Bellah/03

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Bellah
Revue des Deux Mondes, Nouvelle périodetome 6 (p. 193-240).
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BELLAH.

DERNIÈRE PARTIE.’

XIL

MON PERE.

En vérité, Trini, je suis fort content de toi.

LE DOCTEUR SLOP.

Et moi aussi.

(Sterne.)

Les guerres civiles de l’ouest avaient souvent déconcerté la science militaire la plus habile et la plus pénétrante ; elles étaient dirigées du côté des royalistes par des capitaines improvisés, qui improvisaient au jour le jour une tactique sans précédens, appropriée aux circonstances locales, aux difficultés du pays, aux mœurs et au génie particulier de leurs soldats, suppléant à l’expérience par l’invention, et à la méthode par l’audace. — L’armée républicaine, après les marches forcées qui l’avaient conduite à Ploërmel, y demeurait inactive et inquiète, le bras levé sur une solitude. Des reconnaissances poussées dans les environs étaient restées sans résultat. Deux ou trois bataillons avaient battu le pays en descendant de quelques lieues vers les côtes ; ils l’avaient trouvé ou désert ou tranquille. Aucune apparence n’était venue confirmer le bruit qui courait alors du prochain débarquement d’un corps royaliste sous la protection des canons anglais. Le nombre, les mouvemens, la position même des forces insurgées, étaient l’objet de rapports vagues et contradictoires qui plongeaient le général en chef dans une étrange perplexité. — Les grands talens militaires ne mettent jamais le pied qu’avec répugnance sur le terrain inconnu des guerres indisciplinées,

(1) Voyez les livraisons du 1 er mars, du 15 mars et du 1 er avril.

TOME VI. — 15 AVRIL 18110. 13 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/200 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/201 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/202 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/203 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/204 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/205 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/206 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/207 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/208 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/209 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/210 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/211 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/212 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/213 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/214 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/215 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/216 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/217 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/218 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/219 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/220 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/221 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/222 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/223 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/224 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/225 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/226 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/227 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/228 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/229 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/230 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/231 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/232 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/233 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/234 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/235 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/236 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/237 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/238 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/239 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/240 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/241 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/242 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/243 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/244 Page:Revue des Deux Mondes - 1850 - tome 6.djvu/245 JIM REVl’l DIS Dai MONDES.

|l i.„..ut..-. || poinmandant HflTfé redisait dan- 1.- -rand ht antique Mi il avait dormi le doux sommeil de sa première jeunesse. Dans l’embrasure d’une fenêtre, un riem chirurgien en uniforme remettait en urdre l’arsenal inquit tant île sa profession, lu | personnage, d’un aspect à 11 foie grave et burlesque, iluut le pantalon jusqu’au genou par un tablier de tûfle blanelie. soulevait d une main la

tète du blesse, et lui prétflntaM de l’autre nue taeee «le Uiuillon.

— Sur ce sujet, commandant, disait le nngulier garde -i naïade, j’ose due que vous avez du éprouver un ellet moral du diable dans «

eatecombe.

— Oui, mon vieux llruidoux, la nuit a été rude. Couinant va ■ I aœui

— Elle refleurit a me d’u-il. commandant. Tout le moud.- g néralementilans la bicoque parait reprendre le goût du pain. 11 n’y a que ce pau re |K-tit gars, le fils de Kado, qui continue a me fendre le cœur. La-dessus, commandant, il m’est venu une idée : j’ai enie d adopter l’enfant ; il le mérite, car premièrement il est orphelin, secondement il n’a saué la vie dans la forêt, troisièmement il >i< ni r la

vôtre Si nous ne l’axions pas rencontre dans l’avenue, et s’il ne

nous d ait pas mis le nez sur renclouurcducaeau. il n y a pas a dire... nous filions définitivement. J’ai doue dessein de lui serxir «1 »’i>ère ; G.hbri. d Un autre côté, s’offre à lui serxir de mère, et il m e>t capable à cause de la douceur de son caractère...

I iintis entrait en ce moment. — Commandant, dit-il, M Uf Bellabest tout-a-fait remise depuis «pie je lui ai affirmé que le dl uantieeait otre guérison...

— Je ne garante rien, interrompit brusquement le xieu i hirm>’i. u. si vous ne me flanquez pas un peu de silence 1 demi-tour a droite... aseez causé !

Le sergent • t l -’laueis sortirent île la chambre sur la pointe du pi et lien c fut bientôt profondément endormi.

ai. 1 nil. LBT.