« Lavaleur, premier grenadier de son régiment à ses compagnons d’armes » : différence entre les versions
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Version du 21 août 2009 à 16:50
Lavaleur, premier grenadier de son régiment à ses compagnons d’armes
Air : ''Mes amis, courons, courons, courons'' Ou ''Entre toi et lui, zet vous et moi.'' Mes amis, courons, courons, courons, Courons à la victoire, En vrais fils de la gloire ; Mes amis, courons, courons, courons, Et quand nous combattrons, Triomphons ou mourrons. Russes dispersés, Malgré votre assurance, Vous serez chassés Dans vos marais glacés ; Battus comme il faut, En fuyant de la France, Vous direz bientôt : Morbleu, qu’il y fait chaud ! Mes amis, courons, etc. Soldats fanfarons, Si vous faites les braves, C’est que nos flacons Tendent vos escadrons ; Vous convoitez tous, Les vieux vins de nos caves, Oui, mais messieurs, nous Les boirons bien sans vous. Mes amis, courons, etc. Les Français sont là, Eh quoi ! vilain cosaque, Tu te crois déjà Au bal de l’opéra ! Va, sans balancer, Il faut tourner casaque, Avant de danser Nous te ferons valser. Mes amis, courons, etc. Kalmoucks, que je hais, Peuple affreux et sauvage, Et quoi ! tu voudrais Caresser nos objets ? J’en suis enchanté Quel effort de courage ! Mais en vérité, Tu n’es pas dégoûté. Mes amis, courons, etc. Chassons, mes amis, Ces hordes sanguinaires, Qui n’ont ni pays, Ni parents, ni réduits, Mais je vois en pleurs, Nos femmes et nos mères, Nos enfants, nos sœurs, Armons nos bras vengeurs. Mes amis, courons, etc.