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L’Adieu (Albert Mérat)/À m’avouer pour son amant

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L’AdieuAlphonse Lemerre, éditeur (p. 36).




XXXII



A m’avouer pour son amant
Il faudra bien qu’on s’habitue.
— Du marbre pur, rose et charmant.
J’ai fait jaillir une statue.

J’ai taillé le bloc de façon
Que ma main s’y puisse connaître ;
Et l’on doit garder le soupçon
Que je demeurerai son maître.

Des bras pourront la posséder
Et fléchir sous sa blanche étreinte ;
Nul œil jaloux la regarder,
Sans qu’il y trouve mon empreinte !