever au-dessus du polissonnage de carrefour, et qui adoptent les allures et les expressions des goujats.

Au reste, j’éprouve un vrai plaisir à voir que l’on n’ait pu me répondre qu’avec une telle masse de plates injures. Je ne me sens nullement atteint par ce langage brutal. Le seul moyen de m’atteindre c’est de montrer où et comment j’ai essayé de tromper mes lecteurs. Je n’ai fait que rire à gorge déployée de la nullité de ces écrivains qui ne sont pas même capables d’habiller une injure et qui prennent une saleté pour un mot piquant.

Mais je ne dois pas oublier un fait assez important. Mgr. de Montréal a défendu à qui que ce fût dans son diocèse de garder ma première brochure à moins que ce ne fût pour la réfuter avec sa permission. La défense n’existait clairement pas d’une manière régulière pour les fidèles, puisque la circulaire n’a paru que dans la Minerve et n’a été lue dans aucune chaire. Mais comme elle a été expédiée au clergé, ses membres étaient tenus de l’observer. Luigi a donc du obtenir la permission de me réfuter. Mgr. de Montréal approuve-t-il les inconcevables écarts de langage du savant homme qui n’a adopté ce style que parce qu’il n’est pas de force à réfuter personne ? Sa Grandeur est-elle vraiment satisfaite d’une réfutation qui n’a pas touché une seule des choses importantes que j’ai dites, et qui a falsifié les moins importantes pour trouver quelque chose à dire ? Si oui, il me semble que l’on est satisfait de bien peu quand il s’agit de ce que l’on prétend être l’honneur de la religion. Si Sa Grandeur admire une réfutation qui n’a rien réfuté, je la félicite du bonheur de son choix d’un défenseur.

« Gouverner c’est choisir, » a dit un puissant despote. Donc choisir mal c’est gouverner mal. Comme Sa Grandeur a choisi puisqu’elle se le pouvait permettre, je comprends que quelques prêtres soient consternés de la science de gouvernement qui se manifeste ici.

Je ne me commettrai donc pas avec le vilain masque que Sa Grandeur a choisi, ni avec l’autre masque d’en bas qui s’est choisi lui-même par pur esprit d’humilité sans doute.

Comment pourrais-je descendre au vil langage que j’ai cité et qui est le seul que ces illustres paraissent cultiver ?

Qu’un homme sérieux se présente sous son nom et écrive comme les gens bien élevés doivent le faire, je tiendrai mon engagement tel que formulé. Ce n’est pas moi qui craint de lutter visière levée ! Et il est bien remarquable que ce soient les gens qui prétendent couvrir la religion de leur corps qui n’osent pas se nommer !

Ainsi donc, devant les deux sales plumes dont il m’a fallu dévoiler la bassesse, et la nullité comme savoir, le public me permettra, j’espère, de me retirer avec la même horreur instinctive que ressentirait une femme de bon ton qu’un matelot ivre voudrait embrasser.

J’offre donc à l’illustre cohorte la plus sincère expression de mon dédain.


L. A. DESSAULLES.