À travers l’Europe/Volume 1/Histoire de Paris

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P.-G. Delisle (1p. 233-246).

V

HISTOIRE DE PARIS.



QUE ce titre ne vous effraie pas, mon cher lecteur ; il n’est pas sérieux. Je ne ferai pas l’histoire de Paris pour trente-six raisons dont la moins bonne suffit : c’est qu’elle est déjà faite.

Un grand nombre d’écrivains ont entrepris ce travail, et l’ont fait plus ou moins bien. S’il faut en juger par le nombre de volumes qu’ils y ont consacrés, il n’y aurait plus rien à dire sur la capitale de la France.

L’un de ses historiens, qui n’est pas absolument le premier venu — M. Émile de Labédollière — a même écrit ce que Paris était avant le déluge.

Je ne badine pas, il a raconté en détail cette période apparemment importante de l’histoire de Paris, et il nous assure qu’elle remonte à quelques milliers de siècles ! Rien que cela ! Elle se compose, dit-il, des révolutions du sol — ce qui prouve que Paris a toujours été révolutionnaire !

Il paraît qu’alors les boulevards n’étaient guère différents de ce qu’ils sent aujourd’hui, et M. de Labédollière, qui y était peut-être, dans la personne de quelque gorille devenu son ancêtre, nous affirme qu’un grand nombre de spécimens zoologiques s’y promenaient librement.

« Le palœothère, dit-il, sorte de tapir aux jambes grêles, abondait depuis la porte St-Denis jusqu’à Pantin. La loutre guettait le brochet, sur le port. St-Nicholas. Le renard chassait le lapin dans la forêt du Louvre. »

Enfin, il paraît que quadrupèdes, bipèdes — avec plumes et sans plumes — et anapèdes circulaient sans craindre la police, tout comme aujourd’hui, du Grand Opéra au Collège de France.

La seule nouveauté qui soit remarquable dans notre siècle, c’est une autre espèce de bipèdes à plumes, qui s’est multipliée outre mesure, et dont, l’origine se perd dans la nuit des temps ; si nous en jugeons par l’âge de Paris, elle a dû exister bien avant Adam ;

Ce qui est certain c’est que cette espèce zoologique est aujourd’hui tellement nombreuse à Paris qu’on ne saurait y faire deux pas sans en rencontrer quelques spécimens — qu’on appelle journalistes.

M. de Labédollière passe ensuite au Déluge, qu’il appelle un torrent du Sud-Est, et qui devient pour Paris un courant d’immigration. Les éléphants d’Asie, les élans d’Irlande et les palmiers d’Orient y furent transplantés à la fois.

Alors, continue l’historien de Paris, “ les hommes sont déjà sur les sommités de l’Asie ; dans quelques milliers de siècles ils émigreront par bandes nombreuses et viendront animer nos déserts. »

N’insistons pas sur ces calculs de fantaisie qui feraient l’espèce humaine si vieille, et laissons M. de Labédollière disserter à perte de vue sur les origines plus ou moins vraisemblables de Paris.

Tout le monde sait que Lutèce, qui fut le premier nom de Paris, prit naissance dans l’île de la Cité. Mais cet étroit berceau ne put suffire longtemps à cette ville d’avenir, et, comme le fleuve qui l’entourait n’était vraiment qu’un ruisseau, elle eut bientôt fait de sauter par-dessus.

Il va sans dire que je ne vais pas vous raconter l’enfance de la Gaule, ni ses luttes contre les Romains. Mais il me semble intéressant de comparer les habitants de Lutèce aux Parisiens, et, sans hésiter, je proclame Lutèce au-dessus de Paris sous quelques rapports dont on va juger.

L’empereur Julien qui habita longtemps le Palais des Thermes nous dit dans son Misopogon : « que les habitants de Lutèce ne connaissaient ni l’insolence, ni l’obscénité, ni les danses lascives : que s’ils rendent hommage à Vénus, c’est parce qu’ils considèrent cette déesse comme présidant au mariage, et comme contribuant à procurer une nombreuse progéniture. »

Evidement les Parisiens ne descendent pas des Lutéciens ; ou bien, il ne faut plus dire : tels pères, tels fils !

Mais si les Parisiens n’ont pas su conserver les mœurs austères des Lutéciens, en revanche, il faut reconnaître qu’après avoir passé par le christianisme, ils en reviennent aux croyances religieuses de leurs ancêtres, et acceptent maintenant en grand nombre le dogme fondamental du druidisme.

En effet, les druides croyaient et enseignaient que « les êtres créés sont appelés à se transformer graduellement depuis le dernier degré de l’existence jusqu’au plus élevé ; » et M. de Labédollière dit : « leur philosophie, comme on le voit, ne manquait ni d’élévation ni de logique. »

Mais il y a une autre chose qu’on voit aussi : c’est que leur philosophie était absolument l’évolutionnisme contemporain. Les parisiens évolutionnistes n’auraient donc fait aucun progrès depuis vingt-cinq siècles, et à ce compte-là leur évolution n’est-elle pas un peu trop lente ?

Soyons sérieux, et revenons à l’histoire de Paris.

Nous l’avons dit, nous ne voulons pas refaire, ni même résumer cette histoire que des plumes très compétentes ont faite. Nous nous contenterons de la feuilleter, et d’énumérer quelques-uns des noms qui en personnifient les époques les plus remarquables.

Le premier qui se présente à la mémoire est le fondateur de l’Église de Paris, Saint Denis l’Aréopagite, homme prodigieux, génie étonnant et grand saint ! C’est lui que le parisien devrait prendre pour modèle.

On a dit souvent que les parisiens sont les Athéniens modernes ; or Saint Denis venait d’Athènes et faisait partie du fameux Aréopage, qui valait sans doute l’Institut, et devant lequel Saint Paul parla si éloquemment. La doctrine nouvelle annoncée par Saint Paul lui plut, comme toutes les nouveautés plaisent aux Parisiens ; mais la nouveauté dont s’éprit Saint Denis, c’était la vraie science de Dieu. Si le Parisien pouvait s’éprendre de cette nouveauté-là !

Saint Denis la prêcha ensuite avec une éloquence digne de la Chaire de Notre-Dame, et avec une humilité qu’on peut encore recommander, même aux Parisiens.

Quand sa tête fut tombée sous le fer du bourreau, il la releva et l’emporta lui-même dans ses mains. Le Parisien qui perd quelquefois la tête, et qui abat celle des autres, apprendrait sans doute d’un pareil patron à mieux veiller sur son chef, et à laisser vivre celui du prochain.

On raconte enfin que ce futl’éclipse de soleil à la mort du Christ qui révéla à Saint Denis la première notion d’un Dieu. En voyant plongé dans l’obscurité la plus profonde ce roi des astres qu’il croyait immuable, il crut à l’existence d’un Être Supérieur, qu’il désira connaître et qui devint l’amour de sa vie.

L’éclipse visible de la France, cette reine des nations, ne devrait-elle pas produire la même métamorphose dans l’esprit du Parisien ?

Nous espérons et nous désirons de toute notre âme que cette éclipse, qui n’est que partielle, soit de bien courte durée, et que la France reprenne sa place à la tête des nations ; mais nous sommes convaincu que ce retour de gloire et de puissance s’opérerait en peu de temps, si Paris, plus chrétien, avait la foi de ce grand saint dont le martyre couronna la vie sur la colline de Montmartre.

En reportant les yeux vers ses origines, Paris retrouve aussi dans Sainte Geneviève une patronne bien choisie.

Car l’histoire de Paris atteste que cette vierge savait accomplir des merveilles très utiles à sa ville, et qui auraient bien servi Paris dans la dernière guerre. Elle détournait le fléau de Dieu qui venait de l’Allemagne ; elle procurait du blé aux parisiens réduits à la famine ; elle obtenait constamment des rois le pardon des criminels. N’est-il pas étrange de songer que les exilés de Nouméa auraient pu réclamer l’amnistie au nom de Sainte Geneviève ? Mais on aurait pu leur répondre que les vrais amis de cette sainte ne sont pas des ennemis de Paris, et ne le font pas brûler.

Lorsque la vierge de Nanterrè mourut, Clovis avait définitivement soustrait la France à la domination romaine. Il fixa sa résidence à Paris qui devint la capitale de la France.

Mais la plupart de ses successeurs, mérovingiens et carlovingiens, préférèrent vivre ailleurs, et ce n’est qu’à l’avènement des capétiens que Paris devint définitivement le séjour des rois de France.

Hugues Capet y bâtit des palais, et la ville, sous son règne, s’agrandit et s’embellit. On fait remonter jusqu’à lui une partie des constructions qui composent le Palais-de-Justice actuel.

Non seulement Paris avait alors envahi les deux côtés de la Seine, mais il avait franchi la première enceinte de murailles dont la construction remontait à une date inconnue ; et lorsque deux siècles après l’avènement de la dynastie capétienne, Pbilippe-Auguste voulut enfermer la capitale dans une nouvelle enceinte, il dut laisser encore en dehors, s’il faut en croire l’historien Anquetil, du côté du nord, le Louvre, St-Honoré, St-Martin, le Temple et leurs enclos : du côté du midi et du couchant, les bourgs de St-Éloi, de St-Victor, de St-Marcel et de St-Germain-des-Prés. Mais s’il dut laisser le Louvre en dehors de l’enceinte, il en fit un château fortifié ; et il y ajouta un donjon.

Philippe-Auguste ne se contenta pas de fortifier Paris ; il eut soin de l’assainir. Il en fit paver les rues, et donna des ordres pour qu’elles fussent nettoyées et proprement entretenues.

Il y avait alors des léproseries qui n’étaient pas suffisamment closes et surveillées ; le roi les fit ceindre de murs, et régir par des règlements de police, de manière à empêcher la contagion de se répandre.

Des léproseries d’une autre espèce propageaient la corruption dans la population ; le roi en prit souci et fit des lois sévères contre les maisons de prostitution.

Ces mesures d’assainissement moral furent rendues plus rigoureuses encore par Saint Louis, qui édicta, des peines corporelles contre les prostituées. C’est à ce prince que Paris doit l’établissement de la Sorbonne, et de grandes faveurs conférées à l’Université.

Mais peu de rois ont fait autant pour Paris que Charles V. Les murs bâtis par Philippe-Auguste étaient depuis longtemps dépassées, et le temps était venu d’agrandir l’enceinte des fortifications, devenue trop étroite. Charles V entoura clone Paris d’une nouvelle ceinture de pierre, et commença cette redoutable forteresse, qui devint plus tard une prison fameuse, la Bastille.

Elle se composait de cinq tours reliées par des remparts, entourées de fossés, et formait l’extrémité Est des boulevards.

Anquetil ajoute que Charles V bâtit encore le château de Montargis et celui de Creil, augmenta le Louvre, et se fit sur le bord de la Seine, près de la Bastille un séjour agréable, appelé l’hôtel Saint-Paul. Sa destination était marquée par cet autre nom, l’hôtel solennel des grands esbattements.

Victor Hugo a fait dans Notre-Dame de Paris une description pompeuse de cet hôtel Saint-Paul, qui était immense et merveilleux, une cité dans la cité.

« Pas de coup d’œil au monde, ni à Chambord, ni à l’Alhambra, plus magique, plus aérien, plus prestigieux que cette futaie de flèches, de clochetons, de cheminées, de girouettes, de spirales, de vis, de lanternes trouées par le jour, qui semblaient frappées à l’emporte-pièce, de pavillons, de tourelles en fuseaux, ou comme ou disait alors, de tournelles, toutes diverses de formes, de hauteur et d’attitude. On eut dit un gigantesque échiquier de pierre. »

Les siècles se succèdent, et Paris grandit toujours, lentement sous quelques rois, rapidement sous d’autres. Il s’enrichit, tantôt d’un palais, tantôt d’un hôtel, ici d’une forteresse, et là d’une église.

François Ier en étend encore les fortifications, restaure quelques églises, construit de nouveaux édifices et commence l'Hôtel-de-Ville.

Henri IV achève le Pont-Neuf, ouvre de nouvelles rues et fait des additions au Louvre.

Louis XIII continue l’embellissement de la capitale, construit de nouveaux ponts et des quais, commence le Palais-Royal et le Luxembourg, et crée le Jardin des Plantes.

Puis vient Louis XIV, le roi-soleil dont l’éclat illumine Paris, et qui en change l’aspect par des travaux immenses. Les boulevards tombent, les fossés sont comblés, et à leur place s'alignent ces larges rues bordées d’arbres que nous admirons encore aujourd’hui, et qui ont gardé le nom des anciennes fortifications. Partout on ouvre des issues pour faire circuler librement l’air et le soleil au sein de la grande ville. La place du Carrousel, la place Vendôme, la place des Victoires sont créées.[1] Des arcs de triomphe, qui rappellent les victoires du grand roi sur les Allemands, les Espagnols et les Hollandais, sont érigés en son honneur. Ils s’appellent aujourd’hui la Porte St-Denis et la Porte St-Martin, et rompent agréablement la monotonie de ces vastes boulevards qui pèchent par trop d’uniformité.

En même temps naissent les Académies, l’Observatoire, l’Hôtel des Invalides, la Colonnade du Louvre, les Gobelins, l’Opéra et la Comédie-Française, la Salpêtrière, et le Palais des Quatre-Nations, aujourd’hui l’Institut.

11 semble que la haine de Paris pour les souverains absolus est de l’ingratitude ; car c’est à eux qu’il doit davantage.

On vient de voir ce que fit Louis XIV, et les Napoléon ne firent pas moins. Le nouveau Paris date en très grande partie de l’ère impériale.

De nouveaux boulevards, des ponts superbes, de nombreuses fontaines publiques, les palais agrandis et embellis, les églises restaurées, la Madeleine achevée, la Bourse et un grand nombre d’autres édifices érigés, la colonne Vendôme, l'arc de triomphe du Carrousel, l’arc de l’Étoile et beaucoup d’autres monuments, de nouveaux parcs et jardins, de nouvelles places publiques, un système d’égoûts colossal, des quais immenses, et une multitude d’autres travaux sont dûs aux Bonaparte.

Personne n’a oublié les démolitions et les reconstructions que le nom du baron Haussmann rappelle.

Mais tous ces gigantesques changements opérés dans Paris depuis deux siècles, et surtout depuis le commencement du siècle présent, ont-ils vraiment embelli Paris ?

Les opinions sont très partagées sur cette question ; mais, en général, je crois que les vrais artistes s’accordent à dire que si Paris y a gagné au point de vue de l’agrandissement, de l’utilité et de la salubrité, il y a perdu au point de vue de l’art.

Une chose certaine, c’est que le vieux Paris n’existe plus, et que les vrais amis du beau le regrettent.

Je pourrais vous citer ici les lignes pleines de mépris amer que M. Louis Veuiliot a souvent adressées au Paris moderne ; mais on dirait qu’il est ennemi du progrès.

Je préfère donc reproduire un témoignage moins suspect, celui de M. Victor Hugo. Peut-être sera-t-on étonné de voir que l’auteur de Notre Dame de Paris n’est pas plus tendre pour la ville actuelle que ne l’a été le sarcastique écrivain des Odeurs de Paris :

« Le Paris actuel n’a aucune physionomie générale. C’est une collection d’échantillons de plusieurs siècles, et les plus beaux ont disparu. La capitale ne s'accroît qu’en maisons, et quelles maisons ! Du train dont va Paris, il se renouvellera tous les cinquante ans. Aussi la signification historique de son architecture s’efface-t-elle tous les jours. Les monuments y deviennent de plus en plus rares, et il semble qu’on les voie s’engloutir peu à peu, noyés dans les maisons. Nos pères avaient un Paris de pierre ; nos fils auront un Paris de plâtre.

Quant aux monuments modernes du Paris neuf, nous nous dispenserons volontiers d’en parler. Ce n’est pas que nous ne les admirions comme il convient. La Sainte Geneviève de M. Soufflot est certainement le plus beau gâteau de Savoie qu’on ait jamais fait en pierre. Le palais de la Légion-d’Honneur est aussi un morceau de pâtisserie fort distingué. Le dôme de la halle au blé est une casquette de jockey anglais sur une grande échelle. Les tours de Saint-Sulpice sont deux grosses clarinettes, et c’est une forme comme une autre ; le télégraphe, tortu et grimaçant, fait un aimable accident sur leur toiture. Saint Roch a un portail qui n’est comparable, pour la magnificence, qu’à Saint Thomas d’Aquin. Il a aussi un calvaire en rondebosse dans une cave, et un soleil de bois doré. Ce sont là des choses tout à fait merveilleuses. La lanterne du labyrinthe du jardin des Plantes est aussi fort ingénieuse. Quant au palais de la Bourse, qui est grec par sa colonnade, romain par le plein-cintre de ses portes et fenêtres, de la renaissance par sa grande voûte surbaissée, c’est indubitablement un monument très-correct et très-pur ; la preuve, c’est qu’il est couronné d’un attique comme on n’en voyait pas à Athènes, belle ligne droite gracieusement coupée ça et là par des tuyaux de poêle. Ajoutons que s’il est de règle que l’architecture d’un édifice soit adaptée à sa destination de telle façon que cette destination se dénonce d’elle-même au seul aspect de l’édifice, on ne saurait trop s’émerveiller d’un monument qui peut être indifféremment un palais de rois, une chambre des communes, un hôtel-de-ville, un collège, un manège, une académie, un entrepôt, un tribunal, un musée, une caserne, un sépulcre, un temple, un théâtre. En attendant, c’est une Bourse. Un monument doit en outre être approprié au climat. Celui-ci est évidemment construit exprès pour notre ciel froid et pluvieux. Il a un toit presque plat comme en Orient, ce qui fait que l’hiver, quand il neige, on balaye le toit ; et il est certain qu’un toit est fait pour être balayé. Quant à cette destination dont nous parlions tout, à l’heure, il la remplit à merveille ; il est Bourse en France comme il eut été temple en Grèce. Il est vrai que l’architecte a eu assez de peine à cacher le cadran de l’horloge, qui eut détruit la pureté des belles lignes de la façade ; mais en revanche, on a cette colonnade qui circule autour du monument, et sous laquelle, dans les grands jours de solennité religieuse, peut se développer majestueusement la théorie des agents de change et des courtiers de commerce.

Ce sont là sans aucun doute de très superbes monuments. Joignons-y force belles rues, amusantes et variées, comme la rue de Rivoli, et je ne désespère pas que Paris, vu à vol de ballon, ne présente aux yeux cette richesse de lignes, cette opulence de détails, cette diversité d’aspects, ce je ne sais quoi de grandiose dans le simple et d’inattendu dans le beau, qui caractérise un damier. »

    piédestal, et qui a été abattue en 1792. Des fanaux placés aux quatre coins du piédestal attirèrent à la statue cette épigramme d’un gascon :

    Lafeuillade, sandis, jé crois qué tu mé bernes
    De placer le Soleil entré quatré lanternes.

  1. Sur cette dernière place le duc de Lafeuillade avait fait élever une statue pédestre de Louis XIV, reposant sur un haut