Dictionnaire philosophique/Garnier (1878)/Abbaye

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Éd. Garnier - Tome 17
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ABBAYE.
SECTION PREMIÈRE[1].

C’est une communauté religieuse gouvernée par un abbé ou une abbesse.

Ce nom d’abbé, abbas en latin et en grec, abba en syrien et en chaldéen, vient de l’hébreu ab, qui veut dire père. Les docteurs juifs prenaient ce titre par orgueil ; c’est pourquoi Jésus disait à ses disciples[2] : « N’appelez personne sur la terre votre père, car vous n’avez qu’un père, qui est dans les cieux. »

Quoique saint Jérôme se soit fort emporté contre les moines de son temps[3], qui, malgré la défense du Seigneur, donnaient ou recevaient le titre d’abbé, le sixième concile de Paris[4] décide que, si les abbés sont des pères spirituels, et s’ils engendrent au Seigneur des fils spirituels, c’est avec raison qu’on les appelle abbés.

D’après ce décret, si quelqu’un a mérité le titre d’abbé, c’est assurément saint Benoît, qui, l’an 529, fonda sur le Mont-Cassin, dans le royaume de Naples, sa règle si éminente en sagesse et en discrétion, et si grave, si claire, à l’égard du discours et du style. Ce sont les propres termes du pape saint Grégoire[5] qui ne manque pas de faire mention du privilège singulier dont Dieu daigna gratifier ce saint fondateur : c’est que tous les bénédictins qui meurent au Mont-Cassin sont sauvés. L’on ne doit donc pas être surpris que ces moines comptent seize mille saints canonisés de leur ordre. Les bénédictines prétendent même qu’elles sont averties de l’approche de leur mort par quelque bruit nocturne qu’elles appellent les coups de saint Benoît.

On peut bien croire que ce saint abbé ne s’était pas oublié lui-même en demandant à Dieu le salut de ses disciples. En conséquence, le samedi 21 mars 543, veille du dimanche de la Passion, qui fut le jour de sa mort, deux moines, dont l’un était dans le monastère, l’autre en était éloigné, eurent la même vision. Ils virent un chemin couvert de tapis, et éclairé d’une infinité de flambeaux, qui s’étendaient vers l’orient depuis le monastère jusqu’au ciel. Un personnage vénérable y paraissait, qui leur demanda pour qui était ce chemin. Ils dirent qu’ils n’en savaient rien. C’est, ajouta-t-il, par où Benoît, le bien-aimé de Dieu, est monté au ciel.

Un ordre dans lequel le salut était si assuré s’étendit bientôt dans d’autres États, dont les souverains se laissaient persuader[6] qu’il ne s’agissait, pour être sûr d’une place en paradis, que de s’y faire un bon ami ; et qu’on pouvait racheter les injustices les plus criantes, les crimes les plus énormes, par des donations en faveur des églises. Pour ne parler ici que de la France, on lit dans les Gestes du roi Dagobert, fondateur de l’abbaye de Saint-Denis près Paris[7], que ce prince étant mort fut condamné au jugement de Dieu, et qu’un saint ermite nommé Jean, qui demeurait sur les côtes de la mer d’Italie, vit son âme enchaînée dans une barque, et des diables qui la rouaient de coups en la conduisant vers la Sicile, où ils devaient la précipiter dans les gouffres du mont Etna ; que saint Denis avait tout à coup paru dans un globe lumineux, précédé des éclairs et de la foudre, et qu’ayant mis en fuite ces malins esprits, et arraché cette pauvre âme des griffes du plus acharné, il l’avait portée au ciel en triomphe.

Charles Martel au contraire fut damné en corps et en âme, pour avoir donné des abbayes en récompense à ses capitaines, qui, quoique laïques, portèrent le titre d’abbés, comme des femmes mariées eurent depuis celui d’abbesses, et possédèrent des abbayes de filles. Un saint évêque de Lyon, nommé Eucher, étant en oraison, fut ravi en esprit, et mené par un ange en enfer où il vit Charles Martel, et apprit de l’ange que les saints dont ce prince avait dépouillé les églises l’avaient condamné à brûler éternellement en corps et en âme. Saint Eucher écrivit cette révélation à Boniface, évêque de Mayence, et à Fulrad, archichapelain de Pépin le Bref, en les priant d’ouvrir le tombeau de Charles Martel, et de voir si son corps y était. Le tombeau fut ouvert ; le fond en était tout brûlé, et on n’y trouva qu’un gros serpent qui en sortit avec une fumée puante.

Boniface[8] eut l’attention d’écrire à Pépin le Bref et à Carloman toutes ces circonstances de la damnation de leur père ; et Louis de Germanie s’étant emparé, en 858, de quelques biens ecclésiastiques, les évêques de l’assemblée de Crécy lui rappelèrent dans une lettre toutes les particularités de cette terrible histoire, en ajoutant qu’ils les tenaient de vieillards dignes de foi et qui en avaient été témoins oculaires.

Saint Bernard, premier abbé de Clervaux en 1115, avait pareillement eu révélation que tous ceux qui recevraient l’habit de sa main seraient sauvés. Cependant le pape Urbain II, dans une bulle de l’an 1092, ayant donné à l’abbaye du Mont-Cassin le titre de chef de tous les monastères, parce que de ce lieu même la vénérable religion de l’ordre monastique s’est répandue du sein de Benoît comme d’une source de paradis, l’empereur Lothaire lui confirma cette prérogative par une chartre de l’an 1137, qui donne au monastère du Mont-Cassin la prééminence de pouvoir et de gloire sur tous les monastères qui sont ou qui seront fondés dans tout l’univers, et veut que les abbés et les moines de toute la chrétienté lui portent honneur et révérence.

Pascal II, dans une bulle de l’an 1113, adressée à l’abbé du Mont-Cassin, s’exprime en ces termes : « Nous décernons que vous, ainsi que tous vos successeurs, comme supérieur à tous les abbés, vous ayez séance dans toute assemblée d’évêques ou de princes, et que dans les jugements vous donniez votre avis avant tous ceux de votre ordre. » Aussi l’abbé de Cluny ayant osé se qualifier abbé des abbés, dans un concile tenu à Rome l’an 1116, le chancelier du pape décida que cette distinction appartenait à l’abbé du Mont-Cassin ; celui de Cluny se contenta du titre d’abbé cardinal, qu’il obtint depuis de Calixte II, et que l’abbé de la Trinité de Vendôme et quelques autres se sont ensuite arrogé.

Le pape Jean XX, en 1326, accorda même à l’abbé du Mont-Cassin le titre d’évêque, dont il fit les fonctions jusqu’en 1367 ; mais Urbain V ayant alors jugé à propos de lui retrancher cette dignité, il s’intitule simplement dans les actes : « Patriarche de la sainte religion, abbé du saint monastère de Cassin, chancelier et grand chapelain de l’empire romain, abbé des abbés, chef de la hiérarchie bénédictine, chancelier collatéral du royaume de Sicile, comte et gouverneur de la Campanie, de la terre de Labour, et de la province maritime, prince de la paix. »

Il habite avec une partie de ses officiers à San-Germano, petite ville au pied du Mont-Cassin, dans une maison spacieuse où tous les passants, depuis le pape jusqu’au dernier mendiant, sont reçus, logés, nourris, et traités suivant leur état. L’abbé rend chaque jour visite à tous ses hôtes, qui sont quelquefois au nombre de trois cents. Saint Ignace, en 1538, y reçut l’hospitalité ; mais il fut logé sur le Mont-Cassin, dans une maison nommée l’Albanette, à six cents pas de l’abbaye vers l’occident. Ce fut là qu’il composa son célèbre institut : ce qui fait dire à un dominicain, dans un ouvrage latin intitulé la Tourterelle de l’âme, qu’Ignace habita quelques mois cette montagne de contemplation, et que, comme un autre Moïse et un autre législateur, il y fabriqua les secondes tables des lois religieuses qui ne le cèdent en rien aux premières.

À la vérité ce fondateur des jésuites ne trouva pas dans les bénédictins la même complaisance que saint Benoît, à son arrivée au Mont-Cassin, avait éprouvée de la part de saint Martin ermite, qui lui céda la place dont il était en possession, et se retira au Mont-Marsique, proche de la Carniole ; au contraire, le bénédictin Ambroise Cajetan, dans un gros ouvrage fait exprès, a prétendu revendiquer les jésuites à l’ordre de saint Benoît.

Le relâchement qui a toujours régné dans le monde, même parmi le clergé, avait déjà fait imaginer à saint Basile, dès le IVe siècle, de rassembler sous une règle les solitaires qui s’étaient dispersés dans les déserts pour y suivre la loi ; mais, comme nous le verrons à l’article Quête les réguliers ne l’ont pas toujours été : quant au clergé séculier, voici comme en parlait saint Cyprien dès le IIIe siècle[9]. Plusieurs évêques, au lieu d’exhorter les autres et de leur montrer l’exemple, négligeant les affaires de Dieu, se chargeaient d’affaires temporelles, quittaient leur chaire, abandonnaient leur peuple, et se promenaient dans d’autres provinces pour fréquenter les foires, et s’enrichir par le trafic. Ils ne secouraient point les frères qui mouraient de faim ; ils voulaient avoir de l’argent en abondance, usurper des terres par de mauvais artifices, tirer de grands profits par des usures.

Charlemagne, dans un écrit où il rédige ce qu’il voulait proposer au parlement de 811, s’exprime ainsi[10] : « Nous voulons connaître les devoirs des ecclésiastiques afin de ne leur demander que ce qui leur est permis, et qu’ils ne nous demandent que ce que nous devons accorder. Nous les prions de nous expliquer nettement ce qu’ils appellent quitter le monde, et en quoi l’on peut distinguer ceux qui le quittent de ceux qui y demeurent : si c’est seulement en ce qu’ils ne portent point les armes et ne sont pas mariés publiquement ; si celui-là a quitté le monde, qui ne cesse tous les jours d’augmenter ses biens par toutes sortes de moyens, en promettant le paradis et menaçant de l’enfer, et employant le nom de Dieu ou de quelque saint pour persuader aux simples de se dépouiller de leurs biens, et en priver leurs héritiers légitimes, qui par là, réduits à la pauvreté, se croient ensuite les crimes permis, comme le larcin et le pillage ; si c’est avoir quitté le monde que de suivre la passion d’acquérir jusqu’à corrompre par argent de faux témoins pour avoir le bien d’autrui, et de chercher des avoués et des prévôts cruels, intéressés, et sans crainte de Dieu. »

Enfin l’on peut juger des mœurs des réguliers par une harangue de l’an 1493, où l’abbé Trithème dit à ses confrères : « Vous, messieurs les abbés, qui êtes des ignorants et ennemis de la science du salut, qui passez les journées entières dans les plaisirs impudiques, dans l’ivrognerie et dans le jeu ; qui vous attachez aux biens de la terre, que répondrez-vous à Dieu et à votre fondateur saint Benoît ? »

Le même abbé ne laisse pas de prétendre que de droit[11] la troisième partie de tous les biens des chrétiens appartient à l’ordre de saint Benoît ; et que s’il ne l’a pas, c’est qu’on la lui a volée. Il est si pauvre, ajoute-t-il, pour le présent, qu’il n’a plus que cent millions d’or de revenu. Trithème ne dit point à qui appartiennent les deux autres parts ; mais comme il ne comptait de son temps que quinze mille abbayes de bénédictins, outre les petits couvents du même ordre, et que dans le dix-septième siècle il y en avait déjà trente-sept mille, il est clair par la règle de proportion que ce saint ordre devrait posséder aujourd’hui les deux tiers et demi du bien de la chrétienté, sans les funestes progrès de l’hérésie des derniers siècles.

Pour surcroît de douleurs, depuis le concordat fait l’an 1515 entre Léon X et François Ier, le roi de France nommant à presque toutes les abbayes de son royaume, le plus grand nombre est donné en commende à des séculiers tonsurés. Cet usage, peu connu en Angleterre, fit dire plaisamment, en 1694, au docteur Grégori, qui prenait l’abbé Gallois pour un bénédictin[12] : « Le bon père s’imagine que nous sommes revenus à ces temps fabuleux où il était permis à un moine de dire ce qu’il voulait. »

SECTION II[13].


Ceux qui fuient le monde sont sages ; ceux qui se consacrent à Dieu sont respectables. Peut-être le temps a-t-il corrompu une si sainte institution.

Aux thérapeutes juifs succédèrent les moines en Égypte, idiotai, monoi. Idiot ne signifiait alors que solitaire : ils firent bientôt corps ; ce qui est le contraire de solitaire, et qui n’est pas idiot dans l’acception ordinaire de ce terme. Chaque société de moines élut son supérieur : car tout se faisait à la pluralité des voix dans les premiers temps de l’Église. On cherchait à rentrer dans la liberté primitive de la nature humaine, en échappant par piété au tumulte et à l’esclavage inséparables des grands empires. Chaque société de moines choisit son père, son abba, son abbé, quoiqu’il soit dit dans l’Évangile[14] : « N’appelez personne votre père. »

Ni les abbés, ni les moines, ne furent prêtres dans les premiers siècles. Ils allaient par troupes entendre la messe au prochain village. Ces troupes devinrent considérables ; il y eut plus de cinquante mille moines, dit-on, dans l’Égypte.

Saint Basile, d’abord moine, puis évêque de Césarée en Cappadoce, fit un code pour tous les moines au IVe siècle. Cette règle de saint Basile fut reçue en Orient et en Occident. On ne connut plus que les moines de saint Basile ; ils furent partout riches ; ils se mêlèrent de toutes les affaires ; ils contribuèrent aux révolutions de l’empire.

On ne connaissait guère que cet ordre, lorsqu’au VIe siècle saint Benoît établit une puissance nouvelle au Mont-Cassin. Saint Grégoire le Grand assure dans ses Dialogues[15] que Dieu lui accorda un privilège spécial par lequel tous les bénédictins qui mourraient au Mont-Cassin seraient sauvés. En conséquence le pape Urbain II, par une bulle de 1092, déclara l’abbé du Mont-Cassin chef de tous les monastères du monde. Pascal II lui donna le titre d’abbé des abbés. Il s’intitule patriarche de la sainte religion[16], chancelier collatéral du royaume de Sicile, comte et gouverneur de la Campanie, prince de la paix, etc., etc., etc.

Tous ces titres seraient peu de chose, s’ils n’étaient soutenus par des richesses immenses.

Je reçus, il n’y a pas longtemps, une lettre d’un de mes correspondants d’Allemagne ; la lettre commence par ces mots : « Les abbés princes de Kemptem, Elvangen, Eudertl, Murbach, Berglesgaden, Vissembourg, Prum, Stablo, Corvey, et les autres abbés qui ne sont pas princes, jouissent ensemble d’environ neuf cent mille florins de revenu, qui font deux millions cinquante mille livres de votre France au cours de ce jour. De là je conclus que Jésus-Christ n’était pas si à son aise qu’eux. »

Je lui répondis : « Monsieur, vous m’avouerez que les Français sont plus pieux que les Allemands dans la proportion de quatre et seize quarante-unièmes à l’unité : car nos seuls bénéfices consistoriaux de moines, c’est-à-dire ceux qui payent des annates au pape, se montent à neuf millions de rente, à quarante-neuf livres dix sous le marc avec le remède ; et neuf millions sont à deux millions cinquante mille livres comme un est à quatre et seize quarante-unièmes. Delà je conclus qu’ils ne sont pas assez riches, et qu’il faudrait qu’ils eu eussent dix fois davantage. J’ai l’honneur d’être, etc. »

Il me répliqua par cette courte lettre : « Mon cher monsieur, je ne vous entends point ; vous trouvez sans doute avec moi que neuf millions de votre monnaie sont un peu trop pour ceux qui font vœu de pauvreté ; et vous souhaitez qu’ils en aient quatre-vingt-dix ! je vous supplie de vouloir bien m’expliquer cette énigme. »

J’eus l’honneur de lui répondre sur-le-champ : « Mon cher monsieur, il y avait autrefois un jeune homme à qui on proposait d’épouser une femme de soixante ans, qui lui donnerait tout son bien par testament : il répondit qu’elle n’était pas assez vieille. » L’Allemand entendit mon énigme.

Il faut savoir qu’en 1575[17] on proposa dans le conseil de Henri III, roi de France, de faire ériger en commendes séculières toutes les abbayes de moines, et de donner les commendes aux officiers de sa cour et de son armée ; mais comme il fut depuis excommunié et assassiné, ce projet n’eut pas lieu.

Le comte d’Argenson, ministre de la guerre, voulut en 1750 établir des pensions sur les bénéfices en faveur des chevaliers de l’ordre militaire de Saint-Louis ; rien n’était plus simple, plus juste, plus utile : il n’en put venir à bout. Cependant sous Louis XIV, la princesse de Conti avait possédé l’abbaye de Saint-Denis. Avant son règne, les séculiers possédaient des bénéfices ; le duc de Sully, huguenot, avait une abbaye.

Le père de Hugues Capet n’était riche que par ses abbayes, et on l’appelait Hugues l’abbé. On donnait des abbayes aux reines pour leurs menus plaisirs. Ogine, mère de Louis d’Outremer, quitta son fils, parce qu’il lui avait ôté l’abbaye de Sainte-Marie de Laon pour la donner à sa femme Gerberge. Il y a des exemples de tout. Chacun tâche de faire servir les usages, les innovations, les lois anciennes abrogées, renouvelées, mitigées, les Chartres ou vraies ou supposées, le passé, le présent, l’avenir, à s’emparer des biens de ce monde ; mais c’est toujours à la plus grande gloire de Dieu[18]. Consultez l’Apocalypse de Méliton par l’évêque de Belley[19].


  1. Cette première section de l’article Abbaye n’existe dans aucune édition donnée du vivant de l’auteur, soit du Dictionnaire philosophique ou Raison par alphabet, soit des Questions sur l’Encyclopédie. (B.)
  2. Matthieu, chapitre xxiii, v. 9. (Note de Voltaire.)
  3. Livre II, sur l’Épître aux Galates. (Id.)
  4. Livre I, chapitre xxxvii. (Id.)
  5. Dialogue, livre II, chapitre viii. (Id.)
  6. Mézerai, tome I, page 225. (Note de Voltaire.)
  7. Chapitre xxxvii. (Id.)
  8. Mézerai, tome I, page 331. (Id.)
  9. De lapsis. (Note de Voltaire.)
  10. Capit. interrog., page 478, tome VII ; Conc., page 1184. (Id.)
  11. Fra-Paolo, Traité des bénéfices, page 31. (Note de Voltaire.)
  12. Transactions philosophiques. (Id.)
  13. Questions sur l’Encyclopédie, première partie, 1770. (B.)
  14. Matth., xxiii, 9. (Note de Voltaire.)
  15. Livre II, chapitre viii. (Id.)
  16. Voyez page 20.
  17. Chopin, De sacra Politia, lib. VI. (Note de Voltaire.)
  18. Avant la Révolution, c’est-à-dire au temps de Voltaire, il y avait en France, d’après un relevé fait par M. Pierre Leroux (Encyclopédie nouvelle) 1.147 abbayes, dont 126 abbayes régulières d’hommes, 308 abbayes régulières de femmes, et 713 abbayes en commende et à la nomination du roi.
  19. Voyez ma note sur la section II de l’article Apocalypse. (B.)


ABC ou Alphabet

Abbaye

Abbé