Fragments d’histoire/42

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Imprimerie officielle (p. 87).

HÔPITAL COLONIAL


Sur les flancs du Fort Desaix a été construit récemment le bel hôpital colonial qui remplace l’hôpital militaire et porte le nom du Docteur Albert Clarac, ancien Médecin-Inspecteur général du Service de Santé des Troupes coloniales, qui fut à la tête de ce service à la 18e région du corps d’armée. Né à Fort-de-France le 13 janvier 1854, il mourut à Paris, le 25 mai 1934. Il était commandeur de la Légion d’Honneur.

Ceux qui ont choisi cet emplacement ne se doutaient peut-être pas qu’un plan de 1698 l’avait déjà indiqué pour l’hôpital[1].

Le Laboratoire des expertises et des fraudes est à l’hôpital colonial ainsi que l’Institut Pasteur.

Une école de Médecine devait y être installée aussi.

« Dans cette partie du monde qui regarde toujours la France avec tant de dévouement et d’affection, elle sera, a dit dans un discours à la Chambre, M. Alcide Delmont, alors député de la Martinique et sous-secrétaire d’État aux colonies, comme un centre de rayonnement et de polarisation pour la pensée et la civilisation française. »

Sur la même colline et dominant la Ville, un calvaire d’où l’on a une belle vue de Fort-de-France et de ses environs. Au sommet se trouve une chapelle. On va à ce calvaire en continuant la rue qui en porte le nom. À l’entrée, il y avait deux beaux palmiers.

  1. L’urbanisme à la Martinique par M. Raymon Danger, page 4.