« Poème de l’amour/123 » : différence entre les versions

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==[[Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/152]]==
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Puisque le cœur même, et le temps,
Puisque le cœur même, et le temps,
Et les chétives circonstances
Et les chétives circonstances
Peuvent altérer la constance,
Peuvent altérer la constance,
J’ai bien fait de t'aimer autant !
J’ai bien fait de t’aimer autant !


J’ai bien fait de graver mon âme
J’ai bien fait de graver mon âme
Sur le joyau de ton regard,
Sur le joyau de ton regard,
Pour qu'un jour toi-même réclames
Pour qu’un jour toi-même réclames
Contre les assauts du hasard,
Contre les assauts du hasard,


Pour que jamais plus tu n'oublies
Pour que jamais plus tu n’oublies
Cette chaîne des yeux mêlés,
Cette chaîne des yeux mêlés,
Ces flambeaux perforants qui lient
Ces flambeaux perforants qui lient
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Qui succède à la volupté
Qui succède à la volupté
Vient de ce que la conscience
Vient de ce que la conscience
Veut que ce qui fut ait été...
Veut que ce qui fut ait été…


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Version du 1 mars 2011 à 21:45

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Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/152


Puisque le cœur même, et le temps,
Et les chétives circonstances
Peuvent altérer la constance,
J’ai bien fait de t’aimer autant !

J’ai bien fait de graver mon âme
Sur le joyau de ton regard,
Pour qu’un jour toi-même réclames
Contre les assauts du hasard,

Pour que jamais plus tu n’oublies
Cette chaîne des yeux mêlés,
Ces flambeaux perforants qui lient
Deux corps avides et comblés.

— L’orgueilleuse et calme décence
Qui succède à la volupté
Vient de ce que la conscience
Veut que ce qui fut ait été…