Recueil général et complet des fabliaux des 13e et 14e siècles/NotesVariantesTome1

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Notes et Variantes du premier volume, Texte établi par Anatole de Montaiglon et Gaston RaynaudLibrairie des BibliophilesTome II (p. 269-308).

NOTES ET VARIANTES

DU PREMIER VOLUME


Les mots marqués de l’astérisque sont des corrections faites aux manuscrits.


I. — Des .ii. Bordeors ribauz, p. 1.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 19152, fol. 69 vo à 70 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 837, fol. 213 vo à 214 ro.


Le ms. 354 de Berne contient ce fabliau sous le titre de : « Li esbaubismanz lecheor ».


Publié d’abord par B. de Roquefort, De l’état de la Poésie françoise, 1815, p. 290-305, d’après le ms. A. — Publié ensuite comme inédit par A. C. M. Robert, de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, Fabliaux inédits, 1834, p. 16-26, et par Achille Jubinal, Œuvres complètes de Rutebeuf, 2e éd., 1875, III, 2-14, d’après le ms. A ; donné en extrait par Legrand d’Aussy, éd. Renouard, II, 369-892.

Le ms. B porte comme titre : « La gengle au ribaut ».


Vers 8 — Com tu es. B, Vez comme es.

9 — * gaagnaige. A, gaaigne.

11 — bones. B, beles.

14 — cuit. B, croi.

19 — Tu. B, Qui.

22 — un cureur. A, une uevre. B, une oevre. C’est évidemment le sens d’œuvre qu’il faut adopter comme leçon.

24 — d’amone, leçon de Robert. A, d’aucone. B, d’aucune, qui est la bonne leçon.

27 — Lechieres. B, Et lechier.

29 — Cils homs, com. B, Com cils homs.

30 — robe. B, cote.

31 — N’a u. B, N’aura.

32 — Or esgardez. B, Veez or en.

35 — quant tel. A, quant que. B, quanques.

39 — bone œuvre. B, oevre bons.

40 — * Tu sanbles un. A, Tu sanble un. B, Ainz es uns ors. — bouvieis. A, B, bouviers.

42 — un meneur. B, meneres.

43 — Miels. B, Molt miels. — faces. B, fez.

46 — Diex t’aïst. B, t’aïst Diex. — s’onques tu as, lisez s’onques tuas. B, se tu tuas.

50 — Pour Dé. B, Pour ce.

53 — repondre. B, respondre.

54 — on. B, l’en.

58 — conter. B, chanter.

63 — et, lisez ou.

65 — B, Chanter el monde n’i a tel.

66 — On remarquera que, dans l’énumération des chansons de geste, la plaisanterie consiste à emprunter à deux chansons différentes les éléments de deux nouveaux titres combinés deux à deux. Ici « Guillaume au tinel » est une allusion à « Guillaume au cort nez ».

68 — « Renoart au cort nés », allusion à « Renoart au tinel ».

69 — com. B, quant.

70 — d’Aie. B, d’Aien. — « Aïe de Nanteuil », allusion au roman d’« Aïe d’Avignon ».

72 — Garins. A, B, Garnier, qui est la bonne leçon. — « Garnier d’Avignon », allusion à « Garnier de Nanteuil ».

74 — « Guyon d’Aleschans », allusion à « Guy de Bourgogne ».

75-76 — Manquent dans B. — « Vivien de Bourgogne », allusion à un roman perdu portant le titre de « Vivien d’Aleschans », qui a dû précéder la « Chevalerie Vivien » et « Aliscans », rattaché plus tard à la Geste de Guillaume au court nez.

76 — « Bernart de Saisoigne », allusion à « Bernard de Brabant », personnage de la maison de Monglane, héros d’une chanson perdue. Cf. G. Paris. Hist. poét. de Charlemagne, p. 79.

77 — Guiteclin. B, Guidequin. — « Guiteclin de Brebant », allusion à « Guiteclin de Saisoigne », c’est-à-dire à la « Chanson des Saxons ».

78 — « Ogier de Montauban », allusion à la chanson d’« Ogier le Danois ».

79-98 — Manquent dans B.

80 — « Renaut le Danois », allusion à « Renaud de Montauban ».

85-86 — « Gauvain et Kex », personnages des romans de la Table ronde, qui se prennent ici mutuellement leur épithète ordinaire.

87 — « Perceval de Blois », allusion à « Perceval le Galois ».

88 — « Pertenoble le Galois », allusion à « Partenopeus de Blois ».

95 — Allusion au roman de « Flore et Blanchefleur ».

98 — « Tibaut de Viane », allusion à « Thibaut d’Aspremont », chanson de geste perdue aujourd’hui et que ce passage nous révèle.

99 — « Girart d’Aspremont », allusion à « Girart de Viane ».

100 — n’est. B, n’a.

102 — Grant despit ai com, B, Si ai desdaing quant.

107 — recouvriers. A, B, recouvrier.

110 — Se de ma main voloie ovrer. B, Se je m’en voloie à ovrer.

112 — Entre le vers 112 et le vers 113, le ms. B donne les 16 vers suivants, qui répètent avec des différences les vers 79-98 du ms. A :

Mès de chanter n’ai ore cure.
Si sai de romanz d’aventure
Qui sont à oïr delitable ;
Je sai de la roonde table,
De G. (Gauvin) sai, le mal parlier,
Et de Keu, le bon chevalier ;
Si sai de Percheval del bois.
Et de sire Yvain le Galois
Sai je plus de .lx. lesses.
Et tu, chetis, morir te lesses
De mauvestié et de perece.
En tout le monde n’a proece
De qoi tu te puisses vanter.
Mès je sai aussi bien chanter
Et en romanz et en latin
Ausi au soir comme au matin.

113 — à. B, en.

115 — D’ues friz. B, Desus.

126 — B, En ceste monde n’a nule riens.

133 — nel lairai que ne vos. B, ne lairai que ne te.

134 — une. B, tel.

135 — grantz, lisez granz.

136 — fax, lisez fox. — B, Et tu, que fez, di, folz noiens. — Le ms. B ajoute après ce vers :

Bien pert que tu es fols naïs ;
Que quiers tu donc en cest païs ?

137 — Tu ne sai pas, lisez Tu ne sez pas. B, Quant tu ne sez.

138 — force. A, B, toz les.

140 — Trenchefonde, lisez Tranche-fonde.

141-142 — Ces deux vers sont intervertis dans B. — On lit dans A : Gros-groig, poig.

142 — B, Qui assomme le buef del poing.

143-144 — Ces deux vers sont intervertis dans B. — Trenche-fer. A, Tranche-fer. — B, Et Runge-fer et Trenche-foie.

144 — qu’il, lisez que il.

145 — B, Et Mache-buignet et Guinant.

150 — pour, lisez par.

151 — ici. B, ceens.

152 — B, Certes l’en te devroit tant batre.

156 — por, lisez par. — * bouton. A, vouton. B, voton, qui n’a pas de sens.

158 — vuidéor. B, humeor. — brouet, lisez broet.

159 — humerre. B, vuideor.

160 — poi se tient. B, petitet.

161 — pas, lisez por.

165 — sur, lisez sor. — main, lisez mein. — B, Qui sur chetif homme met main.

167 — somes. B, savons.

171 — Fu de ci. B, Or t’en va.

173 — grosse. B, grant.

175 — par, lisez por.

176 — Nos. B, Quar.

177 — À partir de ce vers, la version du ms. B est toute différente de celle du ms. A, et a été publiée dans le second volume de cette édition (p. 257-263) sous le titre de « La Contregengle ». Nous n’avons donc plus à nous occuper ici que des corrections à faire au ms. A.

186 — beaux, lisez beax.

187 — * haute ; ms., hautes.

190 — * mal parliers ; ms., mentéors.

191 — cointereax, lisez cointerax ; — * mentéors ; ms., mal parliers.

197 — cueur, lisez cuer.

198 — sès, lisez sez.

200 — Sès, lisez Sez.

205 — jongleres, lisez jugleres.

215 — arrumaire, lisez artumaire.

218 — vueil, lisez vueill.

221 — prudhomes, lisez preudhomes.

223 — Tous les noms que nous voyons donner dans ce fabliau à des seigneurs ou à des sergents avaient peut-être pour les auditeurs du temps une application personnelle.

226 — Tosjors, lisez Tozjors.

234 — connois, lisez conois.

236 — vaincu, lisez veincu.

238 — tosjors, lisez tozjorz.

242 et 252 — coup, lisez cop.

246 — conois dusqu’à, lisez connois jusqu’à.

248 — connoi, lisez connois.

253 — Arrache, lisez Errache.

261-262 — Ces deux vers sont intervertis à tort. — Quauquelin, lisez Gauquelin.

263 — Funde, lisez Fonde.

264 — tos les bons sirjans, lisez toz les bons serjans.

267 — tan, lisez tant.

269 — sont plus, lisez plus sont.

272 — Hotte, lisez Hote.

273 — Torne-Enfine, lisez Torne-en-fui.

284 — * beax ; ms., beau.

289-298 — Tous les fabliaux dont parle ici notre trouvère sont connus ; celui de « Dame Erme », qu’on ne connaît pas sous ce nom, n’est autre que « le Villain de Bailleul ».

292 — els, lisez elz.

306-319 — Les chansons de geste et les héros d’épopée que cite notre auteur sont dans la mémoire de tous : Berthe aux grands pieds, les Loherains, la Chanson de Roland et autres poëmes du cycle carolingien ; Ogier le Danois, les Quatre Fils Aymon, le Couronnement Looïs, Beuve de Comarchis, Foulques de Candie, le Moniage Rainouart, etc.

331 — Ne parle, lisez Ne parler.

336 — Le ms. porte « noz parole » ; pour la régularité du vers, il vaut mieux lire no parole.


II. — Des trois Boçus, p. 13.
Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 234 ; lisez fol. 238.

Publié par Barbazan, II, 125 ; par Méon, III, 245-254 ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, IV, app. 27-30, et traduit par Legrand d’Aussy, IV, 257-263.


Vers 83 — deffendu, lisez desfendu.

105 — Ez-vos, lisez Ez-vous.

118 — Es-vous, lisez Ez-vous.

167 — arrière, lisez arrier.

227 — Jel, lisez Tel.

230 — * fust ; ms., fus.

262 — grand, lisez grant.

265 — durement ; lisez duremant.

Ce fabliau se retrouve dans Straparole, Nuit V, nouv. 3. Cf. Loiseleur Deslongchamps, Essai sur les fables indiennes, p. 157, et Straparole, éd. Jannet, I, xxviij.


III. Du vair Palefroi, p. 24.
Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 348 vo à 355 ro.

Publié par Méon, I, 164-208, et traduit par Legrand d’Aussy, IV, 220-235.


Vers 26 — cueurs, lisez cuers.

38 — pourrez, lisez porrez.

39 — Champaigne, lisez Champaingne.

44 — proesce, lisez proece.

51 — preudome, lisez preudomme.

52 — some, lisez somme. De même pour un certain nombre d’autres mots de ce fabliau qui, écrits avec une seule m, en ont deux dans le ms.

147 — faisoit, lisez fesoit.

194 — convenoit, lisez couvenoit.

226 — deffere, lisez desfere.

236 — Ou soit à joie, ou soit à rage, lisez Ou tort à joie, ou tort à rage.

243 — convoite, lisez couvoite.

255 — suis, lisez sui.

389 — accordast, lisez acordast.

419 — vuet, lisez veut.

420 — promettre, lisez prometre.

438 — oncle, lisez oncles.

456 — senz, lisez sanz.

463 et 466 — convenant, lisez couvenant.

482 — l’acoitiez, lisez la coitiez.

487 — Galardon, « Gallardon », petite ville de la Beauce (Eure-et-Loir, arr. de Chartres).

497 — Guillaume, lisez Guillaumes pour la mesure du vers.

502 — eslirre, lisez eslire.

539 — aparcevoir, lisez apercevoir.

582 — preudom, lisez preudomme, qui dans la phrase est au régime.

613 — ceste afere, lisez cest afere.

635 — convoitise, lisez couvoitise.

640 — grans avoir, lisez granz avoirs.

698 — sans, lisez sanz.

720 — effraée, lisez esfraée.

730 — effroiz, lisez esfroiz.

789 — elle, lisez ele.

792 — * Là-sus ; ms. Lais, qu’il faut peut-être mieux lire Laiens.

803 — besoigne, lisez besoingne.

804 — pardoigne, lisez pardoingne.

835 — sans, lisez sanz.

898 — deffere, lisez desfere.

902 — grand, lisez grant.

943 — jor, lisez jors.

963 — Le vers est faux ; il faut corriger : li amena.

1020 — Vincestre, « Winchester », ville d’Angleterre, comté de Hampshire.

1107 — alé, lisez alez.

1119 — sait, lisez set.

1138 — fu, lisez fust.

1141 — aille, lisez j’aille.

1151 — poterne, lisez posterne.

1161 — garnemens, lisez garnemenz.

1215 — Besié, lisez Besie, pour la mesure du vers.

1286 — effroi, lisez esfroi.

1297 — meffet, lisez mesfet.

1306 — deffet, lisez desfet.

1322 — convenables, lisez couvenables.

Imbert a imité ce fabliau.


IV. — Des trois Avugles de Compiengne, p. 70.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 73 vo à 75 ro.

B. — Paris, » Bibl. nat., » Mss. fr.» 1593, fol. 103 ro à 107 ro.

C. — Paris, » Bibl. nat., » Mss. fr.» 12,603, fol. 240 vo à 242 vo.

T. — Fragment trouvé dans la Bibl. de Troyes, aujourd’hui à la Bibl. nat., comprenant seulement les vers 151-293.


Il y a dans B, C et T des différences d’orthographe trop nombreuses et trop insignifiantes pour être données.

Publié par Barbazan, III, 68 ; par Méon, III, 398-408, d’après le ms. A ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, III, app. 5-9, et analysé par Legrand d’Aussy, III, 49–57.


Vers 1-5 — B :

Une aventure conterai
D’ou le fablel vos en dirai.
Je tien le menestrel molt sage
Qui en trover met son usage
Quant il dit fabliaus et contes.

On lit dans C :

Une matere conterai
Dont le flabel vous dirai.
Je tieng le menestrel à sage
Qui en trouver met son usage
Dont on fait fabliaus et contes.

6 — dus, devant. B, rois et devant. C, rois, dus et.

7 — B, Fabliaus sont bon à raconter.

8 — mesconter. B, C, oblier.

9 — meffet. A, mesfet.

10 — Cortebarbe. C, Cointebarbe. — a cest fablel. B, a ce fablel. C, a cestui.

11 — B, Je croi molt bien qui l’en soveigne.

14 — B, Entr’aus .III. nul garson n’avoient. C, Entr’aus .III. .I. garchon n’avoient.

19 — furent. B, yerent.

21 — aloient. B, C, venoient. — Senlis. C, Saint Lis.

22 — qui venoit. B, C, revenoit.

24 — sommier. B, garson.

25 — Et bel. B, C, .I. bel.

26 — vint. B, vit. C, vient.

27 — C, « grant » manque. — embleüre, lisez ambleüre.

28 — vit. C. voit.

29 — B, Lors se pensa c’a nus envoie. C, Lors se pensa qu’aucuns en voie.

30 — la. C, lor.

31 — El cors. B, Ançois.

34 — Erraument. B, Maintenant.

38 — erraument. B, C, maintenant.

39 — falordant. B, faunoient. C, ambousant.

40 — Vez ici. B, Vez vos ci. C, Vés ci.

42 — Croix, lisez Croiz.

43 — Fet chascuns. B, Font il que. C, Dist chascuns.

45 — B, C, Atant li clers ansus se part.

46 — * veoir. A, vir, forme contracte de veïr. — B, Et dit qu’il verra lor depart. C, Dist que veïr veut lor depart.

47 — Esraument. B, Maintenant.

48 — B, Tant qu’il oy et entendi. C, Cil qui oï et entendi.

49 — B, Ce que li avugle disoient. C, Quanque li avule disoient.

50 — B, Et que antr’aus .III. devisoient.

52 — B, « or » manque. — or mie. C, mie ore.

53 — cest. B, se.

55 — Savez, « fet il. B, Je vous dirai.

57 — Grant tens. B, Grant piece. — ne. C, que ne.

58 — que chascuns s’aise. B, chacuns soit aise.

59 — plentive. B, garnie.

62 — C’or eussons. B, C, Car eüssiens.

63-64 — B :

Et si fuciens ataverné. »
À Compeigne sont retorné.

De même à peu près dans C :

Et fuissimes entavrené. »
Vers Compeingne sont retourné.

65 — lié, baut. B, baut, lié.

66 — les va adès. C, adiès les vait.

67 — dist que. B, C, dit tot.

68 — si adonc. B, C, ci atant.

69 — Dedenz la vile. B, An la vile en.

70 — C, S’oïrent et si escouterent.

71 — crioit. B, C, huchoit.

73 — B, C’est d’Auvergne, c’est de Soissons.

74 — et vin. B, pastés, leçon qui est de beaucoup préférable. — C, Cha char d’oissons et poissons.

75 — Ceens, lisez Ceenz. — B, Ci fet bon despendre son argent.

76 — Ostel i a. B, Ci a hostel.

77 — Ceens, lisez Ceenz. — B, C, Ci puet on aize herbergier.

78 — B, « part » manque.

79 — Si s’en. B, Tuit. C, Tuit .iii.

80 — Li borgois. B, Le prodome.

81 — Entendez çà. B, Sire, entendez.

83 — si. C, trop.

86 — Ce vers manque dans B, et est remplacé par le suivant, qui précède le vers 85 :

En une bele sale pointe.

De même dans C :

En une loge biele et painte.

87 — Quar nous volons. B, Si voulons nous.

88 — B, C, Li ostes pense il dient voir.

90 — aaisier. B, aseoir. — engranz, lisez en granz. Le vers manque dans C.

91 — B, En la salle qui estoit pointe.

93 — Porriez. C, Poés. — ci estre. B, estre et.

95 — Que. B, Dont.

96 — Sire. B, C, Oïl.

98 — C, « dont » manque.

99 — borgois. B, ostes.

100 — De. B, Et.

101 — Pain. C, Plais. — chapons. B, poissons.

102 — B, Et vins noviaus qui furent bons.

103-104 — B :

Puis lor fait laissus trametre
Et lor fait charbon en feu metre.

— fist. C, fait.

105 — se sont. B, C, furent.

106 — Li vallès au clerc. B, Et li vallès clers. C, Li vallès le clerc.

107 — ses chevaus. B, C, son cheval.

108 — qui moult ert. B, fu biaus et. C, fu sages et.

109 — B, Et fu vestuz molt richement. C, Biaus et vestus molt richement.

110 — moult hautement. B, cortoisement. — C, Sist avoec l’oste courtoisement.

111 — C, Au digner le matinée.

112 — au souper. B, après à la. — C, Puis au souper à la vesprée, leçon qu’il faut adopter.

115 — paticle. C, particle.

116 — B, Li .I. à l’autre vin donoit.

117 — après m’en. B, et tu me.

118 — Cis crut sor. B, Cil crut en.

119 — qu’il lor. B, que lor.

120 — Ainsi jusqu’à la. B, C, Ensis jusques à.

123 — Jusqu’au demain qu’il. B, Jusc’à demain qu’i.

125 — qu’il. B, que.

126 — Et l’ostes fu. B, Li ostes est. C, Li ostes ert.

127 — B, Et ses sergens, et si conterent.

129 — B, C, Li vallez dist : « En charité.

132 — B, Si m’aït Diex et saint Thiebaut !

133 — sols pour. B, tot pour. C, à par.

134 — De lui. B, A lui.

136 — C, Et chius i vait sans delaiier.

137 — Vint aus. C, Droit as.

138 — chascuns errant. B, tantost chacuns.

140 — Font il : « Or. C, « Or, » font il.

141 — li paierons. B, C, vous paierons.

142 — Savez, » font il, « que. B, C, Savez vos combien.

143 — dist il. B, C, fait il.

145 — Tuit troi. C, Tout droit.

147 — devant. C, desor.

148-149 — B :

Li avugle, sans contredit,
En vont l’oste arraisonnant.

150 — C, Si cuidons bien k’il soit pesans. — Ce vers manque dans B.

151 — Quar. B, Si. C, Se. T, Or. — rendez. C, donnée.

153-155 — Ces trois vers sont remplacés dans C par les cinq suivants :

Et dist li ostes : « Volentiers.
— Robert, » fait l’uns, « ces li bailliés,
Vous le vis qui veniés premiers.
— Mais vous qui veniés daarains,
Li donnés, car je n’en euc mie.

154 — baille. B, bailliez. — T, Faites tost, se li donés dont.

155 — l’a. Bé ! je n’en ai. B, l’a don, je ne l’ai. T, vous n’a, je n’en ai.

156 — Barbe florie. B, Plante florie.

157 — B, Non n’ai, mès vous l’avez, bien le sai.

158 — B, Par la cervelle Dé, non ai. C, Par le cerveille bieu, mon ai. T, Par le cervele Dieu, non ai.

159 — Liquels l’a dont ? C, Et qui là ?

161 — Dist. B, C, Fait.

162 — en longaingne puant. B, en la longaigne grant.

164 — Il li crient. B, Sire, » font il. C, A lui dient. T, Il l’escrient.

165 — Sire, moult bien. B, C, T, Car molt trés bien.

166 — Dont. B, C, T, Lors. — lor. B, la.

167 — Robers, lisez Robert. — fet l’uns, quar. B, fait il, car. T, faites, se.

168 — devant nous menez. B, devant li metez. C, devant nous metés. T, qui nous fu donnés.

169 — Vous le reçustes. B, Vous l’eüstes tot. T, Que receüstes.

170 — venez daarains. B, veniés derriens. C. veniés daarains. T, veniez daarrains.

171 — bailliez. B, C, T, donnés. — quar. B, que.

175 — lingnas. B, ligaz. C, laingnars. T, saignaz (ou sargnas).

176 — biaus, lisez biau. — à biau harnas. B, en ces biaus draz.

177 — le conte. B, cest conte.

178 — De ris. B, De rire.

180 — A l’oste. T, Cele part. — vint isnelement. B, s’en vint erremant.

181 — Se li. T, L’oste.

182 — gens, lisez genz. — ces gens. B, à ses gens. C, tel gent.

183 et 189 — Fet. B, Dit. C, T, Dist.

184 — c’ont. T, tout. — C, .X. sols que mengié que beü.

185 — fors escharnir. B, fors qu’escharnir. C, el k’escarnir.

186 — T, Mès de tout les puis garnir.

188 — le. B, C, les. — sor mon. B, à mon.

191 — L’oste respont : Moult. B, Dist li ostes : « Molt. » T, Li oste respont.

192 — entiers. B, legers.

194 — refuite. B, recite.

195 — porpenssa maintenant. T, maintenant se porpensa.

196 — la messe. T, as messes.

197 — C, Li clers tantost l’oste araisonne. T, Le bourjois tantost aresone.

198 — Ostes. B, C, Sire.

199 — dont. T, en. — dont ne connissiez. B, bien reconnoissiez. C, en le connissiés.

200 — Ces. B, Les. — croiriez. B, croiiez.

203 — Fet li borgois. B, Dist li ostes. T, Dist li bourgois.

204 — Que. B, Car. — C, Car je querrai bien…

206 — Dont dites j’en. B, Dites dont je. C, Dites que je. — j’en. T, que.

207 — B, C, A l’ostel quant je revandrai. T, Quant del moustier repairerai.

208 — Au moustier. T, Esraument.

209 — le commande. T, li otroie.

210 — ainsi. B, C, tot si. T, ausi.

211 — garçon. B, C, sergent.

212 — et qu’il troussast. B, si qu’i montast. C, et son harnas.

213 — B, Si tot com il reveigne (vers faux).

214 — B, A son oste dit que se veigne. — A l’oste. T, Au bourjois.

215 — el moustier en vont. B, C, T, au moustier s’en vont.

216 — le chancel. T, ambedoi.

217 — les .XV. sols doit. T, biax et gens estoit.

218 — doit, lisez doi.

219 — assir. B, T, seïr.

220 — B, Puis li dist : « Je n’ai pas loisir… ».

221 — dusqu’après. B, jusc’après.

223 — Je l’irai dire qu’il. B, C, Je li voiz dire que. T, Je li dirai que il.

224 — .XV. sols trestout. T, Vos .XV. sols tout.

225 — que. B, com. T, comme.

227 — Fet. T, Dist. — borgois. B, ostes. — le. T, l’en.

229 — Qui maintenant. B, La grant messe. C, Qui grant messe. T, Car grant messe.

230 — B, Li clers est venus à l’autel.

231 — bien. T, bel.

232 — estre gentiz. B, que fut gentis. C, qu’il fust gentis.

233 — C, Il n’avoit pas chiere rebourse.

234 — tret de. C, prist en. T, traist de.

235 — met. B, T, mist. C, boute.

236 — por. B, C, par.

237 — Entendez ça .I. poi. B, Or entendez .I. poi. T, Entendez .I. petit.

238 — li clerc. B, C, clerc si.

239 — je. B, si.

240 — giut, lisez giuc. — B, Je jiu ennuit en .I. ostel.

241 — B, Chiés .I. riche home qui tant vaut. C, T, Chiés .I. borgois qui forment vaut.

243 — Quar preudom. B, Vaillanz hons.

244 — cruel. B, si grant. C, molt grant. T, molt griés.

246 — B, Entr’aus que dememeniens grant feste. C, Entreus que nous meniemes feste. T, Entrues que meniiens no feste.

247 — Si qu’il. B, Car il. T, Si que. — trestoz. T, toz. — marvoiez. B, malvoiez. — Ce vers manque dans C.

248 — C, « Dieu » manque.

249 — encore li. T, c’un petit l’en.

251 — Après chanter. B, Après messe. C, Après le messe. T, Deseur son chief.

252 — Desus son chief. Et. B, Molt trés volentiers. T, Après chanter. Hé ! — Et par. C, De par.

253 — Fet. B, T, Dist. — lirai. B, dirai.

255 — Tantost. B, Si tost. — com j’aurai. C, que j’arai.

256 — clers, lisez clerc. — B, Dont en claim je bien le clerc quite.

257 — Fet. B, Dit. T, Dist. — Miex. C, B, Plus.

258 — comant. B, rant.

259 — Fet li clers. B, Di li prestres. C, Fait li prestres. — B, C, « doux » manque.

260 — à l’autel va. B, va à l’autel.

261 — Hautement. T, Esraument.

262 — Par .I. jor fu. T, Ce fu un jor.

263 — Au. C, T, C’au. — vindrent. B, T, vienent. C, vont.

265 — prendre. B, penre.

266 — borgois. C, ostes.

267 — Dusqu’à son ostel. B, Tantost à l’otel.

268 — monte, si. B, maintenant. — si va sa voie. C, si s’avoie.

269 — tantost. B, trestot.

270 — T, De revenir fu molt engrès.

271 — De. T, Pour.

272 — tout por, B, bien de.

273 — el. B, ou.

274 — devesti, lisez desvesti.

275 — que la. B, quant la. T, que grans.

277 — le livre et puis l’estole. B, le messel et l’estole. C, le livre et l’estole. T, et le livre et l’estole.

278 — Si. C, Puis.

279 — Venez avant. T, Or ça, » fait il.

280 — C, Ches paroles ne sont pas lies. T, Li bourjois l’ot, ne fu pas liez.

281 — Li borgois, ainz li. T, Tantost au prestre. — ainz li. B, ainsoiz.

281-4 — C :

Au bourgois molt forment anoie :
« Mais paiiés me tost ma monnoie.

282 — ving. B, T, vieng.

284 — marvoiez. B, malvoiez.

285 — Dist. B, T, Fait.

286 — B, C, T, Soiés cest home aidant à l’ame.

287 — de voir qu’il. B, bien que il. C, de fi k’il. — T, Bien voi que il est fourcenés.

288 — B, Veez, » fait li borgois, « veez. C, Or, » i fait li bourgeois, « veés. T, Or ois, » fait li bourgois, « oez.

289 — Com. B, Que. — or. B, C, T, ci.

290 — Por. T, A. — B, A po mes cuers do cen n’it. C, Pour poi mes cuers fors du sens n’ist.

291 — Quant. B, Qui.

292 — Je vous dirai. B, Dist li prestres. C, Fait li prestres.

293 — Fet li prestres. B, Je vos dirai. C, Je le dirai. — comment qu’il praingne. B, C, T, coi qu’il aviegne.

294 — C, De Diu tout adès vous souviegne.

295 — poez. C, pores.

296 — Le. B, Son.

297 — dire, lisez lire, qui est exigé par la rime.

298 — commence. B, C, li prist.

299-300 — Ces deux vers sont intervertis dans B et C.

302 — durement. B, C, molt forment.

303 — apele. B, en apelle.

305 — tenez. B, prenez. — C, Puis a dit : « Cestui me tenés.

306 — B, C, Je sai de fi qu’il est desvez.

311 — B, Prenez, » li prestres a dist. C, Prendéle tost, » li prestres dist.

312 — paroschiens. B, païsant.

313 — B, L’ont pris et lié de maintenant. C, 'Le vont illuec tantost prendant.

314 — trestuit tenant. B, formant tordant. C, estroit loiant.

315 — bel. B, bien.

317 — Si. B, Se. — C, « seur » manque. — son. B, le.

319 — lut. B, lit.

320 — tenoit. C, tiennent.

321 — l’esproha d’eve. B, l’esparge d’iaue. C, l’espresent d’iaue.

322 — borgois. B, prestres.

323 — Qu’à son ostel. B, Que li borjois.

324 — B, Laissiez et ne fui plus tenuz. — plus. C, mais.

325-330 — Manquent dans B.

326 — Avez estés. C, Estet avés.

328 — est et moult. C, fu molt el.

329 — qu’il fu si. C, k’ensi fu.

331 — en. B, s’en.

334 — B, Ici fenit li miens contes. C, Ensi definera son conte.

Ce fabliau, bien souvent imité, se divise en deux parties séparées par la bataille des aveugles. La première partie se retrouve dans le Scelta di facezie, dans Sacchetti (nouv. 140), dans les Serées de Bouchet, dans les Contes du sieur d’Ouville, dans Imbert, etc. ; la deuxième partie est racontée à peu près pareille dans les Facétieuses journées de Chappuis, dans la Manière d’avoir du poisson (première repue de Villon, éd. Jannet, 187-190), dans les Facetie de Poncino, dans les Nouveaux contes à rire, etc., etc.


V. — La Houce partie, p. 82.
Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837 (anc. 7218), fol. 150 ro à 152 vo.

Publié par Méon, IV, 472-485 ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, IV, app. 13 ; par Bartsch, dans sa Chrestomathie de l’ancien français, 1re éd., 274-282, et traduit par Legrand d’Aussy sous le titre de « Le Bourgeois d’Abbeville », IV, 117-124. — L’auteur de ce fabliau est non Bernard, mais Bernier, comme l’indique le vers 414.


Vers 11 — penser, lisez pensser.

12 — notre ancistier, lisez nostre ancissier.

79 — plorer, lisez plorers.

81 — convendra, lisez couvendra.

92 — besoin, lisez besoing.

204 — deffesi, lisez dessesi.

206 — enfez, lisez enfes.

238 — repaire, lisez repere.

362 — aussi, lisez ausi.

393 — monstrance, lisez moustrance.

407 — qu’ils, lisez qu’il.

409 — en, lisez à.

On retrouve ce conte dans le Novelliero italiano, dans Imbert, etc. — Il en existe une autre rédaction (Cf. notre second volume, p. 1-7).


VI. — De sire Hain et de dame Anieuse, p. 97.

Publié par Barbazan, III, 39 ; par Méon, III, 380-393, et traduit par Legrand d’Aussy, III, 175-180.


Vers 57 — Vers faux. Au lieu de « ou chien » on pourrait lire ou bien chien.

126 — Comencier, lisez Commencier. De même pour d’autres mots qui doivent prendre deux m au lieu d’une.

146 — ariere, lisez arriere.

212 — tuiel ; ms., tuuel, qu’il faut mieux lire tijuel, tijel, tigel, au sens de canon. Cf. Du Cange, sous Tigellum.

230 — vilainz, lisez vilains.

238 et 349 — Hains, lisez Hain.

269 — por, lisez par.

281-284 — Le ms. est déchiré au commencement de ces quatre vers.

291 — convient, lisez covient.

293 — destresce, lisez destrece.

302 — meffete, lisez mesfete.

322 — Allusion à « Tristan et Yseult ».

347 — mefferas, lisez mesferas.

351 — deffenge, lisez desfenge.

352 — ledange, lisez ledenge.

355 — deffenderai, lisez desfenderai.

Ce conte, sans le dénoûment, est dans les Novelle de Sacchetti. Par contre, on trouve un dénoûment semblable dans la Farce du Cuvier, la quatrième de l’Ancien Théâtre français de la Bibliothèque elzévirienne, I, 21-50.


VII. — Du Provost a l’aumuche, p. 112.

Publié par Barbazan, II, 40 ; par Méon, III, 186-190.


Vers 7 — sans, lisez sanz.

17 — fait, lisez fet.

29 — « Saint Jaque », « Saint Jacques » de Compostelle, en Galice.

64 — més, lisez mès.

85 — * fu ; ms., eu ou tu, qui n’offrent pas de sens.

94 — degouster, lisez degouter.

119 — Vers faux ; peut-être faut-il lire : Que brisiés li ont il les rains.

129 — emblers, lisez embler.


VIII. — De la Borgoise d’Orliens, p. 117.

Le ms. de Berne 354 (fol. 78 ro à 80 vo), contient une autre version toute différente de ce fabliau.

Publié par Barbazan, II, 1 ; par Méon, III, 161-168 ; et traduit par Legrand d’Aussy, IV, 294-297, sous le titre : « De la bourgeoise d’Orléans, ou de la dame qui fit battre son mari ».


Vers 14 — manjoient, lisez menjoient.

42 — convenant, lisez couvenant.

85 — « Argu », « Argus », personnification de la vigilance.

102 — com, lisez comme.

104 — * une ; ms., un.

156 — deffens, lisez desfens.

161 — * errez ; ms., errer.

Nous trouvons une aventure analogue dans les Convivales sermones, dans les Facetiæ du Pogge, dans Domenichi, dans Malespini (nouv. 21), dans les Cent Nouvelles nouvelles de la cour de Bourgogne (nouv. 88). Bandello (nouv. 25), Boccace (Journ. VII, nouv. 7) et enfin La Fontaine, dans son « Cocu battu et content », ont imité, avec d’autres encore, ce fabliau bien connu. — Cf. les renvois du Pogge, éd. Noël, 1798, in-16, II, 9-11.


IX. — Le Cuvier, p. 126.

Publié par Barbazan, I, 147 ; par Méon, III, 91-96 ; donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 47-48.


Vers 16 — grant, lisez granz.

30 — tremble, lisez tramble.

79 — Fait, lisez Fet.

81 — meffet, lisez mesfet.

111 — poroit, lisez porroit.

132 — ensemble, lisez ensamble.

143 — effraée, lisez esfraée.

Cette vieille histoire se trouve déjà dans Apulée. Les contes de Boccace et de La Fontaine, qui portent le même titre, n’ont aucun rapport avec notre fabliau.


X. — De Brunain, la vache au Prestre, p. 132.

Publié par Barbazan, I, 41 ; par Méon, III, 25-28 ; et traduit par Legrand d’Aussy, III, 330-331, sous le titre de « la Vache du curé ». — L’auteur de ce fabliau est sans doute Jean de Boves. Cf. Hist. litt., XXIII, 153-4.


Vers 1 — * conte ; ms., cont.

11 — convent, lisez couvent.

39 — fasse, lisez face.

Se trouve sous une forme un peu analogue dans le Passa tempo de’ curiosi, et a été reproduit en prose dans la VIIIe nouvelle de Philippe de Vigneulles.


XI. — La Chastelaine de Saint Gille, p. 135.

Cette pièce, qui à proprement parler n’est pas un fabliau, mais une chanson, a été publiée par Barbazan, III, 21 ; par Sainte-Palaye (Amours du bon vieux temps), qui y a fait quelques changements ; par Méon, III, 369-379 ; et donnée en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 89-93.

Il est bien difficile d’identifier ce Saint Gille. La vis de Saint-Gilles, si connue en architecture, étant celle d’une église du midi, n’a rien à faire ici. Mais il y a plus d’un Saint-Gille, dans le pays d’oïl. Il y en a en Bretagne, en Anjou, en Normandie, en Tourraine. S’il fallait absolument choisir, on pourrait pencher pour le Saint-Gilles de Champagne, à six lieues et demie de Reims.


Vers 21 — arez, lisez aurez.

66 — * qui ; ms. , ou.

269 — Mais, lisez Mès.

300-301 — Ce refrain se retrouve aussi dans la « Cour de Paradis », publiée par Barbazan, I, 200, et par Méon, III, 142.

Imbert a récrit ce conte en vers.


XII. — De la Dent, p. 147.

Publié par Méon, I, 159-164 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, II, 350-351 , sous le titre de « l’Arracheur de dents ».


Vers 7 et 10 — sais, lisez sai.

8 — gens, lisez genz.

23 — « Alexandre le Grand » est pris ici comme type de la générosité et de la prodigalité.

38-40 — Les noms cités dans ces trois vers paraissent mettre la composition de ce fabliau à la fin du XIVe siècle. En effet, Bertran peut s’appliquer à Duguesclin, mort en 1380, le Maréchal à Jean de Maugenchy, dit Mouton, sire de Blainville, mort en 1391, le Chambellan à Bureau de la Rivière, chambellan de Charles V, mort en 1400 et enterré à Saint-Denis, aux pieds de son maître. Quant à Robert Malet, nous trouvons dans l’Histoire généalogique du P. Anselme (VII, 868) un Robert Malet, seigneur de Graville, vivant en 1378.

40 — Le chamberlanc, lisez le Chamberlenc.

41 — Normendie, lisez Normandie.

Imité très-souvent : dans la Gibecière de Rome, le Courier facétieux, les Novelle de Sacchetti (nouv. 166), les Serées de Bouchet (ser. 27), les Nouveaux Contes à rire, etc.


XIII. — Des .II. Chevaus, p. 153.

Public par Barbazan, II, 58 ; par Méon, III, 197-204 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 43-46. — Ce fabliau est l’œuvre de Jean de Boves, comme le prouvent les titres des Fabliaux qui sont énumérés en tête de la pièce et qui nous sont tous parvenus. Cf. l’Histoire littéraire (XXIII, 153-4), qui attribue ces fabliaux à un Jean Bedel.


Vers 1 — d’el, lisez del.

25 — Lonc-Eve, aujourd’hui « Longueau », près d’Amiens.

26 — un, lisez uns.

29 — messonner, lisez messoner.

50, 63 et 208 — com, lisez comme.

53 — Saint-Acueil, aujourd’hui « Saint-Acheul » (canton d’Amiens).

119 — engaigne, lisez engaingne.

131 — à dévaler, lisez adevaler.

147 — mettons, lisez metons.

161 — veuil, lisez vueil.

162 — convenant, lisez couvenant.

187 — le cuer, lisez li cuers.

190 — Baillet, lisez Baillès.

200 — defferre, lisez desferre.

204 — ressort, lisez resort.


XIV. — De l’Enfant qui fu remis au soleil, p. 162.

Publié par Barbazan, II, 78 ; par Méon, III, 215-220 ; et traduit par Legrand d’Aussy, III, 81-84, sous le titre de « l’Enfant qui fondit au soleil ».


Vers 95 — « Agraine » peut être le nom de l’enfant ; mais on pourrait aussi lire : à graine (contre du blé). Seulement il faudrait ajouter un pronom au vers, et proposer comme lecture : Li preudon l’a changié à graine.

97 — « Alixandre », « Alexandrie » (en Égypte).

124 — La fin du vers manque dans le ms. 

145 — meffette, lisez mesfette.

146 — meffez, lisez mesfez.

Ce fabliau a été souvent imité : Cf Sansovino (journ. IX, nouv. 6), les Facétieuses journées, les Cent Nouvelles nouvelles (nouv. XIX), les Novelle de Malespini, les Contes de Grécourt, etc.


XV. — Des .III. Dames qui trouverent l’anel, p. 168.

Publié par Barbazan, II, 86 ; par Méon, III, 220-229 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 192-195. — Ce fabliau a pour auteur Haisiau (Hist. littéraire, XXIII, 134).


Vers 84 — li, lisez le.

140 — courant, lisez corant.

212 — aimé, lisez amé.

233 — Chiez, lisez Chiés.

249 — changiez, lisez chancgiez.

La première partie de ce fabliau se trouve dans le Grand Caton ; le sieur d’Ouville lui a consacré une longue histoire. Il se retrouve imité dans les Facetiæ de Bebelius, dans les Convivales sermones, dans Boccace (journ. VII, nouv. 8 et 9), dans les Délices de Verboquet, dans les Facezie, motti e burle de Donienichi, dans les Contes pour rire, et enfin dans La Fontaine, sous le titre de la « Gageure des trois commères ». Cf. dans la Romania (III, 192) les renvois de M. d’Ancona pour la nouv. 22 du Novellino.


XVI. — Du Chevalier qui fist sa fame confesse, p. 178.

Publié par Barbazan, II, 100 ; par Méon, III, 229-238 ; et traduit par Legrand d’Aussy, IV, 132-138, sous le titre « Du chevalier qui confessa sa femme ».


Vers 1 — « Le Bessin », petit pays de la basse Normandie, ayant Bayeux pour capitale ; « Vire » (Calvados).

33 — de lui, lisez d’à lui.

41 — penssa, s’il tant ; lisez penssa s’il, tant.

115 — conut, lisez connut.

124 — suis, lisez sui.

150 — et gent, lisez ne gent.

205 — Qu’elles, lisez Qu’eles.

214 — convenance, lisez couvenance.

232 — daignoit, lisez daingnoit.

234 — com, lisez comme.

247 — mauvèse, lisez mauvaise.

264-273 — Le ms. est déchiré au commencement de chacun de ces vers.

266 — Quar ; se ; lisez Quar, se.

Imité par Boccace (journ. VII, nouv. 5), Bandello, Malespini (nouv. 92), Doni, les Cent Nouvelles nouvelles (nouv. 78), et enfin par La Fontaine, sous le nom du « Mari confesseur ».


XVII. — Le Dit des Perdrix, p. 188.

Publié par Barbazan, II, 32 ; par Méon, III, 181-186 ; par Bartsch, dans sa Chrestomathie de l’ancien français, 1re éd., 269-272 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 38-41.


Vers 121 — mangiez, lisez mengiiez.

137 — amaise, lisez amaisse.

138 — monstraise, lisez monstraisse.

149 — * pertris ; ms., pertrist.

Ce fabliau a été remis en vers par Imbert ; on le retrouve dans les Contes du sieur d’Ouville, dans le Passa tempo de’ curiosi, dans les Nouveaux Contes pour rire, dans les Facezie, motti e burle, de Zapata ; de nos jours, M. le comte de Chevigné l’a introduit dans ses Contes rémois.


XVIII. — Du Prestre crucefié, p. 194.

Publié par Barbazan, I, 22 ; par Méon, III, 14-17 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 160-161.


Vers 20 — jeté, lisez geté.

24 — heure, lisez eure.

26 — tremble, lisez tramble.

36 — Leens, lisez Leenz.

46 — fit, lisez fist.

72 — riens, lisez rien.

Se retrouve dans Sacchetti (nouv. 25 et 84), Malespini (nouv. 93), Straparole (nuit IX, nouv. 4), les Cent Nouvelles (nouv. 64) et dans les Contes de Gudin (I, p. 136-9). Cf. Straparole, éd. Jannet, I, xxxvij.


XIX. — D’Estormi, p. 199.

Publié par Méon, IV, 452-472 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 264-265.


Vers 2 — uns fabler, lisez un fablel.

39 — com, lisez comme.

76 — destrier, lisez detrier.

167 — deffarme, lisez desfarme.

231 — defferma, lisez desferma.

316 — meffet, lisez mesfet.

339 — sur, lisez sor.

342 — uns, lisez (.I.) un.

414 — convenir, lisez couvenir.

418 et 595 — reson, lisez resons.

423 et 585 — meffet, lisez mesfet.

484 — radresse, lisez radrece.


XX. — Du Sot Chevalier, p. 220.

Publié par Barbazan, III, 202 ; et par Méon, IV, 255-265.


Vers 5 — meffez, lisez mesfez.

7 — « Ardane », forêt des Ardennes.

8 — « Otane ». L’Othe, Otta silva, l’un de ces petits pagus dont la trace s’est conservée dans la composition de certains noms de lieux, est dans l’Aube et dans l’Yonne, c’est-à-dire à l’ouest de Troyes. Cf. Guérard, « Pays de la France ». Ann. de la Soc. de l’Hist. de Fr., pour l’année 1837, p, 122. Dans la Moselle, il y a Othe, près de Briey, et Ottange, près de Thionville. Enfin il y a un Authe dans les Ardennes, à quatre lieues de Vouziers ; c’est probablement de celui-là que notre trouvère aura fait Otane pour la rime.

33-34 — La répétition de « estoit » à la rime est un bourdon du copiste.

40 — damoiselle, lisez damoisele.

62 — l’ambre, lisez lambre.

76 — meffais, lisez mesfais.

104 — terre de Los, lisez terre de los.

112 — « Saint Eron », « Saint-Evrou ».

132 — court, lisez cours.

144 — « Dinant », ville de Belgique, province de Liège.

151 — « Tongres » , ville de Belgique, province de Limbourg.

167-8 — Le répétition de crampi, à la rime, bourdon du copiste.

174 — les, lisez des.

182 — lonc, lisez lons.

196 — « Auçoirre », « Auxerre ». Le vin d’Auxerre était renommé dès le moyen âge.

262 — « Aussai ». Semur est dans l’Auxois ; c’est donc comme si le trouvère disait du vin d’Auxerre ou du Semurois.

271 — cort, lisez court.

283 — deffermer, lisez desfermer.

314 — Galons, lisez Galon.

Ce fabliau se retrouve dans les Facezie de Domenichi.


XXI. — Du Fevre de Creeil, p. 231.

Publié par Barbazan, III, 218 ; et par Méon, IV, 265-271.


Vers 3 — « Creeil », « Creil », en Picardie (Oise).

4 — battre, lisez batre.

14 — San, lisez sanz.

33 — « Corbueil », « Corbeil » (Seine-et-Oise).

87 — com, lisez comme.

129 — convent, lisez couvent.

179 — fineront, lisez finerons.

Ce conte se retrouve dans Malespini, dans l’Enfant sans souci et dans les Cent Nouvelles nouvelles (nouv. 85).


XXII. — De Gombert et des .ii. clers, p. 238.

A. — Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 210 vo à 211 vo.

B. — Bibl.» nat., Mss. fr.» 2168, fol. 240 vo à 241 vo.

Ce fabliau est l’œuvre de Jean de Boves (Cf. plus haut les notes du fabliau des « Deus Chevaus », p. 295). — Publié par Barbazan, II, 115 ; par Méon, III, 238-244 ; par la Chaucer Society (Originals and analogues of some of Chaucer’s Canterbury Tales. London, 1872, p. 87) ; donné en extrait par Legrand d’Aussy, III, 18-22.


Vers 2 — vienent. B, vinrent.

3 — Despendu orent. B, S’orent despendu.

5 — quistrent. B, prisent.

6 — De. B, Et.

7 — B, Et uns des clers quant il vint.

8 — convint. A, couvint. — B, Sa fame à amer li convint.

9 — set. B, sot.

11 — B, S’ot vairs les iex com un cristal.

12 — Toute jour. A, Toute nuit.

13 — si qu’à paine se. B, qui s’en merveille.

15 — Qui adès i avoit. B, Si qu’adès i tenoit.

16 — encor s’entente. B, s’entente encore.

17 — sa fille est et cointe. B, la fille est et jovene.

18 — « Et » manque dans le ms. A, qui est déchiré à cet endroit.

20 — B, Seur toutes amours est gentieus.

21 — B, Com est li faucons au terchuel.

23 — la bone. B, li prode.

24 — B, Quentrues qu’ele entendoit à paistre.

25 — Uns. B, L’uns.

26 — paelete. B, palete (vers faux).

27 — L’anelet dont. B, L’anel à coi.

28 — lues en son. B, en son sen.

31 — assez la nuit. B, la nuit assez.

34 — Cele nuit fu moult. B, Bien fu toute nuit.

38 — ne sot l’afere. B, bien cuidoit fere.

41 — les. B, ses.

42 — couche. B, coucha.

45 — Quant la gent se fu. B, Et, quant la gent fu.

47-48 — Ces vers manquent dans le ms. A.

49 — B, Au lit de la pucele vint.

50 — B, Or oiez comment li avint.

53 — Dist. B, Fait.

54 — omnipotent. B, alés vous ent.

55 — Que querez vous ci. B, C’avés vos chi quis.

56 — dist. B, fait.

57 — talent. B, pooir.

58 — tesiez vous. B, tesiez, si.

62 — que. B, ja que.

64 — * se vos mes bons. A, se mes bons me. B, se vos mon bon.

66 — si aurez. B, s’aurés ja.

68 — Or sentez. B, Sentés mon.

69 — m’anel, lisez manel. — B, Il m’est trop grans au doit manel.

70 — Et cil. B, Atant.

71 — B, Et doit si li passe la jointe.

73 — Et. B, Si.

75 — s’amolie. A, s’umelie.

77 — B, Mais com il plus acole et baise.

79-80 — Ces deux vers sont remplacés dans le ms. B par les quatre suivants :

C’a la dame ne puet venir,
Car cil li fait resouvenir
Cui il ot faire ses delis ;
Ce qu’à l’un samble paradis.

81 — Sambloit à l’autre. B, A l’autre sambloit.

82 — Lors se lieve. B, Dont se leva.

83 — B, Si s’en ala pissier toz nus.

84 — L’autre. B, Et li.

86 — B, Si prent le berch atout l’enfant.

88 — B, Evous le vilain deceü.

89 — B, Car tout acoustumé tenait.

91 — tastoit. B, sentoit.

92 — estoit. B, en iert.

93 — Lors vint. B, Vint à.

95 — B :

Car li clers l’en avoit osté ;
Quant il n’a le beschuel trouvé.
Si cuide avoir voie cangie,

98 — dist, B, fait. — * tarie. A, B, carie.

100 — Il vint. B, Lors vient.

101 — B, Si sent le berch et le mailluel.

103 — B, Se tint que li vilains nel sente.

104 — À partir de ce vers jusqu’à la fin de la pièce, le ms. B, détérioré par l’humidité, est tout à fait illisible, sauf en quelques rares vers que nous relevons.

119 — com, lisez comme.

145 — B, Si est taniost aperceüs.

146 — trahis. B, souspris.

148 — dist. B, fait.

153 — tonel, lisez tonnel.

161 — Que tuit li oeil. B, C’andoi li oel.

Ce fabliau, qui a trois versions différentes, se retrouve dans Chaucer (The Reeves tale, 1843, p. 30-33), dans Boccace (journ. IX, nouv. 6), dans les Cent Nouvelles nouvelles, dans le Parangon des nouvelles (nouv. 30), et dans La Fontaine, sous le titre du « Berceau ».

Les deux autres versions se trouvent dans le ms. de Berne, no 354 : l’une porte le titre « d’Estula et de l’anel de la paelle » ; l’autre, « le Meunier et les deux Clers », a été publiée par M. Wright (Anecdota literaria, 1844, 15-23), avec plusieurs versions anglaises.


XXIII. — Des .II. Changeors, p. 245.

Publié par Barbazan, II, 140 ; par Méon, III, 254-263 ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, IV, app. 21-24 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 204-207.


Vers 4 — à qui vint, lisez à qoi vint.

62 — mettre, lisez metre.

100 — dois, lisez doi.

101 — conoissoit, lisez connissoit.

106 — * meü ; ms., neü.

156 — deffi, lisez desfi.

157 — deffent, lisez desfent.

183 — deffendez, lisez desfendez.

185 — deffendre, lisez desfendre.

246 — leens, lisez leenz.

266 — esprouvé, lisez esprové.

272 — aimée, lisez amée.

Ce fabliau a été imité très-souvent. La première partie du conte se retrouve dans les Cent Nouvelles nouvelles (nouv. 53) ; les autres conteurs, Pecorone, Straparole, Bandello, etc., ont changé l’ordre des aventures.


XXIV. — Le Flabel d’Aloul, p. 255.

Publié par Barbazan, II, 252 ; par Méon, III, 326-357 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 201-203.


Vers 1 — veult, lisez veut.

77 — conois, lisez connois.

129 — sorvengne, lisez sorviengne.

205 — defferm, lisez desferm.

214 — descent, lisez destent.

384 — Hersent, lisez Hersens.

386 — voix, lisez voiz.

411 — menace, lisez manace.

415 — deffendre, lisez desfendre.

482 — prestres, lisez prestre.

484 — prestre, lisez prestres.

493 — Efforciez, lisez Esforciez.

499 — efforcent, lisez esforcent.

509 — emporte, lisez en porte.

512 — parin nomer, lisez parrin nommer.

529 — convenant, lisez couvenant.

547 — là, folie ; lisez la folie.

676 — convint, lisez couvint.

787 — apoice-on, lisez aporce on.

847 — uns, lisez (.I.) un.


XXV. — La Saineresse, p. 289.

Publié par Barbazan, III, 149 ; par Méon, III, 451-454 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, IV, 308-309, sous le titre « De la femme qui se fit saigner ».


Vers 3 — n’el, lisez nel.

16 — deslié, lisez deliié.

61 — convendra, lisez couvendra.

96 et 111 — Mais, lisez Mès.

116 — presmerains, lisez premerains.


XXVI. — D’une seule fame qui servoit .c. chevaliers
de tous poins
, p. 294.

Publié par Barbazan, I, 98 ; par Méon, III, 61-67 ; et donné en très-court extrait par Legrand d’Aussy, III, 339-340.


Vers 37 — pourroit, lisez porroit.

40 — semble, lisez samble.

51 — Yssus, lisez Yssu.

63 — Es-vous, lisez Evous.

68 — Les Sarrasins, les Persans, les Slaves (Cf. Romania, II, 331) sont indistinctement des païens aux yeux des hommes du moyen âge.

107 — cort, lisez court.

119 — maintenant, lisez maintenent.


XXVII. — D’un Preudome qui rescost son compere
de noier
, p. 301.

Publié par Méon, I, 87-90 ; et donné en extrait par Legrand d’Aussy, II, 426-427, sous ce titre « Du prud’homme qui retira de l’eau son compère ».


Vers 16 — propenssez, lisez porpenssez.

32 — * ai ; ms., a.

47 — Il faut fermer les guillemets après ce vers.

50 — qu’à, lisez qu’an.

72 — Ce vers, qui manque dans le ms., a été suppléé par Méon.

Ce fabliau a été remis en vers par Imbert.


XXVIII. — Du Foteor, p. 304.

Le ms. 354 de la Bibliothèque de Berne comprend, du fol. 1 au fol. 3 vo, une partie incomplète de ce fabliau.

Publié par Méon, IV, 204-216.


Vers 1 — fabloie, lisez fabloit.

2 — affebloie, lisez affebloit.

20 — oublié, lisez oblié.

72 — * enseignier ; ms., entaignier.

92 — soi, lisez lui.

182 — Ce vers manque dans le ms. de Paris.

231 — Le mot « eschauffer » manque dans le ms. 

305 — baing ; ms., baig.


XXIX. — C’est de la Dame qui aveine demandoit
pour Morel sa provende avoir
, p. 318.

Publié par Barbazan, III, 236 ; et par Méon, IV, 276-285.


Vers 66 — covine, lisez convint.

90 — aim, lisez ain.

128 — lieus, lisez lieu.

130 — C’onque, lisez C’onques.

149 — l’amor, lisez l’amors.

153 — Non ai, lisez Non n’ai.

169 — plaist, lisez plait.

178 — miennuit, lisez mienuit.

192 — * demandant ; ms., demendent.

203 — mangeant, lisez mangant.

256 — comença, lisez comança.

268 — Placez un point avant les guillemets.