La Maison de la Courtisane (recueil)/Ailinon ailinon eipe, to d’eu nikatô

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AILINON, AILINON EIPE, TO D’ EU NIKATÔ

Chante l’ailinos, l’ailinos, et que le Bon l’emporte.

Oh ! tant mieux pour qui vit dans l’aisance, avec de l’or accumulé, dans un vaste domaine, et n’a cure de la pluie qui éclabousse, et du fracas que font en tombant les arbres de la forêt.

Oh ! tant mieux pour qui ne connut jamais le labeur des années de privations, un père dont la douleur et les larmes ont fait grisonner les cheveux, une mère pleurant dans la solitude.

Mais tant mieux pour celui dont le pied a foulé la pénible route du travail et de la lutte, et qui néanmoins des chagrins de sa vie se fait des degrés pour se rapprocher de Dieu.