Fêtes galantes (1891)/Cythère

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Fêtes galantesLéon Vanier, libraire-éditeur (p. 31-32).
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CYTHÈRE



Un pavillon à claires-voies
Abrite doucement nos joies
Qu’éventent des rosiers amis ;

L’odeur des roses, faible, grâce
Au vent léger d’été qui passe,
Se mêle aux parfums qu’elle a mis ;


Comme ses yeux l’avaient promis
Son courage est grand et sa lèvre
Communique une exquise fièvre ;

Et l’Amour comblant tout, hormis
La Faim, sorbets et confitures
Nous préservent des courbatures.