Discussion Livre:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 2.djvu
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- ↑ Lettre 109. — Le comte de Grignan était depuis peu en Provence, où le service du Roi l’avait obligé de se rendre : voyez la Notice, p. 109, et sur ces lettres de sa belle-mère, p. 111 et suivantes. Mme de Grignan était demeurée à Paris à cause de sa grossesse.
- ↑ Mme de Sévigné nous apprend dans la lettre du 2 juin 1672, que le musicien le Camus estimait fort la voix et la science musicale du comte de Grignan.
- ↑ Le prince de Marsillac, né en 1634, mort en 1714, grand maître de la garde-robe (1672), et grand veneur de France.
- ↑ La marquise de la Trousse. Voyez la note 14 de la lettre 26.
- ↑ Christophe de Coulanges, abbé de Livry.
- ↑ Le chevalier de Perrin et tous les éditeurs après lui avaient laissé ce nom en blanc. Walckenaer (tome III, p. 295) nous apprend que ce gentilhomme si dévoué à Foucquet s’appelait Valcroissant. Accompagné d’un écuyer du surintendant, nommé la Forest, il avait pénétré dans le château de Pignerol, et essayé de suborner des soldats de la compagnie du gouverneur. Ces menées furent découvertes ; leurs auteurs parvinrent à s’enfuir en Savoie, où Saint-Mars les fit arrêter. La Forest fut pendu, et Valcroissant, traduit devant le conseil souverain de Pignerol, fut condamné à cinq ans de galères. Mme de Sévigné et Mlle de Scudéry écrivirent au maréchal de Vivonne, général des galères, qui sollicita la grâce de Valcroissant auprès du Roi, et lui obtint une commutation de peine. Voyez la fin de la lettre du 28 novembre 1670. Nous apprenons par une autre lettre de Mme de Sévigné (26 novembre 1688) que plus tard Valcroissant, employé comme inspecteur par Louvois, eut l’occasion d’être utile au jeune marquis de Grignan.
- ↑ Sans doute au chapitre de l’église collégiale de Grignan, fondé en 1512, et qui relevait immédiatement du saint-siège.
- ↑ Charles, comte de Brancas, marquis de Maubec et d’Apilli, chevalier d’honneur d’Anne d’Autriche, mort en 1681, était frère puîné du duc de Brancas Villars. C’est le Brancas si renommé par ses distractions, le Ménalque de la Bruyère. Sa femme, Susanne Garnier, avait été fort compromise par les papiers de Foucquet. Nous avons vu (lettre 72) que l’une de ses deux filles avait épousé le prince d’Harcourt, cousin du comte de Grignan. Brancas avait beaucoup contribué au mariage de ce dernier avec Mlle de Sévigné.
- ↑ LETTRE 110. — I. Voyez à la fin du tome I, les lettres 107 et 108.
- ↑ 2. À Corbinelli.
- ↑ 3. Mme de Sévigné avoit alors quarante-quatre ans et cinq mois.
- ↑ 4. L’altération que ce passage avait éprouvée est fort remarquable. On lit dans la première édition des lettres de Bussy (1697), que les suivantes ont copiée : « Il vous dira la mort de Madame, et avec elle celle de toute la joie, tout l’agrément et tous les plaisirs de la cour. » On se sera cru obligé d’atténuer les expressions qui peignaient la surprise et l’épouvante que cette mort avait causées. Tout le monde avait cru que Madame était morte empoisonnée.
- ↑ 5. Allusion à un vers de Benserade qui fait partie du Récit d’Esculape dans le Balet royal des Arts, dansé par Sa Majesté en 1663 :
C’est à l’amour à le guérir
Et comme il fait les maux, il fait les médecinesVoyez les Œuvres de M. de Benserade (1697), tome II, p. 294.
- ↑ LETTRE III. — I. Dans la lettre du 17 juin, que Bussy rapproche plaisamment de l’épître burlesque à M. Rosteau, à laquelle Scarron a donné ce titre : voyez les Œuvres de M. Scarron (1659), p. 24. Ce nom d’Épître chagrine était devenu un terme générique. On en a imprimé à part deux autres du même auteur, adressées au maréchal d’Albret et à M. d’Elbène (Paris, G. de Luynes, 1674,24 pages).
- ↑ 2. Ici encore les anciennes éditions ont effacé le mot surpris.
- ↑ 3. Bussy confond Arnolphe de l’École des Femmes, avec Ariste de l’École des Maris. C’est en parlant au dernier que Sganarelle, son frère, dit, acte I, scène ii :
Hé ! qu’il est doucereux ! c’est tout sucre et tout miel.