La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/4

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BARRE (Jean-Auguste).

Musset (Alfred de), poète, membre de l’Académie française, né à Paris le 11 décembre 1810, décédé dans la même ville le 2 mai 1857. — Édicule formant abri à sa partie supérieure. Au centre est placé le buste en marbre du poète (H. 0m 55). Signé : A. Barre fit, 1858, Au-dessous du buste sont sculptées une lyre et des palmes entrelacées. Sur le soubassement on lit ce début de Lucie :

Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ;
La pâleur m’en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirais[1].


Le monument, élevé sur les dessins de A.-A. Jal, architecte, a été gravé par Obermayer[2]. (4e div. 1re section.)


CHALLI (Giuseppe).

Besson-Bey (Dora de Steinberg, veuve de l’amiral), décédée le 5 janvier 1839. — Buste en marbre blanc (H. 0m 77). Signé : Giuseppe Challi. (4e div., 2e section.)


CHEVALIER (Jacques-Marie-Hyacinthe).

Lefébure-Wéli (Louis-James-Alfred), organiste, compositeur, né à Paris le 13 novembre 1817, décédé dans la même ville le 31 décembre 1869. — Buste en marbre (H. 0m 50), par H. Chevalier[3]. Au-dessous du buste, un bas-relief en marbre (H. 1m 02. L. 0m 95) : la Musique, personnifiée par une figure ailée, drapée, est debout ; de la main droite elle dépose une palme sur le clavier d’un orgue dont le buffet est recouvert de tentures de deuil ; dans la main gauche, pendante, est une harpe. Signé : H. Chevalier, statuaire, 1873. Le monument de Lefébure-Wéli a été élevé par sa famille, ses élèves et ses amis. La sculpture décorative est due au ciseau de M. Paul Lebègue[4]. (4e div., 2e section.)


COURTET (Xavier-Marie-Benoît-Auguste, dit Augustin).

Baroche (Ernest), chef du 12e bataillon des gardes mobiles de la Seine, tué au Bourget le 30 octobre 1870. — Buste en bronze (H. 0m 65). Signé : A. Courtet, 1872. (4e div., 2e section.)


CRAUK (Gustave-Adolphe-Désiré).

Béclard (Léon-Philippe), ministre plénipotentiaire, né en 1820, décédé à Tanger le 7 mars 1864. — Tombeau en marbre surmonté de la Douleur, statue en bronze (H. 1m 25) : jeune femme affaissée, entourant de son bras gauche un édicule sur la face antérieure duquel est sculpté le portrait de Béclard. Signé : Crauk, 1864. (4e div. 1re section.)[5]


CUGNOT (Louis-Léon).

Clément-Thomas (Jacques-Léonard), représentant du peuple, général commandant en chef la garde nationale de Paris en 1848 et en 1870, né à Ronzac (Gironde) le 31 décembre 1809, et Claude-Martin Lecomte, général de brigade, né à Thionville (Meurthe) le 8 septembre 1817. Ces deux généraux furent fusillés par les fédérés le 18 mars 1871. — Monument en granit très orné, sur la face antérieure duquel est sculptée en haut-relief (H. 2m 30) la figure allégorique de la Justice, debout, brandissant une épée de la main droite et ayant une couronne dans la main gauche. Signé : Cugnot. Le monument a été construit sur les dessins de M. Ernest-Georges Coquart, architecte. — L’inscription suivante est gravée sur le monument : « République française. L’Assemblée nationale a adopté, le Président du Conseil, chef du pouvoir exécutif de la République française, promulgue la loi dont la teneur suit : Art. Ier. L’assassinat des généraux Clément-Thomas et Lecomte est un deuil public auquel l’Assemblée appelle le pays tout entier à s’associer. — Art. 2. L’Assemblée nationale assistera à un service solennel qui sera célébré à cette occasion dans la cathédrale de Versailles. — Art. 3. Un monument funèbre sera élevé aux frais de l’État aux généraux Clément-Thomas et Lecomte. Loi du xxvi mars mdccclxxi. » (4e div. Ire section.)


DANTAN (Antoine-Laurent).

Dantan (Famille). Tombeau de forme antique sur lequel sont sculptés des palmes, une couronne, un buste et des outils de sculpteur. Derrière le tombeau se dresse un monument avec entablement, frise et acrotères. De chaque côté du monument est une Cariatide. Les deux Cariatides, vêtues de longs voiles de deuil sur lesquels rampent des branches de lierre, se cachent le visage dans leurs mains. Au-dessus de chaque Cariatide existe un chapiteau corinthien dont les acrotères sont décorés d’anges assis sonnant de la trompette. Sur la face antérieure du monument sont modelés quatre médaillons en marbre renfermés dans des couronnes d’immortelles : 1o Antoine-Joseph-Laurent Dantan, sculpteur, né en 1762, décédé en 1842 ; 2o Marie-Charlotte Martine, épouse Dantan, née à Anet en 1767, décédée en 1823 ; 3o Antoine-Laurent Dantan aîné, statuaire, né le 8 décembre 1798, décédé le 25 mai 1878 ; 4o Jean-Pierre Dantan jeune, statuaire, né le 28 décembre 1800, décédé le 6 septembre 1869. Dans la partie rentrante du tombeau est une tête d’enfant en marbre blanc. Les médaillons sont en outre entourés de légères guirlandes polychromes en lave émaillée. Signé sous la Cariatide de droite : Dantan aîné. (4e div., ire section.)


DANTAN (Jean-Pierre).

Potier (G.), décédé le 19 mai 1838. — Buste en bronze (H. 0m 55). Signé : Dantan je, 1839. (4e div., 2e section.)

Dantan.

Auber (Daniel-François-Esprit), compositeur, membre de l’institut, né à Caen le 29 janvier 1782, décédé à Paris le 12 mai 1871. — Buste en marbre blanc (H. 0m 80). Au-dessous du socle sont sculptées une lyre, des palmes et une couronne. Signé : Dantan jeune sc.[6] (4e div., 2e section.)


DAVID D’ANGERS (Pierre-Jean).

David d’Angers.

Arago (François), astronome, membre de la Chambre des députés de 1831 à 1848, né à Estagel le 26 février 1786, décédé à Paris le 2 octobre 1853. — Buste en bronze (H. 0m 54). Signé : P.-J. David d’Angers. Fderie de Eck et Durand, 1858, Le monument d’Arago, élevé au moyen d’une souscription nationale et étrangère, sur les dessins de Duban, a été gravé par Soudain[7]. (4e div., 2e section.)


David d’Angers.

Poinsot (Louis), géomètre, membre de l’Académie des sciences, pair de France, sénateur, né à Paris le 3 janvier 1777) décédé dans la même ville le 5 décembre 1859. — Médaillon en pierre (Diam. 0m 16). Signé : David, 1843. (4e div., Ire section.)


DUBOIS (Paul) et MERCIÉ (Antonin).

Baudry (Paul-Jacques-Aimé), peintre, né le 7 novembre 1828, décédé le 15 janvier 1886. — Monument composé d’un sarcophage en marbre noir surmonté d’une pyramide, également en marbre noir, laquelle est adossée à une large stèle en marbre gris. Sur la pyramide est posé le buste de Baudry (H. 0m 56), par Paul Dubois. Sur un cartel en bronze, servant de support au buste, est gravée l’inscription suivante :

Pavlo Bavdry pictori
Pavlvs Dvbois scvlptor
Amicvs amico fecit
Lvtetiae Parisiorvm
anno mdccclxxxii.

Derrière, sur l’appui du cartel, on lit : Gruet aîné, fondeur ; à droite, une Renommée, planant dans les airs, va déposer une couronne de laurier sur la tête du peintre ; à gauche, à la base du monument, une femme debout, vêtue de longs voiles de deuil, s’appuie sur le sarcophage sur lequel sont fixés une palette, des pinceaux et une palme. Toutes ces œuvres sont en bronze. La Renommée est signée : A. Mercié, et la statue, également due au ciseau de M. Mercié, est signée E. Barbedienne, fondeur, Paris. Le monument de Paul Baudry, érigé sur les dessins de son frère, M. Ambroise Baudry, architecte, a été inauguré le 21 février 1890[8]. (4e div.)


DUBRAY (Vital-Gabriel).

Dubray.

Perdonnet (Albert-Auguste), ingénieur, directeur de l’École centrale, administrateur de chemins de fer, né à Paris le 12 mars 1801, décédé à Cannes le 27 septembre 1867. — Tombeau surmonté d’une pyramide en granit posée sur un piédestal en pierre. Sur la pyramide sont sculptées une palme, une couronne d’immortelles et la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Sur la face antérieure du piédestal, ornée d’une couronne et de palmes, est fixé le médaillon en bronze de l’ingénieur (Diam. 0m 53). Signé : Vital Duhray, 1868. — Une statue est placée de chaque côté du monument : à droite, une jeune femme debout, largement drapée, accoudée sur la corniche du piédestal, et tenant une couronne dans la main gauche, dirige son regard vers la pyramide ; à gauche, une figure de femme, voilée, vêtue à l’antique ; elle pose une main sur le piédestal et tient une couronne de l’autre main ; sous son pied est un livre fermé. Ces deux statues, en pierre (H. 2m 10), sont signées : Vital Dubray, 1869. Le monument, construit sur les dessins de R. Demimuid, architecte, a été gravé par Chappuis[9]. (4e div., 2e section.)


FEUCHÈRE (Jean-Jacques).

Feuchère.

Provost (François-Jean-Baptiste), artiste dramatique, sociétaire de la Comédie-Française, né le 29 janvier 1798, décédé le 26 décembre 1865. — Buste en bronze (H. 0m 52). Signé : Feuchère, 1848[10]. (4e div.)


GAUTHERIN (Jean).

Marx (Simon), docteur en médecine, directeur de l’hôpital Saint-Antoine, né en 1812, décédé le 23 novembre 1865. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 34). Signé : J. Gautherin, 1865. (4e div.)


GONDOLFI.

Lenoir et Vavin (Familles). — Tombeau surmonté d’un sarcophage : une jeune femme en pleurs est affaissée sur le sarcophage où elle vient de déposer une couronne de fleurs. Statue en bronze (H. 1m 25). Signée : Gondolfi, stat. (4e div.)


LEBÈGUE (Paul).

Lebègue.

Rossini (Joachim), compositeur, né à Pesaro le 29 février 1792, décédé à Paris le 13 novembre 1868. — Chapelle avec antéfixe et couronnes ; au-dessus de la porte est sculptée une couronne de laurier avec rubans. Cette décoration a été exécutée en 1875 par P. Lebègue[11]. (4e div.)


LEHARIVEL-DUROCHER (Victor-Edmond).

Visconti (Louis-Tullius-Joachim), architecte, membre de l’Institut, né à Rome le 11 février 1791, décédé à Paris le 29 décembre 1853, et Visconti (Ennius-Quirinus), archéologue, membre de l’Institut, né à Rome le 1er novembre 1751, décédé à Paris le 7 février 1818. — Le monument est divisé en deux parties. La partie antérieure comprend le tombeau de l’architecte. Statue en marbre (Long, 1m 75) : Visconti, à demi couché, en costume d’académicien, est accoudé du bras gauche sur un fût de colonne ; la main droite tient un style ; sous la main, le plan du Louvre. Signée sur le fût de la colonne : Leharivel-Durocher, 1859. Sur la face antérieure du piédestal de la statue sont sculptées, en relief, des vues perspectives du Louvre et des Tuileries. Ce plan, en bronze, est signé : L. Villeminot, 1859. droite de la statue de l’architecte est un édicule élevé ; au centre est pratiqué un enfoncement où se trouve placé le buste en marbre de l’antiquaire. Gravé par L. Normand[12], Au-dessous du buste, une guirlande de fleurs et de fruits et un sphinx sont sculptés en relief. Le sculpteur Simart aurait composé la statue de Visconti, et Leharivel l’aurait exécutée après la mort de Simart. (4e div., 1re section.)


MAILLET (Jacques-Léonard).

Christofle (Charles), orfèvre, né à Paris le 25 octobre 1805, décédé le 13 décembre 1863. — Buste en bronze (H. 0m 65). Signé : J.-L. Maillet, 1864. (4e div.)


MENN (Charles-Louis).

Mouton-Lunel (Famille). — Bas-relief en marbre blanc cintré (H. 0m 85. L. 0m 80) : Au fond, un ange ailé, debout, tient une palme de la main gauche et entoure de son bras droit une jeune enfant dont les pieds ne touchent plus le sol ; près de cette jeune fille sont deux autres enfants dont l’un vient de laisser tomber ses jouets et lui tend les bras. Ce groupe semble faire effort pour s’élever avec l’ange. Il est dû au ciseau de Ch.-L. Menn[13]. (4e div., 2e section.)


NOEL (Edme-Antony-Paul, dit Tony) et BARRIAS (Louis-Ernest).

Couture (Thomas), peintre, né à Senlis le 21 décembre 1815[14] décédé à Villiers-le-Bel le 31 mars 1879. — Monument en marbre blanc. Dans la face antérieure est pratiquée une niche où se trouve placé le buste, en bronze, du peintre (H. 0m 78). Signé : Tony Noël, Barbedienne, fondeur, Paris. Sur la face antérieure du socle sont fixés une palette et des pinceaux, en bronze, sur lesquels est jeté un voile. De chaque côté du monument est un génie nu, ailé, assis, tenant une banderole où sont inscrits les noms des principales œuvres du peintre. Ces deux figures, en bronze (0m 40), sont signées : E. Barrias. (4e div., 2e section.)


SOITOUX (Jean-François).

Mariotte (Jean-François), ingénieur-mécanicien, né à Cuvier (Jura), décédé à Paris le 7 août 1848, à l’âge de 57 ans. — Statuette en bronze (H. 0m 55) : Mariotte, en costume d’ouvrier, est debout ; il examine attentivement une pièce de mécanique qu’il a dans sa main. À sa gauche est une enclume. Cette statuette a été exécutée par Soitoux, vers 1846 ou 1848[15]. (4e div.)


TRUFFOT (Emile-Louis).

Collet (Charles), président fondateur de la société de secours mutuels de Saint-Avoye, décédé le 2 novembre 1871, à l’âge de 62 ans. — Buste en bronze (H. 0m 65). Signé : E. Truffot, 1869. (4e div., 1re section.)


SCULPTURE ANONYME.

Beauvisage (Antoine-Jean), manufacturier, né à Paris le 6 mai 1786, décédé le 25 mai 1836. — Demi-ronde bosse en bronze (Diam. 0m 37) ; au-dessous du médaillon est gravé : « A.-J. Beauvisage, par ses ouvriers reconnaissants. » (4e div., 2e section).


Chapal (Famille). — Georges, 16 mai 1871 ✝ 10 juin 1871. Antoine, 7 mars 1802 ✝ 8 février 1873. Clotilde Chapal, née Aujogue, 22 février 1823 ✝ 27 janvier 1891. — Tombeau surmonté d’une statue en fonte (H. 1m 05) : une jeune femme voilée, la tête inclinée dans l’attitude de la douleur, pose la main gauche sur une table de marbre sur laquelle sont fixées des plaques en bronze où on lit les noms et les dates ci-dessus mentionnés. Dans la main droite est une couronne d’immortelles en bronze ; à la gauche de la figure, une urne funéraire, recouverte d’un voile, est décorée d’une tête d’ange[16]. Le tombeau a été érigé d’après les dessins de J. Lecreux, architecte. (4e div.)


Odiot (Jean-Baptiste-Claude), orfèvre, né à Paris le 8 juin 1763, décédé dans la même ville le 23 mai 1850. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 67)[17]. (4e div., 2e section.)


Tenret (Jean-Joseph), décédé le 19 janvier 1834, à l’âge de 80 ans, et Marie-Thérèse Mosset, femme Tenret, décédée le 7 juillet 1809, à l’âge de 48 ans. — Haut-relief en marbre blanc (H. 1m 12 L. 0m 54) : un génie nu, ailé, debout, en pleurs, s’appuie des deux bras sur une table de marbre placée verticalement, sur laquelle sont gravées les inscriptions[18]. (4e div., 2e section.)

  1. Il a été tenu compte du désir exprimé par le poète ; mais le saule, gêné jusqu’à ce jour, dans sa végétation, par des arbres voisins, ne parvient pas à faire d’ombrage au tombeau d’Alfred de Musset.
  2. Architecture funéraire contemporaine. Spécimens de tombeaux, chapelles funéraires y mausolées, sarcophages, etc., choisis principalement dans les cimetières de Paris, par César Daly. Paris, 1871, in-fol., 1re section C, pl. i.
  3. Renseignements fournis par M. Paul Lehègue (28 juin 1897).
  4. Ibidem.
  5. Voy. le Petit Moniteur universel du 10 février 1888.
  6. Ce buste a figuré au Salon de 1864, sous le no  2572.
  7. Architecture funéraire contemporaine, etc., ire section C, pl. vi.
  8. Ce monument se trouve reproduit dans la Gazette des Beaux-Arts, année 1890, 3e période, t. III, p. 42.
  9. Architecture funéraire contemporaine, Ire section C, pl. iv.
  10. Un buste en marbre de Provost, par Feuchère, a figuré au Salon de 1846 sous le no  2165.
  11. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  12. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. vi.
  13. Le sujet représenté par ce bas-relief est une allusion au malheur de la famille Mouton-Lunel qui avait à pleurer la mort de trois de ses enfants enlevés en 15 jours, au cours de l’année 1856. Renseignements fournis par Mme E. Mouton, née Barry. (27 juillet 1897.)
  14. C’est par inadvertance qu’on a gravé sur la tombe du peintre la date de « 1816 ».
  15. Renseignements fournis par Mme veuve Tholin (27 août 1897).
  16. M. P. Chapal, fondeur, nous écrit à la date du 9 septembre 1897 qu’il ne se souvient plus du nom du sculpteur qui a exécuté le modèle d’après lequel a été fondue la statue placée sur le tombeau de sa famille.
  17. M.-G. Odiot, petit-fils de l’orfèvre, nous écrit, à la date du 30 juin 1897, qu’il ne connaît pas le nom de l’artiste qui a sculpté ce médaillon.
  18. Nous relevons ces mots : « Leurs enfants pour perpétuer leur mémoire leur ont consacré ce monument. »