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Correspondance de Voltaire/1766/Lettre 6518

La bibliothèque libre.
Correspondance : année 1766GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 443).

6518. — À M. LACOMBE[1].
22 septembre.

Vous êtes trop bon, monsieur, de m’envoyer toutes les feuilles ; on s’en rapporte entièrement à vous ; vous avez trop de goût, et vous écrivez trop bien pour ne pas faire une édition correcte. Mon ami est parti de chez moi ; ainsi vous n’aurez plus de changements. Vous pouvez continuer cette petite entreprise, sans vous gêner. Il vous prie seulement d’ajouter un petit mot dans la dernière scène ; c’est à ce couplet d’Octave :


Si je n’étJe suis le maître de son sort :
Si je n’étais que juge, il irait à la mort, etc.

(Acte V, scène v.)

Il faut mettre en titre :


OCTAVE, après un long silence.

M. Panckoucke, votre confrère, qui me paraît un homme d’esprit très-instruit, m’a fait l’honneur de venir chez moi avec madame sa femme. J’en ai été fort content. Je voudrais bien que quelque jour vous en pussiez faire autant. Je vous embrasse de tout mon cœur.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.