« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Tirant » : différence entre les versions

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s. m. Pièce de fer ou de bois qui maintient l'écartement des
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arbalétriers d'une ferme, ou le devers de deux murs parallèles, ou la
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poussée d'un arc. Les entraits, dans les charpentes de combles, sont de
poussée d'un arc. Les entraits, dans les charpentes de combles, sont de
véritables tirants (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Charpente|Charpente]]). Pour fermer leurs voûtes, les constructeurs
véritables tirants (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Charpente|Charpente]]). Pour fermer leurs voûtes, les constructeurs

Version du 28 novembre 2006 à 11:57

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TIRANT

s. m. Pièce de fer ou de bois qui maintient l'écartement des arbalétriers d'une ferme, ou le dévers de deux murs parallèles, ou la poussée d'un arc. Les entraits, dans les charpentes de combles, sont de véritables tirants (voy. Charpente). Pour fermer leurs voûtes, les constructeurs du moyen âge plaçaient provisoirement des tirants, afin d'éviter les poussées, en attendant que les piles fussent chargées. Ces tirants étaient habituellement de bois, et étaient sciés au ras de l'intrados du sommier des arcs, quand les constructions étaient terminées. À la cathédrale de Reims, ces tirants étaient de fer, avec des œils passant dans des crochets qui sont restés en place. Il est peu de voûtes de collatéraux où l'on n'ait l'occasion d'observer la trace de ces tirants.