Questions sur les miracles/Édition Garnier/Conclusion

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Œuvres complètes de VoltaireGarniertome 25 (p. 449-450).

CONCLUSION.

Voilà le récit complet de tout ce qu’on a écrit depuis peu sur les miracles. L’éditeur[1], pénétré d’une foi vive, n’a pas craint de rapporter toutes les objections, qui se réduisent en poussière devant nos vérités sublimes. Si M. Needham est un ignorant, cela ne fait aucun tord à ces vérités. Il y a même lieu d’espérer que M. le comte de Hess-Priest-Craft, et madame la comtesse, se convertiront ; que M. Jean-Jacques rentrera au giron ; que M. le proposant Théro ne proposera plus de difficultés ; que M. Covelle et Mlle Ferbot contiueront toujours d’édifier le monde chrétien, et qu’enfin M. Beaudinet ne contestera plus aux vénérables compagnies de Moutier-Travers et de Boveresse le droit d’excommunier. condamner, anathématiser qui bon leur semblera : ce droit étant divinement attaché à leur divin ministère. Nous espérons même que non-seulement ces savants hommes feront des miracles, mais qu’ils feront pendre tous ceux qui ne les croiront pas. Amen !


fin des questions sur les miracles.

  1. Voltaire lui-même, quoi qu’il en dise dans sa lettre du 3 janvier 1767, à d’Argental. (Cl.)