« Poème de l’amour/123 » : différence entre les versions
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Et les chétives circonstances |
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Peuvent altérer la constance, |
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J’ai bien fait de t’aimer autant ! |
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J’ai bien fait de graver mon âme |
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Sur le joyau de ton regard, |
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Pour qu’un jour toi-même réclames |
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Contre les assauts du hasard, |
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Pour que jamais plus tu n’oublies |
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Cette chaîne des yeux mêlés, |
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Ces flambeaux perforants qui lient |
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Deux corps avides et comblés. |
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— L’orgueilleuse et calme décence |
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Qui succède à la volupté |
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Vient de ce que la conscience |
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Veut que ce qui fut ait été… |
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Version du 1 mars 2011 à 22:16
CXXIII
Puisque le cœur même, et le temps,
Et les chétives circonstances
Peuvent altérer la constance,
J’ai bien fait de t’aimer autant !
J’ai bien fait de graver mon âme
Sur le joyau de ton regard,
Pour qu’un jour toi-même réclames
Contre les assauts du hasard,
Pour que jamais plus tu n’oublies
Cette chaîne des yeux mêlés,
Ces flambeaux perforants qui lient
Deux corps avides et comblés.
— L’orgueilleuse et calme décence
Qui succède à la volupté
Vient de ce que la conscience
Veut que ce qui fut ait été…