Divagations (1897)/Whistler

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DivagationsEugène Fasquelle, éditeur (p. 125-126).







WHISTLER






Si, extérieurement, il est, interroge-t-on mal, l’homme de sa peinture — au contraire, d’abord, en ce sens qu’une œuvre comme la sienne innée, éternelle, rend, de la beauté, le secret ; joue au miracle et nie le signataire. Un Monsieur rare, prince en quelque chose, artiste décidément, désigne que c’est lui, Whistler, d’ensemble comme il peint toute la personne — stature, petite à qui la veut voir ainsi, hautaine, égalant la tête tourmentée, savante, jolie ; et rentre dans l’obsession de ses toiles. Le temps de provoquer ! l’enchanteur d’une œuvre de mystère close comme la perfection, où notre cohue passerait même sans hostilité, a compris le devoir de sa présence — interrompre cela par quelque furie de bravoure jusqu’à défier le silence entier admiratif. Cette discrétion affinée en douceur, aux loisirs, composant le maintien, pour peu, sans rien perdre de grâce, éclate en le vital sarcasme qu’aggrave l’habit noir ici au miroitement de linge comme siffle le rire et présente, à des contemporains devant l’exception d’art souveraine, ce que juste, de l’auteur, eux doivent connaître, le ténébreux d’autant qu’apparu gardien d’un génie, auprès comme Dragon, guerroyant, exultant, précieux, mondain.