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L’Analyze des Échecs/À ſon Altesse Royale

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À Londres, l'an MDCCXLIX (p. 11-13).

À ſon Altesse Royale
Le DUC
DE
CUMBERLAND.

MONSEIGNEUR,


Les graces que j’ai reçu de vôtre Altesse royale durant mon Séjour à Eyndhoven, m’encouragent de la ſupplier trés humblement, d’y ajouter encore celle de me permettre, d’Orner de ſon Auguste Nom ce petit traité ſur les Échecs.


Comme ce Jeu, depuis un grand nombre de Siécles, a ſervi d’amuſement aux plus célébres Héros de l’antiquité, & qu’il continue de même envers Ceux d’aujourd’hui, il eſt certain que le Public n’aura pas lieu d’être ſurpris de voir vôtre Altesse Royale l’Honorer de ſa Protection.

L’experience que j’ai de vos bontez me donne lieu d’eſperer, Monseigneur, que vous recevrez gracieufement cette foible marque de ma parfaite reconnoiſſance, & du profond reſpect avec leſquels je ſuis,


Monseigneur,


De vôtre Altesse Royale,


De vôLe trés humble,

De vô LeTrés obéiſſant,

De vô Le TrésEt trés obligé ſerviteur,


De vô Le Trés Et trés oA. D. Philidor.