Poèmes saturniens (1902)/Soleils couchants/Édition originale
Apparence
Poèmes saturniens (1902)/Soleils couchants
PAYSAGES TRISTES
À Catulle Mendès
I
SOLEILS COUCHANTS
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon cœur qui s’oublie
Aux soleils couchants.
Et d’étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
À des grands soleils
Couchants sur les grèves.