Poème de l’amour/125

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CXXV


Royalement, — peut-être en vain, —
Car, hélas ! à l’heure qu’il est
J’ignore encor ce qui te plait,
Je t’ai fait des cadeaux divins !

Sans que tu puisses t’en douter,
Et comme un jardin pour les dieux,
Mon cœur te situe au milieu
De tous mes immortels étés.

Et cependant que sous ton toit
Tu ne rêves peut-être à rien,
Je vois d’un œil aérien
Ce grand ciel que j’ai mis sur toi…