Les oracles de Michel de Nostredame/Tome 2/Partie 2/Section I/Épître à Cesar de Nostredame mon fils
Ton tard aduenemêt[3], Cesar Nostradame mon fils, m'a faict
mettre mô long temps par côtinuelles vigilatiôs nocturnes referer
par escript toy delaisser memoire[4], apres la corporelle extinction
de ton progeniteur au commun proffit des humains, de ce que la
Diuine essence par Astronomiques revolutions m’ôt dôné cognoissance. — Et depuis qu’il a pleu au Dieu immortel que tu ne sois
venu[5] en naturelle lumiere dâs ceste terrene plaige, & ne veux dire
tes ans qui ne sont encores accompagnez[6], mais tes mois Martiaux incapables à receuoir dedans ton bile[7] entendement ce que ie seray
contrainct apres mes jours definer : — veu qu’il n’est possible te
laisser par escrit, ce que[8] seroit par l’iniure du temps obliteré : car
la parolle hereditaire de l’occulte prediction sera dans mon estomach intercluse : — considerât aussi les aduentures de l’humain
definiment[9] estre incertaines, & que le tout est regi & gouuerné
par la puissance de Dieu inestimable, nous inspirant non par bacchante fureur, ne[10] par limphatique mouuement, mais par astronomiques assertions. — Soli numine divino afflati[11] præsagiunt er spiritu
Prophetico particularia[12] : — Combien que de long temps par plusieurs fois j’ay prédictibilités long temps auparauant ce que[13] depuis est
aduenu, & en particulieres regions attribuant le cout estre faict par
la vertu & inspiration diuine & autres felices & sinistres aduentures de acceleree promptitude pronôcees que[14] depuis sont aduenues par les climats du monde — ayant voulu taire & delaisser
pour cause de l’iniure, & non tant seulement du temps present,
mais aussi de la plus grande part du futur, de mertre par escrit
pource que les regnes, sectes & religions feront changes si opposites, voire du[15] respect du present diametralement[16], — que si ie
venois à referer ce qu’à l’aduenir sera[17] ceux de regne, secte religion, & foy trouueroyent[18] si mal accordant si[19] leur fantaisie auriculaire, qu’ils viendroyent à damner ce que par les siecles aduenir on cognoistra estre veu & apperceu. — Considerant aussi la sentence du vraÿ Sauueur. Nolire sanctum dare canibus nec mittatis margaritas ante porcos non[20] conculcêt pedibus et côuersi dirumpant vos[21]. Qui a esté la cause de faire retirer ma langue au populaire, & la plume au papier, — puis me suis voulu estendre declarant
pour le commun aduenement par obstruses & perplexes sentences
les causes futures, mesmes les plus vrgentes, & celles que i’ay
apperceu, quelque humaine mutation qu’aduienne ne scandaliser
l’auriculaire fragilite, & le rout escrit soubs figure nubileuse plus
que du tout prophetique, — côbien que, Abscondisti hæc à sapientibus, et prudentibus, id est, potentibus et regibus, et enucleasti
ea exiguis et tenuibus[22] : & aux Prophetes par le moyen de Dieu immortel, & des bons Anges ont receu l'esprit de vaticination, par
lequel ils voyent les choses loingtaines, & viennent à preuoir les
futurs aduenemens : — car rien ne se peut paracheuer -sans luy,
ausquels[23] si grande est la puissance, & la bôté aux subiets que pendant qu’ils demeurent en eux, toutesfois aux autres effects subiects pour la similitude de la cause du bon genius, celle[24] chaleur & puissâce viticinatrice[25] s'approche de nous, comme il nous aduient
des rayons du Soleil qui viennent iettât leur influence aux corps
elementaires, & non elementaires. — Quand à nous qui sommes
humains, ne pouuons[26] rien de nostre naturelle cognoissance &
inclination d’engin, cognoistre des secrets obctruses[27] de Dieu le
Createur. Quia nô est nostrû noscere trempora, nec momenta, &c.[28]—
Combien qu’aussi de present peuuent aduenir & estre personnageet[29], que[30] Dieu le créateur aye voulu reueler par imaginatiues impresiôs quelques secrets de l’aduenir, accordez à l’astrologie iudicielle
comme du passé que certaine puissance & volontaire faculté venoit
par[31] eux, côme flambe de feu apparoit[32], que luy inspirant[33] on
venoit à iuger les diuines & humaines inspiratiôs. — Car les œuures
diuines, que[34] totalement sont absolues Dieu les viêt paracheuer :
la moyéne qui est au milieu des[35] Anges : la troisiesme les
mauuais[36] : — Mais mon fils ie te parle cy vn peu trop obstrusement : — mais quant aux occultes Vaticinations qu’on vient à receuoir
par le subtil esprit de[37] feu, qui quelquefois par l’entendement
agité, contemplant le plus haut des astre[38], comme estant
vigilant, mesmes qu’aux prononciations[39] estant surprins escrits
prononçât[40] sans contraincte[41] moins attainct d’inuerecôde loquacité
mais quoy tout procedoit de la puissance diuine du grand Dieu
éternel, de qui toute bonté procède. — Encores, mon fils, que
i’aye inséré le nom de prophète, ie ne veux[42] attribuer tiltre de si
haute sublimité pour le temps présent : car qui Propheta dicitur
hodie, olim vocabatur videns[43] : car Prophète proprement mon fils,
est celuy qui voit choses lointaines de la cognoissance naturelle de
toute créature. — Et cas aduenant que le Prophète moyenant la
parfaicte lumière de la Prophétie luy apparaire manifestement des
choses diuines, comme humaines, que ce ne se peut faire, veu que les effects de la future predicrion escendent[44] loing. — car les secrets
de Dieu incompréhensibles, & la vertu effectrice contingent
de longue estendue de la cognoissance naturelle, prenant leur plus
prochain origine du libéral arbitre, fait apparoir les causes que[45]
d’elles mesmes ne peuuent acquérir celle[46] notice pour estre cogneues,
ne[47] par les humains augures, ne[5] par autre cognoissance
de vertu[48] occulte : comprinse soubs la concauité du ciel mesme
du faîct présent totalement éternité[49], que[50] vient en soy embrasser
tout le temps. — Mais moyennant quelque indiuisible éternité par,
comitiale agitation Hiracliéne, les causes par le céleste mouuemêt
sont cogneuës. — Ie ne dis pas, mon fils, à fin que bien l’entendez,
que la cognoissance de ceste mantiere[51] ne se peut encores imprimer
dans ton debile cerueau , que les causes futures bien loingtaines
ne soyent à la cognoissance de la creature raisonable : si sont nonobstant
bonnemêt la creature de l’ame intellectuelle des choses présentes
loingtaines ne luy sont du tout ne[52] trop occultes, ne[53] trop reserés[54] : — mais la parfaicte des causes notices[55] ne se peut acquérir
sans celle[56] diuine inspiration : veu que toute inspiration prophétique
reçoit prenant son principal principe mouuant de Dieu le créateur, puis de rheur & de nature. — Parquoy estant les causes indifférentes
indifferement[57] produictes, & non produictes, le presage panie aduient, ou à[58] esté predict. — Car l’entendemêt cree[59] intellectuellement ne peut voir occultement, sinon par la voix faicte au
l’imbe[60] moyennât la exigue flame, en laquelle partie les causes futures se viendront à incliner, — Et aussi mô fils, ie te suplie que iamais tu ne vueilles employer ton entendement à telles resueries
& vanitez qui seichent les[61] corps & mettent à perdition l’ame,
dônant trouble au foible sens : mesmes la vanité de la plus qu’execrable
magie reprouuee iadis par les sacrees escritures, & par les
diuins canons — au chef duquel[62] est excepté le iugement de l’Astrologie
iudicielle : par laquelle, & moyennant inspiration & reuelation
diuine par continuelles supputations, auons nos prophéties
redigé par escrit[63]. — Et combien que celle[64] occulte Philosophie
ne fusse reprouué, n’ay oncque voulu presenter leurs effrenées persuasions,
combien que plusieurs volumes qui ont esté cachez par
longs siècles me sont este manifestez. — Mais doutant ce qui
aduiendroit, en ay faict après la lecture presêt à Vulcan, que cependant
qu’il les venoit à deuorer, la flamme leschant[65] l’air rendoit
vne clarté insolite, plus claire que naturelle flamme, comme lumière
de feu de clystre fulgurant, illuminant subtil[66] la maison : comme si elle fust esté en subite conflagration. — Parquoy à fin
qu’à l’aduenir ne fussiez abuzé, perscrutur[67] la parfaicte trâsformation
tant seline que solitaire[68], & soubs terre métaux incorruptibles, & aux ondes, ocultes[69], les ay en cendres conuertis. — Mais
quât au iugement qui se vient paracheuer, moyennaht le iugement
celeste, cela te veux ie manifester[70] : parquoy auoir cognoissance des
choses futures, reiectant loing les phâtastiques imaginations qui
aduiendront, limitant la particularité des lieux par diuine inspiration supernaturelle : — accordant aux célestes figures les lieux, &
vne partie, du temps de propriété occulte par vertu puissance, &
faculté diuine en presence de laquelle les trois temps sont comprins
par eternité, reuolution tenant à la cause passee, présente & future :
quia omnia sunt nuda et aperta, etc.[71]. — Parquoy mon fils, tu
peux facilement, nonobstant ton tendre cerueau comprendre que
les choses qui doiuent aduenir, se peuuent prophetizer par les nocturnes
& célestes lumières, qui sont naturelles, & par l’esprit de
prophétie : — non que ie me vueille attribuer nomination ny effect
prophétique, mais par reuelee inspiration, comme homme mortel
esloigné non moins de sens au Ciel, que les[72] pieds en terre. — Possum non errare, falli, decipi[73], suis pecheur plus grand que nul de ce môde, subiect à toutes humaines afflictions. — Mais estant
surprins par fois la sepmaine limphatiquant, & par longue calculation,
rendant les estudes nocturnes de souefue odeur, i’ay côposé
liures de prophéties côtenant chacû cent quatrains astronomiques
de prophéties, lesquelles i’ay vn peu voulu rabouter obscuremêt &
sont perpétuelles vaticinations, pour d’yci à Tannée 3797. — Que
possible fera[74] retirer le front à quelques vns, en voyant longue[75]
extention, & par soubs toute la concauité de la Lune aura lieu &
intelligence : & ce entendant vniuersellement par toute la terre les
causes mon fils, que si tu vis l’aage naturel & humain, tu verras
devers ton climat, au propre Ciel de ta natiuité, les futures aduentures preuoir. — Combien que le seul Dieu éternel soit celuy seul
qui cognoist l’eternité de sa lumière, procédant de luy mesmes, —
& ie dis franchemêt qu’à ceux à qui sa magnitude immense, qui
est sans mesure & incôprehensible, a voulu pour longue inspiration,
mélancolique[76] reueler, que moyennant icelle cause occulte
manifestée diuinement, principalement de deux causes principales,
qui sont comprinses à l’êtendement de celuy inspire[77] qui prophesage manifester[78]. — Car le presaige qui se faict de la lumière extérieure
vient infalliblement à iuger partie auecques, & moyennant
le lume extérieur : combien vrayement que la partie qui semble
auoir par l’oeil de l’entendement, ce que n’est par la lésion du
sens imaginatif[79], — la raison est par trop euidente, le tout estre
predict par afflation de diuinité, & par le moyen de l’esprit angelique
inspiré à l’hôme. prophétisant, rendant oinctes de vaticinations,
le venât à illuminer, luy esmouuant le deuant de la phantasie
par diuerses nocturnes apparitiôs que[80] par diurne certitude prophétise
par, administration[81] Astronomique côioincte de la sanctissime
future prédiction, ne considérant ailleurs qu’au courage libre[82].
— Vient[83] à ceste heure entendre, mon fils, que ie trouue par
mes reuolutions[84] que[85] sont accordantes à reuelee inspiration, que
le mortel glaiue s’approche de nous maintenant par peste, guerre
plus horrible qu’à vie de trois hommes n’a esté, & famine, lequel
tombera en terre, & y retournera souuent, — car les Astres s’accordent
à la reuolution, & aussi a dit[86] : Visitabo in virga ferrea
iniquitates eorum, et in verberibus percutiam eos[87] : — car la misericorde
de Dieu ne sera point dispergee vn têps, mon fils, que la
pluspart de mes Prophéties, seront accomplies, & viendront estre
par accomplissement reuolues. — Alors par plusieurs fois durant
les sinistres tempestes, Conteram ego. dira le Seigneur, et confringam, et non miserebor[88], — & mille autres aduentures qui aduiendront
par eux[89] & continuelles pluyes , comme plus à plain l’ay redige par escrit aux miennes autres. Propheties[90] qui sont composees
tout au long, in soluta oratione[91]. limittant les lieux, temps &
les termes prefix que les humains apres venus verrôt, cognoissans
les aduentures aduenues infailliblement, — comme auons noté par
le autres parlant, plus clairement[92], nonobstant que soubs nuee seront
comprises les intelligences[93] : sed quando submouenda erit ignorentia[94], le cas sera plus esclaircy. — Faisant fin, mon fils,
prens donc ce don de ton père Michel Nostradamus, espérant toy
déclarer[95] vne chacune Prophétie des quatrains cy mis Priant Dieu
immortel, qu’il te veuille prester vie longue, en bonne & prospère
félicité. — De Salon ce I. de Mars, 1555.
- ↑ La division, par paragraphes numérotés, de l'Épitre à César de Nostredame, n’existe pas dans les éditions-princeps de Pierre ni de Benoist Rigaud. Je l’ai introduite ici, afin de séparer les matières & de faciliter les recherches.
- ↑ Traduction : À César de Nostredame, mon fils, vie et félicité.
- ↑ César de Nostredame, né au commencement de 1555, n’était âgé que de quelques semaines, quand son père lui dédia ses quatre premières Centuries, publiées par lui pour la première fois en ladite année, à Lyon, chez Macé Bonhomme. Au fond, & sous le voile du nom de son fils, Nostredame adresse cette Épître aux futurs interprètes, qui seront, pour ainsi dire, les fils spirituels & les continuateurs de son œuvre, à travers les âges.
- ↑ Construisez : afin de t’en laisser la mémoire.
- ↑ Lisez : que tu sois venu.
- ↑ Lisez : accomparagés (voir ce mot au Glossaire).
- ↑ Variante de Benoist Rigaud : debile.
- ↑ Lisez : qui.
- ↑ Variante : definement.
- ↑ Ni.
- ↑ Variante : affati.
- ↑ Traduction : Ceux-là seuls qui sont inspirés par la Divinité peuvent prédire les faits particuliers avec un génie prophétique.
- ↑ Lisez : qui.
- ↑ Lisez : qui.
- ↑ Variante : au.
- ↑ Construisez : voire diamétralement, opposites au respect du présent.
- ↑ Variante : sera, ceux.
- ↑ Construisez : le trouveroyent.
- ↑ Variante : à.
- ↑ Variante : ne.
- ↑ Traduction : Ne donnez pas les choses saintes aux chiens et ne jetez pas les perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux piedset que, se tournant contre vous, ils ne vous déchirent.
- ↑ Traduction : Tu as caché ces choses aux sages et aux prudents, c’est-à-dire aux puissants et aux rois ; mais tu les as révélées aux petits et aux faibles.
- ↑ Auxquels Anges.
- ↑ Cette.
- ↑ Variante : vaticinatrice.
- ↑ Construisez : nous ne pouvons.
- ↑ Variante : obstruses.
- ↑ Traduction : Car ce n’est pas à nous de connaître les temps, ni les moments, etc.
- ↑ Variante : personnages.
- ↑ Construisez : à qui.
- ↑ Traduisez : per (prép. latine), en.
- ↑ Variante : apparoir.
- ↑ Construisez : qui, les inspirant.
- ↑ Lisez : qui.
- ↑ Variante : les.
- ↑ C’est-à-dire : les mauvais Anges.
- ↑ Variante : du.
- ↑ Variante : Astres.
- ↑ Lisez : pronunciations .
- ↑ Lisez : pronunciant.
- ↑ Variante : crainte.
- ↑ Variante : je ne me veux.
- ↑ Traduction : Celui qu’on appelle aujourd’hui Prophète, était autrefois appelé Voyant.
- ↑ Variante : s’étendent.
- ↑ Variante : qui.
- ↑ Cette.
- ↑ 4 & 5. Ni.
- ↑ Variante : ou vertu.
- ↑ Variante : de la totale Eternité.
- ↑ Lisez : qui.
- ↑ Variante : matière.
- ↑ Ni.
- ↑ Ni.
- ↑ Variante : reserées.
- ↑ Construisez : mais la parfaite notice (notion) des causes.
- ↑ Cette.
- ↑ Variante : indifferentement.
- ↑ Variante : a.
- ↑ Variante : créé.
- ↑ Variante : lymbe.
- ↑ Variante : le.
- ↑ Lisez : desquels.
- ↑ Construisez : nous avons rédigé nos prophéties par escrit.
- ↑ Cette.
- ↑ Variante : le seichant.
- ↑ Variante : subit.
- ↑ Variante : perscrutant.
- ↑ Lisez : solaire.
- ↑ Variante : ondes occultes.
- ↑ Construisez : je te veux manifester (éclaircir.) cela.
- ↑ Traduction : parce que toutes choses sont nues et découvertes, &c.
- ↑ Variante : des.
- ↑ Traduction : Je puis ne point errer, ni faillir, ni être abusé.
- ↑ Construisez : Il est possible que ce chiffre fera.
- ↑ Variante : si longue.
- ↑ Variante : inspiration mélancolique.
- ↑ Variante : inspiré.
- ↑ Construisez : qui se doit manifester à celuy qui présage.
- ↑ Cette phrase, très-énigmatique, semble pouvoir être modifiée & comprise comme suit : Car le présage qui se fait de la lumière extérieure vient infailliblement se combiner et juger en partie avec la lumière intérieure du Voyant, encore que ce que celui-ci croit voir par les yeux, ne soit qu’un effet de son imagination excitée (par le génie qui l’inspire).
- ↑ Lisez : tant par diverses nocturnes apparitions que par
- ↑ Variante : par administration.
- ↑ C’est-à-dire : ne considérant rien autre que son libre courage.
- ↑ Variante : Viens.
- ↑ Révolutions (calculs astronomiques).
- ↑ Variante : qui.
- ↑ La parole qui a dit.
- ↑ Traduction : Je réprimerai leurs iniquités avec une verge de fer et je les châtierai à coups de fouet.
- ↑ Traduction : Je les foulerai aux pieds, je les briserai et je n’en aurai pas pitié.
- ↑ Variante : eaux.
- ↑ Variante ; autres Prophéties
- ↑ Traduction : en prose.
- ↑ Variante : par les autres, parlans plus clairement.
- ↑ C’est-à-dire que ces prédictions, quoique couvertes d’un nuage, seront comprises par les hommes intelligents.
- ↑ Traduction : mais quand viendra le temps où doit se dissiper l’ignorance.
- ↑ C’est-à-dire : t’expliquer.