Œuvres posthumes (Verlaine)/A Aman Jean
Apparence
À AMAN JEAN
Vous m’avez pris dans un moment de calme familier
Où le masque devient comme enfantin comme à nouveau.
Tel j’étais, moins la barbe et ce front de tête de veau
Vers l’an quarante-huit, bébé rotond, en Montpellier
J’allais par des Peyroux, tranquillement, avec ma bonne,
J’y faisais mille et des fortins de sable inexpugnables,
Et des fossés remplis, mon Dieu, des eaux les moins potables,
Suivant l’exemple que Gargantua pompier nous donne…