« Poème de l’amour/117 » : différence entre les versions

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==[[Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/145]]==
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La bonté, n’étant pas l’excès
De l’amour, fait souffrir souvent ;
Tant de douceur est décevant,
On doute, on soupçonne, on ne sait.

— Ces mots patients, ce besoin
De ne pas nuire à ce qu’on aime
Interloquent les cœurs extrêmes
Qui, pouvant mieux, n’ont pas de soins
Envers l’auguste passion
Qui hait les élans retenus.

— Je songe aux jours où j’ai connu
Ta cruelle abnégation…

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Version du 1 mars 2011 à 22:14

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CXVII


La bonté, n’étant pas l’excès
De l’amour, fait souffrir souvent ;
Tant de douceur est décevant,
On doute, on soupçonne, on ne sait.

— Ces mots patients, ce besoin
De ne pas nuire à ce qu’on aime
Interloquent les cœurs extrêmes
Qui, pouvant mieux, n’ont pas de soins
Envers l’auguste passion
Qui hait les élans retenus.

— Je songe aux jours où j’ai connu
Ta cruelle abnégation…