Correspondance de Voltaire/1737/Lettre 707

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Correspondance : année 1737GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 34 (p. 199).
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707. — À M. BERGER.
Amsterdam, le 3 janvier 1737.

Je compte toujours, monsieur, sur votre amitié. J’ai reçu votre lettre du 9 du mois passé. Je ne peux y répondre de ma main, étant tombé malade à Aix-la-Chapelle. Vous me ferez un sensible plaisir de m’écrire des nouvelles une ou deux fois par semaine. Vous savez combien j’aime vos lettres. Je regarderai cette assiduité comme un service d’ami, et vous pouvez compter sur ma reconnaissance, comme je compte sur une discrétion extrême : c’est une vertu nécessaire dans les petites choses, et sans laquelle les hommes les plus indifférents et les plus innocents pourraient être empoisonnés.

Mon adresse est tout simplement : À messieurs Servau[1] et d’Arti, à Amsterdam. En quelque endroit que je sois, ils me feront tenir mes lettres très-exactement. Je vous embrasse de tout mon cœur.

  1. Ce négociant est nommé Ferrand dans une lettre de Mme du Châtelet à d’Argental. (Cl.)