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Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3440

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Correspondance de Voltaire/1757
Correspondance : année 1757GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 289).

3440. — À M. TRONCHIN, DE LYON[1].
Lausanne, 27 octobre.

Je suis très-flatté, mon cher monsieur, que mes rêves n’aient pas déplu à un homme qui a autant de solidité dans l’esprit que la personne respectable à qui vous les avez communiqués. Ce qui me fait croire encore que les songes peuvent devenir des réalités, c’est que j’ai lieu de penser qu’on travaille déjà à ce que j’ai proposé. Il est question, à ce que je présume, d’une négociation entre le roi de Prusse et M. le maréchal de Richelieu, et elle pourrait bien finir par quelque chose de semblable à celle de M. le duc de Cumberland : c’est de quoi vous pourrez parler à Son Éminence, qui peut-être en est déjà instruite.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.