Traité élémentaire de la peinture/079

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Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 65).


CHAPITRE LXXIX.

Des endroits où les reflets de lumière paroissent davantage, et de ceux où ils paroissent moins.

Les reflets de lumière ont plus ou moins de clarté, c’est-à-dire, sont plus ou moins apparens, selon que le champ sur lequel ils se rencontrent est plus ou moins obscur. Si le champ est plus obscur que le reflet, alors le reflet paroîtra fort, et sera sensible à l’œil, par la grande différence des couleurs du champ et du reflet ; mais si le reflet se trouve sur un fond plus clair qu’il n’est lui-même, alors ce reflet sera moins éclatant, à cause de la blancheur sur laquelle il se termine ; et ainsi il deviendra presque imperceptible.