Discussion:La Matinée libertine ou les Momens bien employés

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Informations sur l’édition de La Matinée libertine ou les Momens bien employés

Édition : La Matinée libertine, ou les Momens bien employés.


Source : Gallica


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 17 juillet 2020 à 12:31 (UTC)[répondre]


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques : Graphie du XVIIIe


Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 17 juillet 2020 à 12:31 (UTC)[répondre]




Notice de la BNF

Titre : La Matinée libertine, ou les Momens bien employés.
Auteur : Mérard de Saint-Just, Simon-Pierre (1749-1812). Auteur du texte
Date d'édition : 1787
Type : text
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 144 p., [5] f. de pl. ; in-12
Format : Nombre total de vues : 171
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/bpt6k10568806
Source : Gallica, département Réserve des livres rares.
Notice
du catalogue :
(FR-BNF 35285603z)
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Date de mise
en ligne :
08/08/2014


Informations sur cette édition[modifier]

Il existe une controverse sur les auteurs de cet ouvrage les bibliographes du XIXe siècle l’attribuent à Mérard de Saint-Just alors que ceux du XXe siècle l’attribuent à Andréa de Nercia.

  1. Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 3, col. 79-80 : « Matinée (la) libertine, ou les Momens bien employés. Cythère, 1787, in-18 de 144 pages et 5 figures libres (un frontispice et gravures aux pages 37, 42, 94 et 132). Tumin, 1882, 30 fr. Un exemplaire broché chez le même, 1882, 20 fr.
    Dialogues érotiques qui sont les canevas de scènes de la Petite maison, de Mérard de Saint-Just, proverbe qui se trouve sous sa forme définitive au tome Ier des Œuvres de la marquise de Palmarèze, et qui a été reproduit tome II de l’édition du Théâtre gaillard de 1865. — Le dialogue en est libre, mais on peut du moins transcrire l’avant-propos : « Que signifie ce petit ouvrage ? — Rien. — A-t-il une clef ? — Non. — Est-il une galerie de portraits ? — Oui et non ; c’est le front d’un tel, le nez d’une telle, la bouche de quelque autre, mais ce n'est le visage de personne. — Est-ce une satire ? — Des gens, non, des choses peut-être. En un mot, c’est le jeu d’une imagination un peu folle, et voilà tout. » — Il a été fait de ce volume une réimpression sous le même titre. Cythère, 1788 (Bruxelles, 1867), in-16 de 115 pages, avec 3 figures libres, 16 fr. — Se cote 10 à 12 fr.
  2. Voir Dictionnaire des œuvres érotiques, Mercure de France, 1971, la note d’Hubert Juin : « MATINÉE LIBERTINE (La) ou les Moments bien employés. Dialogues d’Andrea de Nerciat (1739-1800). Publiés en 1787. — Cet ouvrage est généralement et, sans doute, justement attribué au chevalier de Nerciat. Il est composé de dialogues érotiques très vifs et d’une grande crudité, dans ce style à la fois direct, gracieux et aisé qui fait la réputation de l’auteur des Aphrodites. On sait que Nerciat fit du dialogue sa façon préférée de conter. Cela lui permettait des descriptions indirectes qui sont fascinantes, mais aussi pouvait-il, de cette façon, graduer les troubles de la sensibilité en guidant l’émoi d’une innocente par les brides du discours que tient une rouée. C’est bien ce que l’on retrouve ici : cette impudicité mignarde. Cependant, on retrouva la Matinée libertine dans le mélange des Œuvres de la marquise de Palmarèze — v. *Folies de la jeunesse de sir S. Peters Talassa-Aithéï — qui est une sorte de pêle-mêle et de tête-bêche de l’érotisme du temps. Cette marquise inexistante est de la fabrique d’un faussaire notoire : Mérard de Saint-Just, dont la vertu première fut le plagiat. Il avait simplement copié l’ouvrage. Mais le leste qu’il y a dans ces quelques pages ne peut laisser de doute : la Matinée libertine est bel et bien d’Andrea de Nerciat. H. J.
  3. Voir la note dans les Livres de l’Enfer, par Pascal Pia, éd. 1998, Fayard, p. 471, col. 888 : « [Andréa de Nerciat]. La Matinée libertine ou les moments bien employés. À Cythère, 1787. 1 vol. in-18.
    Édition originale rarissime, illustrée d’un frontispice et de 4 vignettes coloriées postérieurement. Attribution discutée. D’après le Dictionnaire des œuvres érotiques (p. 310), "ces dialogues très vifs et d’une grande crudité" sont bien de Nerciat.