Correspondance de Voltaire/1752/Lettre 2434

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Correspondance de Voltaire/1752
Correspondance : année 1752, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 490).

2434. — À M. FORMEY.
Ce 26.

Les impertinences des libraires me fournissent au moins la consolation, monsieur, de vous écrire et de vous renouveler les sentiments d’amitié que je vous ai voués.

Je vous prie de vouloir bien faire insérer ce petit avertissement dans vos capitulaires.

J’ai obtenu une place dans l’Académie de Lyon pour M. Mallet[1]. S’il veut être encore de quelque autre académie, il n’a qu’à parler ; je vous prie de m’en instruire : vous savez sans doute où il est. Pour moi, dans ma douce retraite de Potsdam, j’ignore tout ce qui se passe dans le monde ; mais mon ignorance ne m’ôte pas le souvenir de mes amis. Je vous embrasse.

  1. Voyez une note sur la lettre 2430.