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Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3458

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Correspondance de Voltaire/1757
Correspondance : année 1757GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 303).

3458. — À MADAME D’ÉPINAI.

André est un paresseux qui n’a pas porté mes billets écrits hier au soir, selon ma louable coutume. Ces billets demandaient les ordres du ressusciteur et de la ressuscitée. Le carrosse ou le fiacre le plus doux est à leurs ordres, à midi.

Je n’ai pas un moment de santé ; je ne mange plus, et j’ai des indigestions. Je suis sans inquiétude, et je ne dors point. C’est la vecchiaia, la debolezza ; et c’est ce qui fait que je n’ai pu encore aller chez les dévotes[1] du révérend père Tronchin, À midi précis le fiacre part.


Frère V.

  1. Mesdames d’Épinai, de Montferrat, etc.