Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 7020

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 381).
7020. — À M. DAMILAVILLE.
23 septembre.

Le malade de Ferney est ben en peine du malade de Paris, et il attend avec impatience de ses nouvelles. Il soupçonne qu’on a fait une faute dans la dernière lettre, où il est question de la Comtesse de Givry. On a fait dire à Charlot dans la dernière scène :

Ô destins inouïs !


et c’est à la belle Julie de le dire. Le malade des champs recommande à la bonté du malade de la ville la Comtesse, Charlot, Julie, et l’Intendant faiseur de contes. Puisse cette pièce vous amuser autant qu’elle nous amuse, et être utile à l’enchanteur Merlin !

Que faut-il faire pour Sirven ? J’ai bien peur que cette affaire ne s’en aille en fumée.