Correspondance de Voltaire/1753/Lettre 2622

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Correspondance de Voltaire/1753
Correspondance : année 1753GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 98).
2622. — À M. ***[1].
(8 juillet.)

Je partis si tard hier, monsieur, j’étais si malade que je ne pus avoir l’honneur de prendre congé de vous. Ma destinée a été de souhaiter en vain de jouir de vos bontés et de votre société, et d’être inutilement dans la même ville que vous. Je vous prie de permettre que je fasse ici mes compliments aux personnes qui sont auprès de vous, et à cet officier que vous m’amenâtes, qui m’a paru si aimable, et qui ne m’a vu que sur mon grabat. Je ne crois pas que vous ayez au monde un serviteur plus inutile et plus attaché que V…


Dimanche.

  1. Éditeur, Th. Foisset. — Ce billet est adressé probablement au même personnage que la lettre 2618.

    L’enveloppe de l’original autographe a disparu. Au dos est écrit d’une main inconnue : Le Pe Corsing l’affaire de Voltaire. — On ignore comment ce second billet faisait partie des papiers du chevalier de La Touche. (Th. F.)