À cette splendide sortie de Saint-Vallier, le roi s’emporte et s’écrie ;
On s’oublie à ce point d’audace et de délire !…
(À M. de Pienne.)
Duc, arrêtez monsieur !
Soyez maudits tous deux !
Sur le lion mourant vous lâchez votre chien !
(À Triboulet.)
Qui que tu sois, valet à langue de vipère,
Qui fais risée ainsi de la douleur d’un père,
Sois maudit !
(Au roi.)
J’avais droit d’être par vous traité
Comme une majesté par une majesté.
Vous êtes roi, moi père, et l’âge vaut le trône.
Nous avons tous les deux au front une couronne
Où nul ne doit lever de regards insolents,
Vous de fleurs de lis d’or, et moi de cheveux blancs.
Roi, quand un sacrilège ose insulter la vôtre,
C’est vous qui la vengez ; — c’est Dieu qui venge l’autre !
Le critique continue :
« Le comte de Saint-Vallier termine sa harangue, et sort en maudissant le roi et Triboulet. Le roi en rit, Triboulet en paraît foudroyé. Ce luxe de conversations peu édifiantes, le bal et le personnage du comte de Saint-Vallier ne se lient en aucune façon à Faction, et tout le premier acte est employé à nous apprendre que Triboulet a une maîtresse, et que les gentilshommes de la cour veulent l’enlever… »