À travers les grouins/Troisième sexe

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P.-V. Stock, éditeur (p. 99-100).


TROISIÈME SEXE



En vestons gris, en chapeaux mous, par les quinconces,
Avec des mouvements câlins et paresseux,
Rôdent les icoglans parisiaques, ceux,
Ô Prudhomme, qu’au feu céleste tu dénonces.

Les tantes ! peuple hilare et nocturne pour qui,
Tout sergent de ville est un oncle débonnaire,
Près des Ambassadeurs où chahute Bonnaire,
Où les gommeux boivent de l’ale et du raki.


Dans les temples indous que tapisse la cure
Infaillible de tous les bobos, sans mercure,
Ils lèvent les banquiers en rut, impudemment !

Et le poète Jean Lorrain de Normandie,
Accordant pour leur los sa syntaxe hardie,
Les célèbre en vers faux, — avec étonnement.