Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/La déesse aux cent voix bruyantes
Apparence
I[1]
La Déesse aux cent voix bruyantes
À du séjour sacré des âmes innocentes
Percé les ténébreux chemins.
Là, du jeune La Barre un bois triste et nocturne
Voit à pas lents errer loin de tous les humains
L’ombre superbe et taciturne.
La Nymphe ailée auprès de lui
Descend : « Viens, lui dit-elle, il est temps que ta haine
Pardonne à la race humaine.
Ta patrie est juste aujourd’hui. »
- ↑ Édition d G. de Chénier.