...Les Romains n'ont admis qu'une courbe génératrice de la voûte, c'est
le demi-cercle, ce qu'on appelle le plein-cintre ou l'arc de cercle, cintre
incomplet. D'Auguste à Constantin, pas d'exception à cette méthode. Ce
n'est guère qu'au VIe siècle que nous voyons poindre l'ogive sur les bords
de la Méditerranée, en Égypte, au Caire; et là, elle apparaît déjà comme
le résultat d'un calcul. Dans un autre ouvrage, nous avons expliqué d'une
manière détaillée comme quoi les anciens se sont servis du triangle pour
mettre en proportion leurs édifices; comment parmi les triangles ils en
avaient adopté trois: 1º le triangle équilatéral; 2º le triangle pris verticalement
sur la diagonale d'une pyramide à base carrée, dont la section
verticale, faite du sommet parallèlement à l'un des côtés de la base, est
un triangle équilatéral; 3º le triangle dont la base est quatre et la hauteur,
prise perpendiculairement du milieu de cette base au sommet, est deux
et demi. Ces trois triangles donnent au sommet un angle de moins de 90º;
donc il n'est pas possible de les inscrire dans un demi-cercle...
Cette œuvre est également dans le domaine public dans tous les pays pour lesquels le droit d’auteur a une durée de vie de 100 ans ou moins après la mort de l’auteur.
Cette œuvre est dans le domaine public aux États-Unis car elle a été publiée avant le 1er janvier 1929.
...Les Romains n'ont admis qu'une courbe génératrice de la voûte, c'est le demi-cercle, ce qu'on appelle le plein-cintre ou l'arc de cercle, cintre incomplet. D'Auguste à Constantin, pas d'exception à cette méthode. Ce n'est guère qu'au VI<sup>e</s