La Verdure dorée/Des mois ont fui ; mais ma pensée

La bibliothèque libre.
La Verdure doréeÉditions Émile-Paul frères (p. 58).

XXXV


Des mois ont fui ; mais ma pensée
N’est encor qu’un trouble frisson ;
Non, la corde n’est pas cassée,
Et c’est toujours le même son.

Seul et morose en vain j’ergote,
Mon cœur toujours d’elle est empli ;
Ainsi ma vieille redingote
Garde un immuable faux pli.