Annales de pomologie belge et étrangère/Poire Thérèse Kumps
Poire Thérèse Kumps.
Le premier rapport de cette variété a eu lieu en 1847.
Le fruit est moyen, irrégulièrement pyriforme, un peu arqué. L’épiderme, lisse, épais, luisant, jaune citron à l’époque de la maturité, est légèrement coloré du côté du soleil, maculé de brun-noir, ponctué de roux et ombré de même couleur autour du pédoncule et du calice. Le pédoncule, long de 25 millimètres, est gros, charnu à sa base, brun foncé ; il est implanté superficiellement et obliquement au sommet d’une petite éminence charnue. Le calice, couronné, occupe une cavité peu profonde et étroite ; ses divisions sont dressées, brun foncé. La chair, blanc jaunâtre, est demi-fine, fondante ; son eau est très-abondante, sucrée, vineuse, d’un parfum des plus agréables.
Cette poire est de première qualité et mûrit en novembre.
L’arbre, d’une vigueur moyenne et d’une grande fertilité, conserve encore quelques épines courtes et acérées.
Ses branches à fruits sont gris-brun, lisses, luisantes, ponctuées de quelques lenticelles rousses.
Les supports sont grêles, gris, ridés à leur base ; renflés, bruns à leur sommet.
Le bouton à fleur est conique, pointu, brun fauve lavé de gris argenté.
Les jeunes rameaux sont moyens, flexueux, légèrement striés. L’épiderme, gris-brun, un peu rugueux, est ponctué de petites lenticelles grises, rondes ou ovales, assez nombreuses.
Le gemme est gros, conique, pointu, brun fauve ombré de brun foncé et lavé de gris-blanc ; il est écarté du rameau et porté sur un renflement notable ou sur des rudiments de lambourdes.
Les mérithalles sont moyens.
Les feuilles sont amples, ovales et ovales-lancéolées pointues, vert foncé ; leurs bords sont relevés en gouttière, finement et régulièrement serretés.
Le pétiole, long de 15 à 30 millimètres, est moyen, canaliculé, vert clair.
Les stipules sont linéaires.