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Valentines et autres vers/Cru

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Valentines et autres vers, Texte établi par Ernest DelahayeAlbert Messein (p. 175-176).
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CRU


C’est vrai, je suis épileptique,
Je peux tomber trois fois par jour
D’une fenêtre, d’un portique,
Et d’une cloche de l’Amour.

Mais… quel est cet air de reproche ?
Ça ne fait que trois ? j’ai péché
Et d’un joli quartier de roche,
Où j’étais doucement niché.

Je tombe, tombe, tombe, tombe,
Ça fait bien quatre cette fois,
Si j’étais un mort dans sa tombe,
J’en tomberais… sur tous les toits.

C’est du moins ce que j’entends dire,
Et qu’un petit bruit, dans un coin,
A jadis tenté d’introduire
En ton délicieux Bourgoin.


La chose, hélas ! n’est pas nouvelle,
Et tous, des facteurs aux abbés,
Ont des potins dans leur cervelle ;
Les bras ne m’en sont pas tombés.

Ils sont là, non loin de ma bouche,
Je vous le dis sans embarras ;
Je souffre un peu si l’on y touche,
Surtout avec des doigts trop gras.

Ça n’a pas troublé ma pensée.