Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5318
5318. — À M. DAMILAVILLE.
Juin.
Vraiment le ridicule de ce nouvel arrêt[1] manquait à ma chère patrie. Nous sommes les Polichinelles de l’Europe. Courage, messieurs ! Je prie mon cher frère de m’envoyer les édits du roi, qui me paraissent plus sages que celui contre la petite vérole. Est-il vrai que messieurs font des remontrances sur les édits ? Qu’ils se chargent donc des dettes de l’État.
Que je voudrais que mon frère vînt dans ma retraite philosopher avec ses amis ! Écr. l’inf…
- ↑ L’arrêt du 8 juin 1763 contre la petite vérole ; voyez la note, tome XXIV, page 467.