« Poème de l’amour/117 » : différence entre les versions
Apparence
Contenu supprimé Contenu ajouté
m match et typographie |
m Phe: split |
||
Ligne 8 : | Ligne 8 : | ||
}} |
}} |
||
⚫ | |||
{{TextQuality|75%}}<div class='text'><poem> |
|||
⚫ | |||
La bonté, n’étant pas l’excès |
|||
De l’amour, fait souffrir souvent ; |
|||
Tant de douceur est décevant, |
|||
On doute, on soupçonne, on ne sait. |
|||
— Ces mots patients, ce besoin |
|||
De ne pas nuire à ce qu’on aime |
|||
Interloquent les cœurs extrêmes |
|||
Qui, pouvant mieux, n’ont pas de soins |
|||
Envers l’auguste passion |
|||
Qui hait les élans retenus. |
|||
— Je songe aux jours où j’ai connu |
|||
Ta cruelle abnégation… |
|||
</poem> |
Version du 1 mars 2011 à 22:14
CXVII
La bonté, n’étant pas l’excès
De l’amour, fait souffrir souvent ;
Tant de douceur est décevant,
On doute, on soupçonne, on ne sait.
— Ces mots patients, ce besoin
De ne pas nuire à ce qu’on aime
Interloquent les cœurs extrêmes
Qui, pouvant mieux, n’ont pas de soins
Envers l’auguste passion
Qui hait les élans retenus.
— Je songe aux jours où j’ai connu
Ta cruelle abnégation…