« Poème de l’amour/154 » : différence entre les versions
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Sans regrets, crois-moi, sans effroi, |
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Je vais mourir. Je meurs de froid. |
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Je ne sens plus bien ta chaleur. |
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On ne peut pas lutter sans cesse ; |
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Mon esprit contre ta paresse |
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Se brise. C’est toi le vainqueur. |
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Je sens s’éloigner de mon cœur |
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Cette image immense et précise |
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De ta personne errante, assise, |
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Et qui m’enchantait de stupeur… |
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Excuse ma voix qui s’épuise, |
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Je te parle encor. |
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:::Mais je meurs. |
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Version du 1 mars 2011 à 22:28
CLIV
Sans regrets, crois-moi, sans effroi,
Je vais mourir. Je meurs de froid.
Je ne sens plus bien ta chaleur.
On ne peut pas lutter sans cesse ;
Mon esprit contre ta paresse
Se brise. C’est toi le vainqueur.
Je sens s’éloigner de mon cœur
Cette image immense et précise
De ta personne errante, assise,
Et qui m’enchantait de stupeur…
Excuse ma voix qui s’épuise,
Je te parle encor.
Mais je meurs.