Œuvres poétiques de Chénier (Moland, 1889)/Non, ces doctes beautés
Apparence
LXIII[1]
- Fragm. élég.
Non, ces doctes beautés n’ont plus d’attraits pour moi,
Dont le cœur ne bat plus ni d’amour, ni d’effroi ;
Qui sont faites à tout ; dont le hardi sourire
Entend tout, connaît tout, sait tout ce qu’on veut dire ;
Dont, même en nous trompant, le visage imposteur
Daigne feindre l’amour et jamais la pudeur.
- ↑ Édition de G. de Chénier.