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Dernier commentaire : il y a 15 ans par Levana Taylor

Il semble que Girard a omis le Billet à M. Silvestre, dont il est question dans la note 2, de ce tome. Il s’agit de celui que Des Maizeaux a imprimé dans son Tome V, pp. 378-379 :

Deux de vos amis me vinrent voir hier, & me proposerent un Dîner pour vendredi ou samedi, où il doit y avoir du Vin étonnant. Ils veulent que vous soyez de la partie ; sans cela point de repas. J’avois dessein d’aller ce matin à Montaigu-House, pour apprendre des nouvelles de la santé de Mylord, que je souhaite la meilleure du monde. Je suis fort ennuyé de l’état où je me trouve : celui où vous êtes me fait craindre pour vous.

Car vous savez, Docteur, que la santé d’Athlète
Est, selon Hippocrate, à craindre quelquefois.

Monsieur de Barillon, qui mangeoit autant que personne, avoit un secret admirable contre la plénitude. Avoit-il mangé à crever ? il entrenoit Madame Mazarin des Religieux de la Trape, & quand il avoit parlé demi-heure de leurs abstinences & de leurs austerités, il croyoit n’avoir mangé que des herbes non plus qu’eux. Son discours faisoit l’effet d’une diette. Ce secret-là ne vous servira jamais de rien : vous ne faites abstinence, ni n’en parlez.

--Levana Taylor 21 octobre 2008 à 11:00 (UTC)Répondre