La crise et le parti socialiste

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La crise et le parti socialiste
La Revue blancheTome XIX (p. 462-468).
LA CRISE ET LE PARTI SOCIALISTE

L’événement le plus important de la récente crise ministérielle est assurément la crise intérieure des partis révolutionnaires, et la journée caractéristique de ces deux crises reste la journée du lundi 26 juin. Puisque la République bourgeoise et en elle l’espérance de la République sociale fut sauvée ce lundi à 26 voix de majorité, il serait vain de récriminer ; mais quelques réflexions s’imposent.

Il est assez peu intéressant que la droite se soit aussi sauvagement et aussi sournoisement élancée à l’assaut des institutions républicaines ; il est assez peu intéressant que M. Méline ait sournoisement conduit cet assaut ; il est peu intéressant aussi que certains radicaux aient tout trahi par basse envie et par dépit, que M. Mirman ait trahi par goût et M. Pelletan par inconsistance débraillée : tout cela n’était pas très intéressant, parce que cela est habituel, parce qu’on pouvait le prévoir, parce que nous n’avons jamais sérieusement compté sur aucun de ces hommes pour préparer la naissance et la vie de la cité socialiste.

Mais ce qui est douloureux et intéressant, c’est la radicale impuissance que les partis soi-disant révolutionnaires ont montrée.

Le groupe socialiste à la Chambre était depuis longtemps travaillé par des dissensions sincères ; les députés qui appartenaient aux fractions socialistes organisées n’aimaient pas beaucoup M. Millerand et même, à ce que l’on prétend, M. Viviani : c’était leur droit ; mais il fallait le dire tout haut, il fallait le dire plus tôt ; et surtout il ne fallait pas crier victoire les jours où M. Millerand faisait applaudir par la Chambre des discours purement radicaux, le jour où M. Viviani fit afficher par la Chambre un discours purement républicain bourgeois. Il fallait dès alors déclarer que ces triomphateurs étaient des radicaux ; et il fallait le déclarer au moment même du triomphe. Il est d’une mauvaise tenue de lâcher les gens quand ils prennent des responsabilités redoutables, parfaitement conformes d’ailleurs à toute leur conduite antérieure.

Je sais bien qu’il y avait M. le marquis de Galliffet. Au commencement de cette séance mémorable, plusieurs socialistes se levèrent courageusement et crièrent : « Vive la Commune ! » ; puis ils chantèrent, sur l’air des Lampions : « Assassin ! Assassin ! Assassin ! » Qu’ils nous permettent de le leur dire : cette manifestation parut un peu littéraire, un peu faite. Ce qui n’était pas littéraire, c’était de crier « Vive la Commune ! » en 1871 devant M. le marquis de Galliffet, c’était de l’appeler assassin quand il exerçait ses sauvageries atroces, quand il pouvait vous faire fusiller par le sergent Ernest Roche ; et ce qui ne serait pas ridicule, ce serait d’appeler M. Jules Guérin assassin si le ministère Waldeck-Rousseau avait été mis en minorité. Jusque là ayons du courage civique, mais évitons le courage civil, celui qui s’exerce quand il n’y a pas de danger.

Donc le groupe socialiste de la Chambre s’est morcelé en plusieurs groupes nouveaux ; nous aurons le groupe socialiste-révolutionnaire institué par M. Vaillant et, provisoirement, le groupe institué par les disciples de M. Guesde ; et nous garderons les débris de l’ancien groupe socialiste, qui continueront à s’appeler « le groupe socialiste » de la Chambre. Enfin, comme si ce n’était pas assez, les disciples de M. Guesde se sont eux-mêmes partagés au moment du vote, les uns votant pour le ministère et les autres s’abstenant. Cette hâte et ce plaisir évident qu’ils ont tous eu à faire bande à part, à communiquer à la presse des déclarations, des ordres du jour, des procès-verbaux donnerait fâcheusement raison à ceux qui ont pensé que les chefs des écoles socialistes n’avaient pas consenti sincèrement à l’entente socialiste.

Que les chefs d’école prennent garde. Il n’est pas certain du tout que ce soit par les scholarques et par les scholars du socialisme que la Révolution sociale sera faite ; l’insincérité, qui est dangereuse pour des chefs de bourgeois, serait mortelle pour des chefs de socialistes.

Nous prions tous ceux qui se sont abstenus lundi de vouloir bien considérer ceci, et M. Alexandre Zévaès n’est pas si éloigné de ses études qu’il ait oublié les plus simples notions de l’arithmétique : toutes les fois que dans un scrutin deux partis sont nettement aux prises, — et tel était le cas, — tout électeur inscrit qui s’abstient émet en fait un vote favorable à celui des deux partis qui triomphera ; si le ministère avait été mis en minorité, M. Alexandre Zévaès et M. Édouard Vaillant et Les autres auraient été personnellement responsables de ce qui aurait suivi.

Il ne s’agissait nullement, comme l’a fait M. Hubert Lagardelle dans son Mouvement socialiste, d’établir des équilibres savants ou des contrebalancements doctoraux entre « deux tendances unilatérales contraires » ; il ne s’agissait nullement « de savoir si l’action parallèle allait se transformer… en une action combinée », car il ne s’agissait pas de choisir entre deux métaphores ; il ne s’agissait nullement de Catilina, car la République française n’est pas la République romaine : il s’agissait de participer loyalement, sincèrement, humainement à l’action d’aujourd’hui comme elle se présentait en France, parce que nous vivons en France aujourd’hui, parce que nous ne vivons ni à Rome, ni dans l’antiquité, ni dans le domaine des théories, ni dans le royaume des formules, ni dans la république des livres.

Il faut d’abord, et surtout, et toujours que l’on soit sincère ; l’insincérité est beaucoup plus grave que le « confusionnisme » : or il n’est pas sincère de considérer la motion Vaillant, présentée uniquement pour embêter Millerand, comme une motion sincère et caractéristique ; il n’est pas sincère de souligner cette phrase : Le premier acte de M. Millerand n’a-t-il pas été de différer, au nom du Gouvernement, une mesure de protection ouvrière réclamée par le citoyen Vaillant ? Ce ne sont là que des attitudes. Quelqu’un que M. Lagardelle connaît bien, exagérant encore cette attitude facile, disait le soir même où l’on connut la combinaison ministérielle définitive : « Je voudrais aller à Montceau ; je serais heureux d’attraper trois mois de prison de la main de Millerand. » Qu’il me permette de le lui dire : ce sont là les propos d’un ironiste ou d’un chef de secte ; ce n’est pas la parole d’un homme d’action ; pour tout dire, ce sont les propos d’un homme qui n’a jamais crevé la faim dans une grève, et qui n’a pas encore été massacré dans une émeute. Il y a là une insupportable irrévérence de la peine réelle, du travail réel, de la souffrance réelle.

Quand on sera sincère il sera beaucoup plus facile d’être exact ; on ne parlera plus avec un dédain professionnel de « cette foule de petits bourgeois et prolétaires intellectuels douteux, déchets de la classe bourgeoise, qui ne manqueront pas d’affluer plus nombreux encore dans notre mouvement pour y chercher une compensation à leurs appétits trompés ou à leurs ambitions déçues ». Je ne sais pas bien de qui M. Lagardelle veut ici parler, mais je connais un très grand nombre de prolétaires intellectuels qui ne sont pas douteux : j’en connais quelques-uns parmi les avocats ; j’en connais plusieurs parmi les médecins ; j’en connais beaucoup parmi les universitaires, anciens boursiers de l’État ou de leurs communes, jeunes et pauvres gens qui n’ont pas d’autre ambition que de bien faire leur métier, pauvres gens sans appétit qui, sur un traitement sensiblement inférieur à beaucoup de salaires ouvriers, prélèvent régulièrement les souscriptions socialistes. Ces hommes simples, professeurs, maîtres d’études, instituteurs, s’imaginaient qu’ils travaillaient plus efficacement à la Révolution sociale en formant harmonieusement les âmes des enfants qu’en faisant des palabres ; ils pensaient qu’un manuel d’enseignement primaire bien fait serait beaucoup plus efficace pour la même Révolution sociale bien entendue qu’un article de leader ; ils ne soupçonnaient pas qu’ils fussent des déchets.

Outre que cela serait profondément injuste, ce serait sans aucun doute un très grand danger pour le socialisme si un certain nombre de jeunes gens qui n’ont jamais été des ouvriers manuels, qui n’ont jamais bêché la terre ou broché un livre, qui sont intellectuels comme tout le monde, qui n’ont jamais donné au monde en travail que de la copie, comme tout le monde, essayaient de lancer les travailleurs manuels organisés contre les vrais travailleurs intellectuels, contre le professeur qui se tue littéralement à faire sa classe, contre l’instituteur qui a donné sa vie à la République sans savoir tout à fait bien théoriquement ce que c’était, Mieux vaut donner sa vie pour la République et ne pas bien savoir doctoralement ce que l’on fait que d’être un docteur, et de donner la vie des autres.

Quand on sera sincère on sera clairvoyant. M. Lagardelle écrit : « Des socialistes conscients, voulant que notre parti prît sa part de responsabilité dans la défense de la République, ont cru aussi que le concours d’un socialiste était nécessaire pour dénouer la crise. À une situation exceptionnelle ils ont voulu faire correspondre une action exceptionnelle. Mais ils ont exagéré le péril… » Enfin qu’est-ce qu’il en sait ? Les mieux renseignés ne pouvaient savoir qu’une partie des préparatifs, des préparations : or nous avons éprouvé récemment que les événements ne répondent pas toujours aux préparations, qu’il y a des hasards efficaces à conséquences lointaines : si M. Félix Faure n’était pas mort opportunément en état de péché mortel, nous serions fusillés peut-être, et M. Lagardelle serait sans doute exilé en Allemagne.

Quand on sera sincère on sera intelligent. M. Lagardelle écrit : « Les sanctions prises n’ont été que très normales, et n’exigeaient nullement pour être portées, l’entrée d’un socialiste dans un ministère Waldeck-Rousseau-Galliffet. » Or ce sont justement les sanctions normales, en temps de crise, qui sont difficiles à porter, parce que des sanctions normales ne donnent leur effet que si elles sont portées par un gouvernement évidemment fort.

Il est facile de dire après l’événement : « Ils ont exagéré le péril. » On peut toujours ainsi prophétiser le passé. Il est facile aussi de déclarer, comme d’autres l’ont fait, que si le ministère avait été mis en minorité on aurait bien vu, qu’il serait resté le peuple. Nous prions qu’on laisse de côté ces phrases électorales. Le peuple de France n’avait pas, dans l’espèce, le nombre et la force révolutionnaire qu’avait en même temps, pour une cause voisine, le peuple belge ; le peuple de France n’avait la sympathie et l’adhésion partielle d’aucune garde civique. Il ne restait donc que Faction individuelle, l’acte individuel, comme savent le faire les anarchistes ; mais les hommes libres qui eussent donné leur vie, corps pour corps, pour la défense de la justice, n’étaient nullement disposés à la donner pour justifier une attitude parlementaire, ni même pour illustrer une argumentation scholastique.

Quand on sera sincère on sera juste. On ne se fera pas accroire que tous ces bourgeois dreyfusards sont devenus socialistes par intérêt personnel ou par intérêt de classe. Il m’a été donné de connaître un assez grand nombre de dreyfusards, en un temps où M. Déroulède ne l’était pas encore devenu. Je puis certifier que ces honnêtes gens n’avaient pas une pensée, je dis la plus lointaine ou la plus involontaire, pour leurs intérêts. C’étaient pour la plupart des universitaires, gens de peu de bien, comme on sait, des étudiants, des élèves ; quelques-uns étaient élèves d’une école où certainement, tout intellectuels que l’on soit, la proportion des parents vraiment très pauvres est considérable ; du soir au lendemain, suivant pas à pas le maître bourgeois Zola, ils donnèrent leur nom, les premiers, une maigre liste, pour la protestation de l’Aurore ; ils ne savaient pas ce qu’ils risquaient ; en réalité ils risquaient tout : le pain d’abord, plusieurs le pain de leurs enfants, quelques-uns le pain de leurs parents. C’étaient des hommes de premier bon mouvement. Et en ce temps-là les chefs des écoles socialistes étaient bien heureux de se réfugier derrière M. Millerand pour masquer leur goût d’inaction, comme le conseil municipal s’était réfugié derrière M. Millerand pour faire un accueil officiel au tsar.

Je suis forcé de l’apprendre à M. Lagardelle : la plupart de ces universitaires étaient socialistes avant le commencement de l’affaire Dreyfus ; étant socialistes, non seulement ils n’eurent aucune considération de leur intérêt personnel, aucune considération de leur intérêt de classe, mais ils ne se demandèrent pas même si l’affaire Dreyfus ferait les affaires du socialisme ; n’étant pas des hommes d’affaires, ils ne calculèrent pas combien le sang de l’innocent rapporterait à un parti politique ; ils devinrent dreyfusistes du même mouvement qu’ils étaient devenus socialistes.

Reste la minorité, ceux qui devinrent dreyfusistes et ainsi socialistes ; ceux-ci étaient des hommes habitués, qui, attentifs à leur seul métier et le faisant de leur mieux, avaient passé sans les apercevoir parmi les innombrables mensonges sociaux, parmi les innombrables injustices sociales. Une injustice vint, qui les éveilla de leur sommeil, non point tant, comme on l’a répété un peu complaisamment, parce qu’elle avait été exercée par des bourgeois sur un bourgeois, que parce qu’elle avait indéniablement en elle une singulière vertu d’émotion. Ces hommes qui pratiquaient eux-mêmes la recherche rigoureusement exacte de la vérité scientifique, ces hommes qui avaient des scrupules laborieux pour classer les copies d’une simple composition entrèrent délibérément dans la bataille nouvelle ; ils ne se soucièrent d’aucun intérêt car ils n’étaient pas malins ; ils avaient seulement en eux, avec cette passion de la vérité, avec cette passion de la justice, un certain nombre d’autres sentiments vénérables qui ne sont pas inventés d’aujourd’hui : le courage, la bonté, la simple humanité, sentiments qui ont aidé le monde à vivre assez mal depuis les temps anciens, et qui l’aideront à vivre de moins mal en moins mal ou si l’on veut de mieux en mieux jusqu’à ce que, la Révolution sociale étant faite, ces mêmes sentiments deviennent comme la fleur et la joie vivante de la cité.

Ces hommes simples, dont je parle, bien qu’ils ne fussent pas malins, ne manquaient pas cependant d’une certaine intelligence et n’avaient manqué jusqu’alors que d’un éveil : une fois éveillés, ils s’aperçurent assez tôt qu’en un sens toutes les injustices et toutes les faussetés du monde sont solidaires ; alors, sincèrement et sans calcul aucun, du même mouvement qu’ils étaient devenus dreyfusistes, ils devinrent socialistes.

Ainsi devenus socialistes bonnement, les uns avant le commencement de l’affaire Dreyfus, les autres en conséquence de cette affaire, ces maîtres, sous-maîtres et élèves-maîtres de l’enseignement public n’eurent pas de plus ferme propos que de devenir les maîtres, sous-maîtres et élèves-maîtres d’un enseignement vraiment populaire. Et si en pensée ils se réservaient cette part de travail, l’enseignement du peuple, c’était pour la raison péremptoire pour laquelle, même et surtout dans la cité socialiste, il convient que ce soient les boulangers, comme par hasard, qui fassent le pain.

Je sais que ces maîtres de l’enseignement ne représentaient rien ni personne. « Enfin ! qu’est-ce que vous représentez ? » disait à Jaurès quelqu’un que je connais. C’est entendu : Jaurès ne représente personne ; il pourrait, comme tant d’autres, représenter au moins une circonscription, celle de Carmaux, par exemple. Mais il ne représente rien. Il a proposé à tous les esprits libres un certain nombre de démonstrations. Il ne représentait pas plus alors que le géomètre ne représente. Un certain nombre d’hommes libres, sans le considérer du tout comme un chef de parti, lui ont dit ou lui ont fait savoir pertinemment qu’ils étaient d’accord avec lui sur un certain nombre de questions et de solutions. Il ne représente rien. Pareillement les instituteurs et les professeurs ne représentent personne.

Si l’on était sincère, on ne serait pas autoritaire. On n’instituerait pas de son autorité privée « la morale du parti », car le socialisme est justement en un sens la réalisation de la morale ordinaire et, n’étant pas une Église, n’a pas une morale à soi. On n’émettrait pas des propositions aussi courtes et aussi entières que celles-ci : « On n’amnistie pas ainsi le passé. La morale d’un parti est faite de ses traditions et de ses souvenirs historiques ». Sans que M. Lagardelle paraisse même s’en douter, un très grand nombre de questions non seulement morales mais métaphysiques et psychologiques, privées et publiques, individuelles et sociales sont tranchées un peu hâtivement par de tels aphorismes.

Enfin quand on sera sincère on fera l’union socialiste. Aussi longtemps qu’il sera permis aux chefs d’école de penser d’abord au salut de leur école[1], aussi longtemps que des jeunes gens, au lieu de vivre libres parmi des jeunes gens libres, auront la pensée claire ou obscure de devenir chefs d’école ou disciples, les comités d’entente socialiste ressembleront à la conférence de La Haye : on y votera d’enthousiasme les mesures insignifiantes, et on tirera chacun de son côté aussitôt qu’il s’agira sérieusement d’action.

Quand la Révolution de la sincérité sera faite, on reconnaîtra que l’abstention n’est nullement révolutionnaire et que la plupart des fois elle est simplement lâche ; on ne craindra pas de dire la vérité même à ses amis politiques ; on n’aura pas besoin de compenser des complaisances par des brutalités. Dès à présent, à ceux qui ont vraiment et sincèrement eu comme un sursaut de souffrance à l’annonce que le général de Galliffet allait devenir ministre de la guerre, nous ne dirons pas qu’on a « sorti avec trop de fracas l’appareil un peu démodé des antiques malédictions ». Nous leur dirons :

— « Vous qui êtes irréligieux parce que vous savez tout le mal que les religions mal entendues ont fait à l’humanité, prenez garde que notre culte pour les morts de la semaine sanglante ne devienne encore une religion, qui ensuite serait mal entendue, et ferait du mal à l’humanité. N’aimons pas nos martyrs d’un culte surhumain, comme l’Église romaine a cultivé les siens. Ils étaient des hommes qui vécurent, souffrirent et moururent comme des hommes. Aimons-les donc comme des hommes. N’ayons aussi aucun « bréviaire », aucun « symbole ». Or ce serait justement trahir les hommes d’autrefois que de mettre leur œuvre même en péril pour garder en nos cœurs, intacte comme une relique catholique, un morceau d’ancienne haine. »

Charles Péguy

  1. Si l’on veut savoir à quel état d’esprit en arrive un sous-chef d’école, qu’on lise l’article de Paul Lafargue publié dans Le Socialiste et reproduit en partie dans la Petite République du mardi 11 juillet.