Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0742

La bibliothèque libre.
Louis Conard (Volume 5p. 48).

742. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, lundi matin [6 octobre 1862].

J’ai reçu une lettre de Maisiat, timbrée de Vouvray, dans laquelle il me charge de vous faire ses excuses. Il est encore retenu à la campagne pour une quinzaine, après quoi il se propose d’aller à Croisset, ce qui ne fait pas mon affaire, ni la vôtre sans doute, car j’ai bien envie de vous voir et le temps sera mauvais.

Tu n’imagines pas combien je suis fatigué, irrité, excédé par la correction de mes épreuves. Je découvre à chaque phrase des fautes, et il faut que je me dépêche. Lévy va très vite. J’aurai quatre chapitres d’imprimés à la fin de la semaine. Je vous enverrai Dolorès.

Adieu, pauvre bibi. Embrassez-vous bien l’une et l’autre en souvenir de moi.