« Poème de l’amour/138 » : différence entre les versions
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J’ai perdu l’univers puisque tu me suffis, |
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Je vois qu’il appartient aux autres ; quelquefois |
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Je songe à la grandeur que l’espace eut en moi, |
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Mais j’ai quitté l’azur à cause que tu vis. |
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Je regarde et j’entends les secrets mouvements |
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De l’infini, des sons, des parfums, des couleurs ; |
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Mais l’air, l’arbre, les monts ne sont qu’un vêtement |
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Que j’écarte des doigts comme une humble vapeur, |
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Pour que tu restes seul parmi les éléments |
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À vivre dans la vie ainsi que dans mon cœur… |
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Version du 1 mars 2011 à 22:23
CXXXVIII
J’ai perdu l’univers puisque tu me suffis,
Je vois qu’il appartient aux autres ; quelquefois
Je songe à la grandeur que l’espace eut en moi,
Mais j’ai quitté l’azur à cause que tu vis.
Je regarde et j’entends les secrets mouvements
De l’infini, des sons, des parfums, des couleurs ;
Mais l’air, l’arbre, les monts ne sont qu’un vêtement
Que j’écarte des doigts comme une humble vapeur,
Pour que tu restes seul parmi les éléments
À vivre dans la vie ainsi que dans mon cœur…