<poemta mere la chauve
Quand a-t-on épuisé la quantité des yeux ? Quand vient l'heure où l'esprit se vante de finir Ce repas renaissant, intact et captieux ?
Avoir ne donne rien à l'appétit sans terme, Tout est commencement et dérisoire effort ; Quel est ce gain léger, cette avance, ce germe, Tant que tu m'éblouis et que tu n'es pas mort ?
— La concluante mort cependant serait vaine, J'ai besoin que tu sois quand je ne vivrai plus ; Je tremble d'emporter dans le froid de mes veines L'éclat mystérieux par lequel tu m'as plu...
</poem>