Correspondance de Voltaire/1723/Lettre 85

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Correspondance de Voltaire/1723
Correspondance : année 1723GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 90).
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85. — À M. THIERIOT[1].

Ce samedi.

Je viens de recevoir ce que vous savez[2]. Effectivement, cela n’est pas trop bon ; mais on pourrait le rendre passablement plaisant en y travaillant un peu ; j’y songerai à mes heures de loisir. À l’égard du petit imprimé dont je vous ai parlé, je vous le porterai à la Rivière. Je ne compte revenir vous voir que lorsque j’aurai attrapé quelque chose des Pâris pour vous. Je vous suis extrêmement obligé de l’argent que vous avez donné à Viret[3] ; s’il faut le rendre avant mon retour, vous n’avez qu’à me dire sur qui il faudra tirer une lettre de change à Paris.

Je viens de lire les nouveaux ouvrages de Rousseau : cela est au-dessous de Gacon[4].

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Sans doute une parodie d’Inès. (G. A.)
  3. Qui imprimait secrètement la Henriade à Rouen.
  4. Mauvais poète satirique.