La Vie nouvelle/Commentaires/Chapitre XI

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La Vita Nuova (La Vie nouvelle) (1292)
Traduction par Maxime Durand-Fardel.
Fasquelle (p. 153-154).


CHAPITRE XI


Il est intéressant de rapprocher du onzième chapitre de la Vita nuova cette pensée de Vauvenargues, c’est-à-dire d’un contemporain de Voltaire et de Diderot :

« Quand un jeune homme ingénu aime pour la première fois, tous ceux qui le connaissent se ressentent de son bonheur. Il tend la main à ceux qui ont voulu lui nuire, il donne, il pardonne, il réconcilie : son amour devient pour lui toutes les vertus. »

N’est-ce pas une même inspiration qui a dicté ces lignes au poète italien et au philosophe français ? Et l’on peut se demander si l’un d’eux n’a pas été le reflet direct de l’autre.